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Dans les pas de Robert Walser jusqu’à Saint-Gall N° 2264
Herisau — St. Gallen, Bahnhof • AR

Dans les pas de Robert Walser jusqu’à Saint-Gall

«La promenade m’est indispensable», écrivait Robert Walser il y a plus de 100 ans dans l’une de ses œuvres les plus connues, La Promenade. L’écrivain suisse, également connu comme le «roi des promeneurs», s’est beaucoup déplacé. Durant ses nombreuses années passées à l’institution psychiatrique de Herisau en particulier, il n’a cessé de randonner à travers les collines et vallées d’Appenzell et de Saint-Gall. «Sans la promenade, je serais mort», a écrit Robert Walser dans son récit. Grâce à Carl Seelig, son mécène et protecteur, bon nombre de ses promenades, ou plutôt randonnées, peuvent encore être retracées aujourd’hui. L’une des plus belles relie Herisau à Saint-Gall en passant par le point de vue de Solitüde. Depuis la gare de Herisau, il faut suivre le panneau indicateur en direction de Sturzenegg et passer d’abord devant le cimetière où Robert Walser est enterré. L’itinéraire descend ensuite jusqu’au terrain de sport puis remonte jusqu’à Sturzenegg, où une ravissante auberge de campagne invite à faire une pause. Le chemin mène alors dans le ravin de l’Urnäsch, jusqu’à son embouchure dans la Sitter, où un imposant viaduc ferroviaire et un vieux pont en bois s’étirent au-dessus du cours d’eau. Un peu plus loin en direction de Störgel vient l’impressionnante traversée du pont en treillis d’acier long de 355 mètres et haut de près de 100 mètres jusqu’à Haggen, un quartier résidentiel de Saint-Gall. Le chemin monte ensuite au point de vue de Solitüde, d’où le panorama s’étend du lac de Constance au Säntis. La descente passe par le quartier de Riethüsli avant de remonter vers la forêt de Bernegg et le château et restaurant Falkenburg, fraîchement rénové. Enfin, le funiculaire Mühleggbahn ou le chemin des gorges de Mülenen permettent d’accéder directement à l’abbaye de Saint-Gall, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en raison de sa célèbre bibliothèque, de son couvent et de sa collégiale. La gare n’est alors plus très loin.
Sur un chemin historique au Pilate N° 2263
Alp Lütholdsmatt • OW

Sur un chemin historique au Pilate

Pendant la Seconde Guerre mondiale, des internés polonais ont créé une pépite dans l’art de la construction de chemins, du côté obwaldien de la chaîne du Pilate. Le chemin pavé, qui serpente à travers les alpages, ressemble à une version miniature de la route de la Tremola du col du Saint-Gothard. Le Polenweg, ou Chemin des Polonais, est le cœur d’un circuit de randonnée qui démarre à l’alpage Lütholdsmatt. Le début est un peu morne: l’itinéraire suit une petite route d’alpage bitumée sur pas moins de 2 kilomètres. A Märenschlag, celle-ci se transforme en un chemin gravelé. A partir de Balismatt, l’itinéraire devient vraiment beau: le tracé du Polenweg est pavé de pierres naturelles non taillées et accompagné d’ouvrages d’art. Il s’agit notamment d’un pont à voûtes en maçonnerie et d’un tombino, une grille d’évacuation des eaux. L’inventaire des voies de communication historiques de Suisse attribue au tronçon une importance nationale. Il vaut la peine de prendre son temps sur le Polenweg pour observer d’une part l’aménagement du chemin et, d’autre part, le paysage. Il n’y a certes pas de grands panoramas, mais la vue sur les contreforts ouest de la chaîne du Pilate est belle, avec les sommets de la Stäfeliflue et de la Blaue Tosse, ainsi que sur le Widderfeld dans la direction opposée. Au sud, la vue s’étend sur le lac d’Alpnach et le Stanserhorn. A Steinstössi, l’itinéraire quitte le Polenweg pour continuer sur un chemin pédestre facile vers Gschwänt et descendre ensuite jusqu’à Rischigenmatt en passant devant les chalets de l’alpage Älggäu. De là, une petite route recouverte de gravier, puis de bitume, mène à Fachsboden et à la bifurcation de Rossstand, où se trouve une aire de repos bien aménagée. Le chemin retourne à l’alpage Lütholdsmatt en passant par la ferme Stock.
Face au Titlis dans la vallée d’Engelberg N° 2262
Grafenort — Engelberg • OW

