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Par la route historique du Monte Ceneri N° 2302
Rivera-Bironico — Contone, Posta • TI

Par la route historique du Monte Ceneri

Le Monte Ceneri est la voie la plus rapide pour aller du nord au sud. C’est un col plutôt qu’une montagne, que les Romains empruntaient déjà. Récemment encore, c’était un point névralgique du réseau routier suisse. Mais avec l’autoroute et le tunnel de base, le calme est revenu dans les villages du Ceneri. On quitte rapidement Rivera en direction du hameau de Soresina. On y trouve la mulattiera, un beau sentier muletier qui traverse la forêt, où chênes, hêtres et châtaigniers prédominent. Ici et là, on voit des arbres pionniers comme le bouleau. Ils poussent en groupe, signe que la forêt est jeune. De la clairière d’In Túmba, on distingue les constructions militaires imposantes du Monte Ceneri. Au col, la randonnée suit l’indicateur vers la strada romana pour rejoindre peu après cette route chargée d’histoire. Elle est impressionnante, mais pas facile à parcourir. Des panneaux au bord du chemin expliquent son histoire et les importants travaux de restauration qui ont été effectués. Au niveau du virage en épingle à cheveux qui mène à la Via San Giorgio, cette randonnée quitte la route historique et suit le chemin forestier sur la droite vers Contone, l’un des villages situés en bordure de la plaine de Magadino.
Agréable parcours vers l’auberge Alpenrösli N° 2301
Klosters Platz • GR

Agréable parcours vers l’auberge Alpenrösli

Klosters et la localité voisine de Davos (GR) ont joué un rôle important dans le développement du tourisme hivernal en Suisse et au-delà de ses frontières. C’est en effet ici que le premier téléski à arbalète du monde a été mis en service à Noël 1934. Cette agréable randonnée hivernale balisée commence à la gare de Klosters Platz. Elle traverse le paysage enneigé du village et monte jusqu'à l’auberge de montagne Alpenrösli. Après une courte promenade à travers le village, on passe déjà devant le Mura Beizli, l’ancienne station inférieure du téléski Alpenrösli. Mis en service en 1951, ce téléski a marqué la région pendant des décennies avant d’être désaffecté en 1996. En 2019, son lieu de départ a été transformé en un charmant petit restaurant. La randonnée se poursuit le long du cours d’eau Talbach et passe par Pardels, où des aires de repos avec vue sur le Prättigau invitent à une pause. À 1450 mètres d’altitude, l’auberge Alpenrösli offre une vue imprenable sur les régions de Gotschna et du Parsenn et propose de délicieuses spécialités régionales. Le retour à Klosters se fait par le même chemin. Une luge permet de raccourcir le trajet du retour: il suffit de dévaler la piste à toute vitesse.
Randonnée en raquettes au Mattstogg N° 2300
Amden, Vorderdorf — Amden, Dorf • SG

Randonnée en raquettes au Mattstogg

À Amden (SG), les activités hivernales ne manquent pas. On peut opter pour la randonnée en raquettes menant à l’Alp Strichbode, en dessous du Mattstogg. L’itinéraire débute à l’arrêt de bus d’Amden, Vorderdorf. Derrière le restaurant Schäfli, il suit le Vorderbergtobel et monte à Hinterstei, qui compte quelques maisons et deux bancs rouges. L’endroit idéal pour une pause! La vue sur les montagnes de la rive sud du lac de Walenstadt, que l’on avait derrière soi, est magnifique. On traverse le Fallenbach par une passerelle et on monte vers le Mattstogg par Teuffebode. L’itinéraire de raquettes passe devant quelques fermes habitées toute l’année et traverse un paysage ouvert. Il est entrecoupé de petits fossés de drainage, signe que l’on passe dans la zone de marécages de Hinder Höhi, qui s’étend sur six kilomètres carrés. À 1300 mètres, le parcours bifurque à gauche vers l’Alp Strichbode et l’on atteint le point culminant de la randonnée. Le chemin mène tout droit à la station supérieure du télésiège de Mattstogg. À droite du restaurant Walau se trouve la piste de raquettes qui descend vers Amden. On a droit à une vue superbe sur l’habitat dispersé d’Amden ainsi que sur les Alpes glaronnaises et saint-galloises.
Douceur près du lac de Baldegg N° 2298
Hitzkirch, Bahnhof — Baldegg Kloster • LU