Face au Titlis dans la vallée d’Engelberg

Cette randonnée passe par les Alpes nidwaldiennes, bien au-dessus de la vallée d’Engelberg. Elle permet d’admirer le Titlis, les Spannörter et les Wendestöcke. Le lieu de départ, l’Alp Lutersee, au pied du Steinigberg, se situe entre le Stotzigberg et le Widderfeld Stock. Le terrain escarpé est parsemé de blocs rocheux. Pas facile pour le vacher qui garde les bêtes l’été. Au début de la saison, il installe des clôtures pour réduire les risques sur ce terrain difficile. Après l’été, il pose poteaux et fils de fer au sol, pour éviter que des avalanches ne les emportent ou que la faune sauvage ne se blesse. Les limites du pâturage se voient aux traces de pas horizontales sur le terrain. Là où il n’y en a pas, l’herbe est fauchée. Sur l’Alp Lutersee, il s’agit de la zone située au-dessus de la clôture. C’est le royaume des chamois et de celles et ceux qui font les foins à flanc de montagne. Pour rejoindre l’Alp Lutersee, on suit la rive gauche de l’Engelberger Aa vers l’amont de Grafenort à Mettlen. C’est là que se trouve la station inférieure du petit téléphérique vers Rugisbalm, où l’on monte dans une autre modeste installation jusqu’à l’Alp Lutersee. Ici débute la randonnée proprement dite, qui parcourt tout l’alpage, du bas vers le haut. Le Lutersee, qui donne son nom au lieu, est un petit lac au cœur d’une zone karstique qui n’a ni affluent ni écoulement et souvent peu d’eau. En passant devant le Salistock, on rejoint le chemin escarpé qui descend à l’Alp Zingel. Le tronçon suivant est plus facile. Il mène vers l’intérieur de la vallée par le Zingelschafberg, sur un terrain ouvert puis dans la forêt. Là où le chemin bifurque, on part à gauche pour passer par les alpages de Staldeli et Staldirain. Une fois le fond de la vallée atteint, on longe l’Engelberger Aa jusqu’à Erlen. La gare est assez proche.
Les trésors naturels cachés du Val Piora N° 2261
Piora • TI

Les trésors naturels cachés du Val Piora

La diversité des merveilles naturelles du Val Piora est légendaire. Une géologie particulière a créé une multitude de paysages et d’habitats. Outre les sédiments du synclinal de Piora, la roche cristalline du massif du Gothard, le gneiss et le schiste de la nappe du Lukmanier s’entrechoquent ici. Un filon de dolomie traverse le synclinal. Dans cette roche friable, des formes karstiques fascinantes se sont formées. Dolines, grottes, gouffres et gorges fossiles sont bien visibles autour du Lago Cadagno. Les bosses et les creux arrondis de la roche cristalline formés par les glaciers, dans lesquels se nichent de très jolis lacs, contrastent avec les formes dentelées. On se croit parfois dans un paysage de fjords, surtout à l’arrivée au Lago Ritóm, auquel on accède par l’un des funiculaires les plus raides au monde. Un sentier didactique biologique d’une dizaine de kilomètres longe la rive sud du Lago Ritóm jusqu’au Centre de Biologie Alpine proche de la fromagerie Alpe di Piora. Là, il rejoint sans transition le sentier didactique sur la microbiologie autour du Lago Cadagno. De Cadagno di Fuori, on retourne au Centre par la piste carrossable qui passe devant la Capanna Cadagno en direction du Passo del Sole. Au point 1981, on bifurque à droite et on poursuit vers le Passo Forca. Le sentier d’altitude offre de belles vues sur les lacs et les pavés de l’ancien sentier muletier sont en partie conservés. Au niveau du beau lieu-dit Pinett, on quitte l’itinéraire d’altitude vers la droite pour descendre au Rifugio Lago Ritom. Le retour jusqu’au funiculaire se fait par la route de montagne en 25 minutes environ.
Le vallon de Valsorey et son paysage morainique N° 2260
Bourg-St-Pierre • VS

Le vallon de Valsorey et son paysage morainique

La randonnée débute à Bourg-Saint-Pierre, dernier village du district d’Entremont et dernière localité avant le col du Grand-Saint-Bernard. Autrefois, ce petit village était un goulet d’étranglement entre la Suisse et l’Italie, traversé par les Sarrasins, les Romains et les soldats de Charlemagne et de Napoléon Bonaparte. Aujourd’hui encore, des vestiges historiques, tels qu’une colonne romaine, témoignent de ces époques. Le sentier quitte le village en montant doucement et rejoint le chemin balisé en blanc-rouge-blanc à l’alpage de Cordonne. A partir de là, la randonnée est accompagnée de sifflements de marmottes, du murmure de la rivière glaciaire torrent du Valsorey et des cloches des vaches. Après un certain temps vient la traversée du torrent de Penne, sans pont, mais avec l’aide d’une corde en cas de fort débit. Puis le chemin de randonnée de montagne se divise: l’un mène à la cabane de Valsorey CAS, l’autre à la cabane du Vélan CAS. Ce dernier permet de découvrir une marge proglaciaire, qui se distingue par ses torrents glaciaires sinueux et sa riche flore alpine. Ensuite, la montée s’intensifie et la cabane du Vélan, qui trône sur une moraine, est bientôt en vue. Le chemin, bordé de rhododendrons des Alpes et de gentianes, gravit la montagne en quelques virages. La cabane est atteinte après un passage devant les fondations de l’ancienne cabane, qui a brûlé en 1991. De là, une superbe vue s’étend sur le Mont Vélan, le glacier du Tseudet et le versant sud du Grand Combin. Le chemin du retour, un peu exposé sur l’arête de la moraine, mène jusqu’au versant opposé. À la bifurcation suivante, il faut rester sur le chemin de randonnée de montagne et ne pas prendre le chemin de randonnée alpine à gauche. Depuis Chalet d’Amont, le chemin du retour est le même qu’à l’aller.
A la rencontre du Verbier sauvage N° 2259
Versegères, Le Liappey — Verbier • VS