Douceur près du lac de Baldegg

Il est très agréable de se promener au bord d’un lac en hiver. Le climat est doux, l’eau rend les environs chaleureux et les arbres et arbustes qui bordent les rives protègent du vent, empêchant le froid de vous glacer les os. Cette randonnée au bord du lac de Baldegg bénéficie elle aussi de telles conditions climatiques. Le point de départ est Hitzkirch (LU). Après avoir dépassé l’église baroque Saint-Pancrace et traversé la paisible petite vallée du Dünkelbach, on arrive au château de Heidegg. Mentionné pour la première fois en 1192, le bâtiment est plus récent. La tour, par exemple, date de la fin du XVIIe siècle. Le vignoble est aussi surprenant. Le lac et le climat doux lui sont favorables. Du château, le chemin descend vers Gelfingen et le lac de Baldegg. On marche à une petite distance de la rive en raison d’une ceinture d’arbres, d’arbustes et de roseaux. La randonnée se termine à l’école cantonale Seetal dont on ne peut manquer les imposants bâtiments. Mais avant cela, on peut jeter un coup d’œil au lac et à ses hôtes hivernaux. Une station ornithologique située à l’extrémité du lac en offre la possibilité. D’ici, il reste 200 mètres jusqu’à une impasse menant à l’école et à la gare de Baldegg Kloster.
Deux tours dans la campagne bâloise N° 2297
Häfelfingen, Bad Ramsach — Läufelfingen • BL

Deux tours dans la campagne bâloise

Depuis la tour panoramique du Wiseberg (BL), on a droit à une belle vue sur le Jura bâlois et soleurois vallonné et, plus loin, sur les Alpes: du Bachtel au Speer, des Mythen au Gurnigel en passant par le Hohgant et le Guggisberg. Par temps clair, cette randonnée offre une vue vraiment exceptionnelle. Le point de départ est Bad Ramsach, accessible en bus sur appel depuis Rümlingen. La gare de Rümlingen se situe au-dessus du village, mais l’arrêt de bus sur appel est en bas de la localité, juste en face de l’église. Depuis Bad Ramsach, le chemin monte par un versant montagneux, dans des forêts de hêtres, jusqu’à Hasmatt. Peu après, on atteint le point culminant de la colline de Wiseberg, à 1001 mètres d’altitude, et sa tour panoramique. On ne regrettera pas d’avoir gravi les 128 marches. Des panneaux panoramiques permettent de repérer les sommets. De retour à Bad Ramsach, on pourrait penser que la randonnée est terminée s’il n’y avait, non loin, le château de Homburg, dont les ruines méritent une visite. On marche à peine un kilomètre sur la route en direction de Läufelfingen avant de pénétrer à nouveau dans la forêt. Un beau chemin descend vers les ruines et la tour, la deuxième de cette randonnée. Läufelfingen est à deux pas.
Sous le Chasseral, au-dessus du brouillard N° 2296
Nods, école • BE

Sous le Chasseral, au-dessus du brouillard

L’hiver à Nods (BE) peut être magnifique, surtout lorsque le soleil brille et qu’un épais brouillard recouvre le Plateau. Au pied du Chasseral, une joyeuse animation règne alors parmi celles et ceux qui profitent du beau temps. La randonnée commence à la Route de Chasseral, qui monte tout droit vers le sommet. Après 400 mètres, la route se divise. À gauche, on peut faire de la luge et du ski. À droite, on rejoint le bout de la piste de ski de fond et le chemin de randonnée en raquettes, que l’on suit. Un bon quart d’heure plus tard, on le laisse sur la gauche et on continue tout droit sur la piste damée qui entre dans la forêt. À partir d’ici, le paysage est réservé aux adeptes de la randonnée hivernale. Une éclaircie dans la forêt permet d’admirer la couronne blanche des Alpes. La vue s’étend jusqu’au Mont-Blanc. Là, au bord du chemin, se trouvent des tas de bois couverts de neige. La forêt du Chasseral est exploitée, mais c’est aussi une zone de tranquillité pour la faune sauvage. Il ne faut donc pas quitter les chemins. À mi-chemin, le chemin de randonnée hivernale sort de la forêt et descend en pente douce vers Les Prés Vaillons, un large vallon situé entre le Chasseral et le Mont Suchet, par lequel le chemin retourne à Nods.
Petit circuit pour les adeptes du soleil N° 2295
Riggisalp (Bergstation) • FR