A la rencontre du Verbier sauvage

A quelques encablures de l’effervescence de la station de Verbier, la randonnée qui y mène au départ de Prarreyer est d’une autre atmosphère: tout est sauvage, calme et silencieux. Le parcours longe par ailleurs des cultures de plantes aromatiques et médicinales, bien présentes dans la région. Camomille, calendula, thym, menthe ou mélisse poussent en effet facilement dans les Alpes et sont déclinés en herbes aromatiques, tisanes ou baumes. Le départ se fait à l’arrêt de bus Versegères, Le Liappey. Après avoir traversé la scierie et longé quelques minutes le cours d’eau la Dranse de Bagnes, le parcours emprunte des sentiers forestiers. On atteint après environ une heure de marche le village de Sarreyer, qui compte de vieux mazots en bois d’un charme certain. Le Café du Mont-Fort permet de manger un morceau avant de poursuivre la randonnée. En quittant le village, on surplombe la parcelle de démonstration de la productrice d’herbes aromatiques Isabelle Gabioud. La vue depuis les hauts de Sarreyer est à couper le souffle: on peut y admirer la chaîne des Dents du Midi, au nord-ouest, ainsi que les Grand et Petit Combin au sud. Après une montée à flanc de pâturage, on accède à la hauteur du Plan Varjay, d’abondantes prairies fleuries redonnent un peu de baume au cœur après l’ascension ardue. Le point culminant du parcours se situe juste avant le hameau de Clambin, duquel on voit déjà se profiler la station de Verbier. Là, l’établissement Chez Dany permet de se restaurer. Il ne reste ensuite qu’une demi-heure de marche pour rejoindre Verbier, où les télécabines permettent soit de redescendre dans la vallée, soit de prendre encore plus de hauteur.
Randonnée panoramique vers le Mont Brûlé N° 2258
La Pasay • VS

Randonnée panoramique vers le Mont Brûlé

On gagne de l’altitude depuis Le Châble, vite fait bien fait. En télécabine puis en télésiège, sur des sièges confortables, on passe depuis le bas du val de Bagnes de 821 mètres à 2167 mètres. Et si l’on a le souffle coupé, ce n’est pas dû à l’air qui se raréfie, mais au spectacle que l’on découvre quand, après la forêt et les prairies, on atteint la station supérieure et que les montagnes et leurs glaciers se dressent devant soi. Ce décor de rêve ne disparaît pas lorsqu’on suit le chemin de crête vers le sud-est, en passant sous la Tête de la Payanne, jusqu’au Mont Brûlé. A gauche et à droite de la crête paissent des vaches, surtout des noires de la race d’Hérens. Au Mont Brûlé, le massif des Combins, le Mont Vélan, les Grandes Jorasses et le Mont Blanc s’ajoutent à la liste. Lors de la brève descente vers le col de Mille, on passe devant les panneaux du Sentier des énergies et les explications des différentes formes de production d’énergie. La cabane située au col permet de se restaurer et de dormir. Si l’on y passe la nuit, il est vivement conseillé de faire un crochet par le sommet du Mont Rogneux (montée 2 h, chemin de randonnée alpine T4), d’où l’on a une superbe vue panoramique. Du col de Mille, on emprunte le chemin qui descend vers le nord, puis on traverse un alpage jusqu’à un chemin rural. On passe devant les Ecuries de Mille, où les vaches sont traites, jusqu’au virage en épingle suivant. Là, on quitte la piste carrossable et on suit sur la gauche le sentier de randonnée qui passe par Les Golassons et le chemin de crête pour revenir au début du parcours, à la station supérieure de La Pasay.
Le Grand Combin sous les yeux N° 2257
Les Ruinettes — Fionnay • VS

Le Grand Combin sous les yeux

Le Grand Combin n’est pas seulement une montagne, mais aussi un massif, un pont entre le massif du Mont Blanc et les 4000 du Haut-Valais. C’est à lui que cette randonnée est dédiée. Elle mène de Verbier au bout du val de Bagnes et offre constamment une vue grandiose sur le Grand Combin. La randonnée débute à la station supérieure des Ruinettes, que l’on atteint en télécabine depuis la station de Médran/Verbier. Elle mène d’abord à l’alpage de La Chaux et au bisse de Levron. C’est un ample et bel alpage dont la beauté a été malmenée par les pistes de ski et les remontées mécaniques. La cabane Mont Fort est perchée sur un éperon rocheux, 300 mètres au-dessus du chemin. C’est le point de départ idéal si l’on trouve l’approche trop longue et que l’on préfère passer une nuit en montagne. Peu après les bâtiments d’alpage, le chemin, transformé en sentier, mène sur le flanc du Bec des Rosses, exposé à l’ouest, et du Bec Termin. Et là, c’est le plaisir à l’état pur. On passe par des pâturages d’altitude où les fleurs s’épanouissent en juillet et en août. Le chemin exige de l’attention car il passe sur un terrain escarpé. En début d’été, il peut encore y avoir des champs de neige, ce qui requiert une prudence particulière. Au col Termin, le sentier se ramifie. Cette randonnée suit un moment le flanc ouest puis descend vers le lac de Louvie. Il est conseillé de faire une petite boucle pour passer devant les îtres, les bâtiments d’alpage historiques typiques du val de Bagnes. Mais aussi de faire une halte à la cabane de Louvie, au bout du lac. Car maintenant, le chemin, exposé au soleil, descend en pente raide et en de nombreux virages vers Fionnay.
Sur les traces des fossiles N° 2256
Meride, Paese — Serpiano (funivia) • TI

Sur les traces des fossiles

À la découverte du Monte San Giorgio, inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, à travers un itinéraire reliant les sites culturels de Meride, Tremona et Arzo. Ce parcours unique permet d’explorer les carrières d’Arzo, d’anciens vestiges et des panoramas spectaculaires, tout en s’immergeant dans la nature et l’histoire paléontologique de cette région fascinante. Le parcours débute à Meride, point de départ idéal pour explorer le Monte San Giorgio, avant de traverser le Parc archéologique de Tremona et les carrières d’Arzo, un lieu chargé de mémoire présenté à travers un itinéraire jalonné de panneaux didactiques. L’aventure se poursuit à travers des sites d’une grande importance historique et scientifique, comme la terrasse panoramique de la Val Mara, Camino Spinirolo, Acqua del Ghiffo et l’Aula di Carpanee, avant de s’achever à la mine des Trois Fontaines. Tout au long du chemin, de nombreux points informatifs et portails interactifs, accessibles via l’application MSG Triassic Park, proposent des expériences immersives en réalité augmentée et des vidéos 360°. Une occasion unique de remonter le temps et de plonger dans la mer préhistorique pour percer les mystères de ce territoire d’exception.
Sentier du Monte San Giorgio N° 2255
Tremona — Meride, Paese • TI

Sentier du Monte San Giorgio

Inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, le Monte San Giorgio est un joyau naturel et historique reconnu dans le monde entier pour ses fossiles exceptionnels datant du Trias moyen. L’itinéraire débute au Parc archéologique de Tremona, où il est possible explorer un ancien village médiéval grâce à des lunettes 3D qui plongent le visiteur dans le passé. En poursuivant, on atteint Meride et son Musée des fossiles, conçu par Mario Botta. Ce lieu fascinant expose des spécimens marins remarquablement conservés, qui ont contribué à inscrire cette région au Patrimoine mondial. Depuis Meride, une large route muletière traverse une forêt dense et mène à la localité de Cassina. Le sentier grimpe ensuite vers Forello, d’où un léger détour permet d’atteindre le sommet du Monte San Giorgio (1097 m). L’ascension finale est assez raide, mais la récompense est à la hauteur : un panorama à couper le souffle. Le retour suit un sentier qui serpente à nouveau à travers forêts et prairies, passant par l’église San Cristoforo, avant de boucler ce voyage exceptionnel à Meride.
Sentier du Monte Generoso N° 2254
Bellavista • TI

Sentier du Monte Generoso

Un itinéraire qui mêle nature et histoire au cœur de l’un des plus spectaculaires panoramas du canton du Tessin. Depuis la station intermédiaire de Bellavista, accessible en train à crémaillère, le sentier traverse de pittoresques alpages et des sites empreints de tradition, comme les fascinantes nevère, d’anciens réfrigérateurs naturels autrefois utilisés pour conserver le lait. En suivant ce parcours en boucle, on s’immerge dans un paysage de haute montagne qui culmine au sommet du Monte Generoso (1701 m). Un panorama grandiose embrasse la région des lacs et les Alpes, s’étendant du Gran Paradiso au Monte Rosa, du Cervin à la Jungfrau, jusqu’au massif du Gothard. Un peu plus bas se dresse l’imposante Fiore di pietra, l’iconique création de l’architecte Mario Botta, qui accueille les visiteurs avec un restaurant et un espace d’exposition. Un itinéraire incontournable pour ceux qui recherchent l’alliance parfaite entre nature préservée et traditions locales. La journée peut s’achever en douceur par un retour à bord du train à crémaillère, en service depuis 1890, reliant Capolago, sur les rives du lac de Lugano, au sommet à travers les paysages enchanteurs du parc naturel du Monte Generoso.
Sentier du Monte Bisbino N° 2253
Sagno, Paese • TI

Sentier du Monte Bisbino

Le Monte Bisbino a joué un rôle stratégique pendant la Première Guerre mondiale, lorsque des routes et d’imposantes fortifications furent construites dans le cadre de la Ligne Cadorna, témoins encore visibles d’un passé militaire marquant. Depuis le centre du village de Sagno (691 m), une route muletière serpente à travers des châtaigniers centenaires jusqu’au cippo frontalier de la zone I Crusétt, où se dresse une ancienne guérite en bois. À partir de là, le sentier devient plus doux et traverse une forêt de bouleaux et de chênes pubescents. Au fil de la montée, la végétation s’efface peu à peu pour laisser place aux pâturages, révélant un panorama grandiose sur les Alpes, la Valle di Muggio et le Monte Generoso. Depuis La Sèla, une montée d’environ vingt minutes mène au sommet du Monte Bisbino (1325 m), en territoire italien. La cime abrite le sanctuaire de la Bienheureuse Vierge, un restaurant et une station météorologique. Par temps clair, la vue y est tout simplement spectaculaire! Pour le retour, l’itinéraire rejoint La Sèla, puis descend en suivant la route forestière sur le flanc droit de la crête. La descente passe par l’oratoire de San Martino, avant de rejoindre Sagno en quelques minutes.
Randonnée dans le Parco del Laveggio N° 2252
Stabio, Dazio Vecchio — Capolago, Posta • TI