Petit circuit pour les adeptes du soleil

Le point de départ de cette paisible randonnée hivernale est le lac Noir, ou Schwarzsee, situé à 1045 mètres d’altitude dans les Préalpes fribourgeoises. En hiver, on ne voit pas grand-chose des eaux sombres qui, selon la légende, doivent leur nom au géant Gargantua qui y aurait lavé ses pieds sales. Une couche de glace blanche recouvre le lac. Lorsque les conditions le permettent, patineuses et patineurs glissent sur sa surface. Le lac Noir compte un petit domaine skiable familial, bien pratique pour cette randonnée hivernale puisque le télésiège permet de gravir les quelque 500 mètres de dénivelé jusqu’à la station supérieure de Riggisalp. D’ici, on descend d’abord le long de la piste de ski mais bientôt, le chemin de randonnée hivernale préparé bifurque et on ne voit bientôt plus les personnes qui pratiquent les sports d’hiver. À la place, on a droit à une vue fantastique en direction du col des Euschels, des Gastlosen, de la chaîne du Breccaschlund, mais aussi vers le Kaiseregg, l’alpage Salzmatt et la région de la Singine. Sur une colline ensoleillée, le sentier mène à une croix de montagne, puis revient en boucle au restaurant de montagne Riggisalp. Il ne reste plus qu’à commander la fondue.
Une boucle par un haut-plateau enneigé N° 2294
Engstligenalp • BE

Une boucle par un haut-plateau enneigé

Autrefois, le glacier descendait de l’Engstligenalp jusque dans l’Entschligetal (BE). En se retirant, il a laissé derrière lui un lac peu profond au milieu de montagnes aux noms aujourd’hui bien connus: Fitzer, Rotstock, Ammertespitz, Wildstrubel, Stäghore, Tierihöri, Chindbettihore, Tschingellochtighore et Vordere Loner. Mais le lac s’est asséché, cédant la place à une plaine verdoyante, aujourd’hui appelée Läger. En été, le bétail qui paît pendant la journée sur les prairies des versants montagneux aime y passer la nuit. En hiver, cependant, l’Engstligenalp est recouverte d’une épaisse couche de neige. Elle se transforme alors en un paysage blanc. Seuls les sommets des montagnes se détachent en noir sur le ciel bleu hivernal. C’est une belle aventure hivernale dont on peut profiter là-haut, sur l’Engstligenalp. Peu importe que ce soit à pied ou en raquettes. Les sentiers sont parfaitement préparés, comme l’agréable boucle Rüebi, un itinéraire court au pied du Fitzer, qui rejoint le circuit de randonnée Läger. Ce dernier franchit le plateau de l’Engstligenalp en passant devant le Grosse Lägerstei, situé à un peu plus de la moitié de la randonnée hivernale.
Quiétude et beau panorama dans le Val d’Illiez N° 2293
Val-d'Illiez, Frâchette • VS

Quiétude et beau panorama dans le Val d’Illiez

Cette belle randonnée hivernale offre une vue fantastique sur les Alpes vaudoises et les Dents du Midi. Les jours de semaine, il n’y a presque personne ici et on n’entend que le léger crissement de la neige sous ses chaussures. La randonnée commence au couvert de Frâchette, juste avant la station de sports d’hiver de Champoussin (VS). Le large sentier monte en pente douce à flanc de coteau. En face, le soleil et, à gauche, un superbe panorama sur les sommets enneigés des Dents du Midi. Des traces d’animaux se dessinent dans la neige, les oiseaux gazouillent doucement. Au premier croisement, on reste à gauche, mais le parcours est aussi conseillé dans le sens inverse. Après une heure environ, les toits enneigés du petit hameau de Crettet-Bornex apparaissent. À partir de là, on n’est plus très loin de la terrasse ensoleillée du restaurant Le Relais Panoramique. Il est temps de reprendre des forces avant d’emprunter le Pas de Croisette pour le retour. Le chemin passe sous le sommet de la Croix de l’Aiguille, puis descend sur une pente plus raide par une forêt ombragée et fraîche. On appréciera ici de disposer de bâtons. Vers la fin, le chemin du retour rejoint celui de l’aller et se termine au point de départ.
Le val de Ruz d’un bout à l’autre N° 2290
Grand-Chézar — Neuchâtel, Pont des Parcs • NE