Randonnée dans le Parco del Laveggio

S’étendant de Stabio à Riva San Vitale, le Parco del Laveggio suit le cours de la rivière éponyme et relie, au cœur d’un territoire fortement urbanisé, les derniers espaces naturels préservés. Véritable havre de tranquillité, il s’étire des sources du Laveggio, à Stabio, jusqu’à son embouchure dans le lac de Lugano, à Riva San Vitale. Facilement accessible en transports publics, le parc est un cadre idéal pour se promener, courir ou simplement se détendre. Tout au long du parcours, on traverse des zones de grande valeur naturelle et l’on découvre plusieurs points d’intérêt culturel. Pour enrichir l’expérience, des contenus didactiques accessibles via des codes QR dévoilent des informations captivantes sur l’histoire, la culture et l’écosystème local. En suivant l’itinéraire officiel depuis l’église Santa Margherita de Stabio, le sentier serpente sur un tracé plat et non goudronné, traversant champs et forêts en direction de Ligornetto et Genestrerio. En approchant de Rancate et Mendrisio, le paysage devient plus urbain, avec le Laveggio qui s’écoule entre usines et infrastructures routières. La promenade s’achève à l’embouchure du cours d’eau, à Riva San Vitale.
Les paysages authentiques de la Valle di Muggio N° 2251
Scudellate, Paese — Castel S.Pietro, Obino • TI

Les paysages authentiques de la Valle di Muggio

Le parcours débute dans le charmant village de Scudellate, niché au cœur de la haute Valle di Muggio. Depuis ici, une route de montagne asphaltée, peu fréquentée et panoramique, s’élève en douceur jusqu’au hameau de Roncapiano. À l’oratoire de la Bienheureuse Giovanna Falconieri, le sentier traverse une petite forêt de châtaigniers avant d’atteindre la localité de Muggiasca. La descente se poursuit à travers une forêt en direction de l’Alpe di Germania, un ancien alpage aujourd’hui inhabité. Après avoir traversé les prairies de Pianspessa, marquées par la présence d’un roccolo typique, le paysage devient encore plus enchanteur. Une route forestière mène, en environ 45 minutes de marche, à l’Alpe di Caviano (Albergo Diffuso Monte Generoso), un refuge chaleureux entouré de vastes prairies verdoyantes, offrant un panorama imprenable sur les montagnes environnantes (957 m). La dernière section du parcours rejoint Obino, en suivant une ancienne route muletière, témoin d’une époque où ces chemins étaient empruntés par les bergers et les habitants de la région.
Le long de la frontière sud du Tessin N° 2250
Stabio, Madonnina — Chiasso • TI

Le long de la frontière sud du Tessin

Facile d’accès et idéal pour toute la famille, cet itinéraire suit la frontière méridionale du Mendrisiotto à travers forêts, campagnes et vignobles. Une escapade parfaite pour se reconnecter à la nature et s’éloigner du rythme effréné du quotidien. Le parcours débute à Stabio, près de Gaggiolo, et longe d’abord la ligne ferroviaire. Rapidement, le sentier officiel mène aux rives paisibles du cours d’eau Gaggiolo, dont le cours accompagne la marche jusqu’à l’église Santa Margherita. Une agréable route de campagne marque ici l’entrée dans le Parco del Laveggio. La promenade se poursuit vers une salle didactique en plein air, avant de s’ouvrir sur les vignobles historiques du domaine de Prella. Entre bois et prairies, l’itinéraire remonte en douceur vers Brusata di Novazzano, serpentant à travers un paysage vallonné ponctué de vignes, de champs et de pâturages jusqu’au Monte Morello. Depuis ce promontoire, le panorama sur la campagne environnante est tout simplement superbe. La descente mène ensuite au centre historique de Novazzano, avant d’emprunter la dernière portion du sentier qui longe le parc du Penz et s’achève à la gare ferroviaire de Chiasso.
Les merveilleuses vallées du Monte Generoso N° 2249
Salorino, Municipio — Somazzo, Paese • TI

Les merveilleuses vallées du Monte Generoso

Cet itinéraire de difficulté modérée invite à explorer les vallées du Monte Generoso en empruntant d’anciennes routes muletières, dont certaines sont inscrites à l’Inventaire des voies de communication historiques de la Suisse (IVS). Le départ se fait à Salorino, où l’on suit d’abord une route asphaltée jusqu’à la périphérie du village, avant de poursuivre sur un sentier plat et ombragé à travers une forêt majestueuse menant à Campora. Peu après, la montée débute sur une ancienne route muletière qui serpente entre les hêtres, jusqu’au hameau de Cragno. Au fil de la progression, le regard s’ouvre sur des vues spectaculaires en direction du sommet du Monte Generoso. L’oratoire de la Cascina d’Armirone (1100 m) constitue une halte idéale pour apprécier le panorama et la quiétude environnante. Depuis l’Osteria con alloggio la Peonia, l’itinéraire amorce sa descente en suivant une ancienne route muletière qui mène à la station intermédiaire du chemin de fer du Monte Generoso, à San Nicolao. Après un court passage sur une route forestière, le sentier atteint l’Eremo di San Nicolao, avant d’entamer la descente finale vers Somazzo.
À la découverte des parcs naturels N° 2248
Chiasso — Balerna, Piazza • TI

À la découverte des parcs naturels

Un voyage au cœur des parcs naturels du Mendrisiotto et du Bas Ceresio, pour une immersion totale dans une nature préservée. L’itinéraire débute à proximité de la gare de Chiasso, où la signalisation officielle guide les randonneurs à travers des paysages fascinants, imprégnés d’histoire et de charme. En chemin, forêts luxuriantes, collines couvertes de vignobles et panoramas à couper le souffle se dévoilent, notamment depuis la Terrazza Belvedere. On atteint ensuite le point le plus au sud de la Suisse, situé dans le parc du Penz. Une pause pique-nique à la Sosta dal Fungiatt est vivement conseillée, avant de poursuivre vers le moulin du Daniello, un trésor caché au cœur du parc de la Valle della Motta. La seconde partie du parcours mène de Mendrisio au Colle degli Ulivi et au village de Corteglia, avant d’entrer dans l’impressionnant parc des gorges de la Breggia. Ici, merveilles géologiques et paléontologiques accompagnent les visiteurs jusqu’à l’ancienne cimenterie Saceba, avec une halte incontournable au moulin du Ghitello. L’itinéraire s’achève en suivant le sentier en direction de Balerna, à travers des paysages qui racontent l’histoire de cette région d’exception.
À la découverte de la Valle di Muggio N° 2247
Bruzella, Paese • TI

À la découverte de la Valle di Muggio

En parcourant les forêts de châtaigniers, les graa, les moulins à eau et les roccoli, ce sentier révèle les trésors de la Valle di Muggio, la vallée plus méridionale de Suisse. Entre paysages préservés, traditions vivantes et savoir-faire ancestraux, c’est un véritable musée à ciel ouvert qui se dévoile tout au long du parcours. À seulement 15 minutes de Mendrisio, le charmant village de Bruzella marque le point de départ et d’arrivée de l’itinéraire. Depuis son centre historique, un ancien chemin muletier descend jusqu’au fond de la vallée, façonnée par le cours d’eau Breggia, où se trouve le moulin de Bruzella, un édifice restauré et toujours en activité. En remontant vers Cabbio, on atteint le Musée ethnographique de la Valle di Muggio (MEVM), précieux témoin des traditions locales. Le sentier se poursuit vers le village pittoresque de Muggio, puis mène à l’église Saint-Jean-Baptiste da Tür, entourée de superbes terrasses qui créent une oasis de sérénité. L’itinéraire continue jusqu’à la prairie de Turro dell’Alpe, avant de traverser forêts et hameaux de caractère, dont celui de Casima. La descente finale ramène ensuite en douceur vers la vallée et Bruzella.
Aventure au bord de la Singine sauvage N° 2243
Zollhaus — Plaffeien, Dorf • FR

Aventure au bord de la Singine sauvage

La Singine «chaude» prend sa source dans le Lac Noir fribourgeois et la Singine «froide» dans le lac du Gantrisch, dans le canton de Berne. Les deux rivières se rejoignent à Zollhaus pour former la Singine. De là, cette randonnée suit son cours en direction de l’aval jusqu’à Planfayon. L’impétueuse Singine est l’une des rivières les plus sauvages au nord des Alpes. En cas d’orage, ses eaux peuvent grossir de manière impressionnante. Elle transporte alors des branches et des arbres entiers, du gravier et des pierres, voire des rochers, qui s’accumulent en aval. Autrefois, elle était ainsi une ressource importante pour les habitants de la région, qui y trouvaient du combustible et des matériaux de construction, mais aussi de la nourriture: des poissons et des grenouilles. Aujourd’hui, la Singine est protégée. Elle est laissée à sa dynamique naturelle. Cette randonnée longe la rive de la Singine, le plus souvent en forêt. A partir de Rufenen, la Singine s’élargit généreusement et développe de nombreux bras, offrant plusieurs accès à son lit. Les personnes qui s’y arrêtent doivent être attentives à l’arrivée d’orages. Plus en aval, la Singine a profondément creusé le grès et coule soudain vingt mètres plus bas. Plus loin, en contrebas de Planfayon, elle disparaît même dans les gorges inaccessibles de la Singine, entre des falaises de molasse pouvant atteindre 100 mètres de haut. Sur ce tronçon de chemin le long de la Singine, il y a aussi par endroits des graviers laissés par les glaciers et la rivière. C'est un terrain instable. La région s'appelle Brüch: nomen est omen. De temps en temps, un détour s'impose. Au lieu d'aller tout droit le long de la rivière jusqu'au Füllmattli et de continuer jusqu'au camping, on prend alors le chemin via Fuhra. Cette randonnée suit ensuite le Dütschbach en amont. De retour en forêt, elle arrive à une cascade après quelques centaines de mètres. Un panneau explique comment celle-ci a été formée par l’érosion régressive. Le dernier kilomètre mène au village de Planfayon à travers prairies et pâturages, avec le clocher pour guide.
Nature sauvage, nature cultivée N° 2246
Dardagny, château — Satigny • GE

Nature sauvage, nature cultivée

La campagne genevoise surprend par sa diversité. Des vignes aux champs, en passant par des vallons ombragés, c’est le menu que les randonneuses et randonneurs peuvent savourer lorsqu’ils la parcourent, à l’image de l’itinéraire reliant Dardagny à Satigny. Celui-ci débute juste après le magnifique château, siège de la mairie de Dardagny, par un épisode – en dur – dans le plus occidental des vignobles genevois. Au fil de la marche, le regard ondule entre les collines couvertes de ceps, le Salève et la chaîne du Jura. Après quelques pas sur la route d’Essertines, à la hauteur de l’arrêt de bus, c’est un sentier, glissant s’il a plu, qui plonge dans un ravin enchanteur creusé par Le Roulave, un ruisseau tout en fraîcheur qui serpente au milieu d’une abondante végétation. Son extrémité débouche sur l’Allondon et son vallon, une zone alluviale d’importance nationale et une réserve naturelle. On évolue entre les bosquets, caresse les bords de l’Allondon qui invitent à faire une pause. Des panneaux informent sur la faune et la flore locales et sur les moyens de l’observer sans la déranger. Construite vers 1300, la petite chapelle de Malval – visible seulement de l’extérieur – suscite aussi la curiosité, tout comme le centre nature, situé un peu plus loin et dédié à la sensibilisation à cet environnement qui fait la renommée du vallon de l’Allondon. Après avoir passé le camping cantonal, l’itinéraire chemine dans les Grands Bois, toujours le long de l’Allondon, parfois tout près, parfois un peu plus haut, jusqu’au Moulin Fabry. De là, ce sont les champs qui prennent le relais avant que l’itinéraire conduise, par une route asphaltée, jusqu’à Choully, un hameau qui surplombe les riches vignobles de Satigny. La randonnée se termine au quartier commerçant de la gare et ses bâtiments contemporains.
Sur les hauts du lac d’Ägeri N° 2245
Unterägeri, Zentrum • ZG

Sur les hauts du lac d’Ägeri

La randonnée démarre au village d’Unterägeri, à l’extrémité ouest du lac d’Ägeri. La localité comptait autrefois jusqu’à douze homes d’enfants, accueillant environ 600 hôtes venus en cure de quelques semaines, voire de quelques mois. Le versant sud, en particulier, offrait des conditions idéales pour les cures de repos et d’air frais des tuberculeux et des enfants souffrant d’anémie, de maladies pulmonaires et cardiaques ou encore d’affections pleurales. Ce circuit mène vers le versant nord. Le chemin de randonnée emprunte d’abord un tronçon en dur jusqu’à Bergmatt. Le chemin forestier bien entretenu longe maintenant la rive jusqu’à Naas. Il est également possible de démarrer la randonnée ici en prenant le bateau qui relie Unterägeri à Naas mais il circule uniquement en saison. C’est là que commence la montée: le chemin passe devant le camping et suit brièvement le ruisseau Nasbach. A la première bifurcation, on emprunte le chemin balisé en rouge et blanc. Une première vue phénoménale sur le tapis bleu du lac d’Ägeri s’offre au niveau du Rapperenflue. Le bas-marais de Sod arrive peu après. Au prochain indicateur, il faut continuer en direction de Brandhöchi. Un nouveau bas-marais apparaît dès l’arrivée au point de Rossallmig: un paysage varié avec des groupes de bosquets, des prairies de populages des marais et des lisières de forêts. L’alpage est traditionnellement pâturé en été, ce qui profite au gomphocère tacheté, une espèce en voie de disparition. L’auberge de montagne Brandalp invite à s’arrêter pour déguster un délicieux pain d’épices. Le point culminant de la randonnée, le Brandhöchi, est alors atteint. S’ensuit une descente relativement raide. Une vue grandiose se déploie peu après la sortie de la forêt. Le chemin descend dans la vallée d’Ägeri le long de prairies fleuries et de fermes tranquilles. Le dernier tronçon repasse sur un revêtement dur. Le Chemin panorama alpin no 3 permet de revenir au village.
Au fil de l’eau jusqu’à la forêt bâloise Hardwald N° 2244
Kaiseraugst — Birsfelden, Hard • BL

Au fil de l’eau jusqu’à la forêt bâloise Hardwald

La forêt offre un espace de détente, prodigue de l’ombre, purifie l’air et abrite de nombreuses espèces. Remplir ces fonctions devient néanmoins de plus en plus difficile avec la sécheresse et les températures croissantes. La forêt est stressée. Le Hardwald, situé entre Muttenz et Birsfelden, souffre lui aussi d’importants dommages dus à la sécheresse depuis 2018. Cet îlot vert entouré d’industries, du Rhin et de semi-autoroutes, est la destination d’une randonnée proche de la ville. Dans le Hardwald, il est possible d’observer les mesures prises pour permettre aux générations futures de continuer à profiter de la forêt. Sur une parcelle expérimentale, le triage forestier a planté des espèces d’arbres «porteuses d’avenir». Sur la base de cette plantation test, l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) étudie comment les arbres s’adaptent au changement climatique sur une période de 30 à 50 ans. Les personnes souhaitant observer par elles-mêmes la progression des jeunes plants et combiner la visite de la forêt à une randonnée le long de l’eau démarreront à Kaiseraugst, en direction de Bâle. Dès le début, à quelques minutes de la gare, les murs du fort romain de Kaiseraugst se dressent au cœur du quartier. Il compte parmi les monuments les plus importants encore visibles de l’ancienne colonie romaine Augusta Raurica. Depuis l’embarcadère de Kaiseraugst, le chemin longe l’eau sur une étroite ceinture verte en direction de Bâle. Il passe devant des pontons, des promenades fleuries et la centrale hydroélectrique d’Augst, puis longe des maisons de pêcheurs et de vacances à travers des tronçons boisés. A Schweizerhalle, la nature cède la place aux grues et aux sites industriels. Après un court passage sur la route principale, l’itinéraire bifurque dans le Hardwald, où les jeunes plants poussent lentement, mais sûrement, pour former un jour une forêt de nouvelle génération.
En quête de guêpes N° 2242
Hohtenn • VS

En quête de guêpes

La Suisse compte quelque 8800 espèces de guêpes, dont la grande majorité ne ressemble pas du tout à la guêpe germanique bien connue, rayée de jaune et de noir. Certaines ne font que quelques millimètres, font penser à une drosophile et bien souvent, ne sont pas jaunes. Il s’agit donc du groupe d’insectes le plus diversifié du pays. Cette randonnée en boucle permet d’observer aisément de nombreux spécimens, ainsi que des papillons et des orthoptères. Sur la rampe sud du Lötschberg, au climat sec, le soleil brille souvent et intensément, ce qui plaît aux guêpes. Les humains, eux, se protégeront du soleil ou partiront de bon matin, car le chemin est souvent exposé. Se lever tôt permet de mieux observer les insectes, plus calmes le matin. La randonnée commence en dessous de la gare, passe sous les voies ferrées un peu à l’ouest et monte tout de suite. A la première croix, au point 1149, des dalles rocheuses pas trop raides, un muret et des petites zones herbeuses permettent d’observer sans danger, en se concentrant avec calme et patience sur les endroits sableux et rocheux. En juin et en juillet, on peut voir des guêpes fouisseuses s’accoupler. Après quelques semaines, elles creusent des trous dans le sable et y cachent leurs proies, par exemple des araignées ou des mouches vivantes, sur lesquelles elles pondent leurs œufs. Les larves se nourrissent ensuite de leur hôte avant que celui-ci ne meure. Après l’observation, la montée est raide, mais on peut l’interrompre à Ladu le temps d’un pique-nique. La pente reste marquée, mais passe souvent par la forêt ombragée jusqu’au point culminant de la Spilbielalpji. A plusieurs endroits, on peut voir un vaste panorama sur la vallée du Rhône et les Alpes valaisannes. La descente passe par Tatz qui, comme Ladu, est un joli petit hameau avec une chapelle et une fontaine. Enfin, le chemin franchit le Lüegilchi-Graben où il faut être attentif aux endroits escarpés. Bientôt apparaît la voie ferrée, la gare est proche.
Les hôtes délicats des Gastlosen N° 2241
Abländschen, Jaungrund • BE

Les hôtes délicats des Gastlosen

Ce n’est pas un hasard si les Gastlosen sont parfois surnommées «les Dolomites du pays de Saanen». Les parois rocheuses quasi verticales de cette chaîne montagneuse s’élancent vers le ciel telles des dents surdimensionnées, allant jusqu’à 300 mètres de haut, à la frontière des cantons de Berne, de Fribourg et de Vaud. C’est un paysage enchanteur, dont les magnifiques alpages et les prairies de montagne résonnent d’un bourdonnement incessant par beau temps estival. Le circuit commence et se termine à l’arrêt de car postal «Abländschen, Jaungrund». Le chemin monte en continu à travers des pâturages jusqu’à la première étape, l’Obere Ruedersberg. Un parking avec une cabine de WC, volontiers utilisée par les grimpeuses et grimpeurs, se trouve juste après l’alpage. Puis le chemin longe brièvement un ruisseau de montagne, sur les rives duquel poussent la renouée bistorte et d’autres plantes aimant l’humidité. Le mieux est de choisir une journée ensoleillée et pas trop venteuse entre fin mai et fin août. Dans de telles conditions, des dizaines de papillons aux ailes délicates virevoltent d’une fleur à l’autre tout au long du chemin. Ce dernier devient ensuite plus caillouteux et une courte montée abrupte mène au pied de la Wandflue. Les personnes chanceuses pourront apercevoir ici un Apollon, facilement reconnaissable à ses ocelles rouges sur des ailes blanches. L’ascension se poursuit le long de la paroi, en passant par un alpage raide et un petit tronçon forestier. Le panorama, sur la vallée des Fenils en direction du sud et sur la vallée du Simmental en direction de l’est, est impressionnant. L’ascension est alors terminée et le chemin évolue à plat, parfois sur des débris calcaires, jusqu’au col Wolfs Ort. Celui-ci marque le passage au côté fribourgeois des Gastlosen. Cette randonnée reste du côté bernois et descend en zigzag en direction d’Oberi Bire, jusqu’à la colline Venners Chöpfli, puis revient vers Obere Ruedersberg par une route bitumée sur environ un kilomètre. Le trajet jusqu’au car postal est ici le même qu’au début de la randonnée.