Le val de Ruz d’un bout à l’autre

Grande vallée neuchâteloise à fond plat, le val de Ruz est bordé par deux chaînes montagneuses. La randonnée, qui la traverse de part en part, débute à Chézard-St-Martin. Par des chemins naturels, tracés à travers champs, elle rejoint le Bois d’Yé, près de la piscine. En 1968, cette dernière fut la première grande infrastructure de loisirs du val de Ruz. Le petit espace boisé comprend un sentier didactique consacré à la forêt neuchâteloise et de sympathiques aires de pique-nique. Bétonné, puis asphalté, le chemin conduit alors à Engollon et à son temple, où l’on peut admirer de belles fresques médiévales. Après la traversée du Seyon, principal cours d’eau de la vallée, on passe par Vilars pour atteindre la pente de Chaumont, au sud. De là, le regard se porte toujours sur les vastes champs du val de Ruz, mais aussi sur la chaîne nord où culminent le Mont Racine et Tête de Ran. Un chemin, à nouveau naturel, suit le bord de la forêt jusqu’au temple de Fenin, qui date probablement du 16e siècle. On plonge alors sur Valangin à travers la forêt, magnifique en automne. Au village, il est conseillé de quitter momentanément l’itinéraire pour admirer les bâtisses historiques: le bourg et ses deux rangées de maisons des 15e et 18e siècles, l’église bâtie entre 1500 et 1505, ainsi que le célèbre château du 13e siècle. La randonnée reprend à travers les gorges du Seyon. Un panneau signale des «passages difficiles». Par endroits, le sentier est étroit et suit une forte pente. Mais il s’élargit par la suite et l’on marche même sur un tronçon de voie romaine, avant de longer des falaises. La rivière est invisible, la route en contrebas est en revanche bien audible. Une dernière perle apparaît à la fin des gorges. Au Gor de Vauseyon, la rivière bouillonne entre les rochers et des roues à aubes rappellent que ce lieu abrita un moulin devenu l’hôtel-restaurant La Maison du Prussien.
Dans l’Auenschutzpark argovien N° 2289
Rottenschwil, Hecht — Waltenschwil, altes Schulhaus • AG

Dans l’Auenschutzpark argovien

L’Erdmannlistei est le point d’orgue de cette agréable randonnée d’automne. Situé sur une moraine au milieu de la forêt, entre Wohlen (AG) et Bremgarten, il est constitué de trois blocs erratiques imposants empilés les uns sur les autres. Une œuvre d’art de la nature. Les rochers proviennent du massif de l’Aar et ont été transportés des glaciers de l’Aar et de la Reuss au Plateau il y a des millénaires. La randonnée commence en bordure de Rottenschwil, au bord de la Stilli Rüss, le bras mort le mieux préservé de Suisse. Les personnes qui le souhaitent peuvent suivre un petit circuit de découverte avant de démarrer la randonnée proprement dite. Celle-ci mène au cœur du parc de protection des zones alluviales d’Argovie (Auenschutzpark Aargau). Sur un chemin de gravier, la randonnée suit d’abord une digue le long du lac Flachsee. Les ornithologues amatrices et amateurs trouveront leur bonheur dans cette réserve d’oiseaux migrateurs. Attention à ne pas oublier les jumelles! Près de Hermetschwil, il est conseillé de faire un petit détour au couvent bénédictin de Saint-Martin. Un sentier naturel continue à longer la Reuss – les feuilles bruissent, le soleil brille à travers la canopée automnale. L’air vibre au chant des oiseaux. A Bremgarten West, l’itinéraire passe devant la gare et suit la signalisation à travers le quartier, avant de s’enfoncer dans la forêt. Le chemin parsemé de racines prend de la hauteur en douceur. Enfin, il arrive à l’imposant Erdmannlistei et à de nombreux coins grillades. Le chemin de randonnée officiel est délaissé peu après pour suivre les indicateurs en direction du sentier Freiämter Sagenweg, qui démarre après l’idyllique étang forestier de Cholmoos. Il passe devant un enclos de daims, puis mène au paisible village de Waltenschwil, où se termine la randonnée.
Vers le centre géographique du Liechtenstein N° 2288
Steg FL, Tunnel • LI

Vers le centre géographique du Liechtenstein

Randonnée et mathématiques font bon ménage. Ces dernières permettent de calculer les temps de marche, la longueur des chemins et les dénivelés. Et grâce à elles, il est possible de déterminer le centre exact d’un pays et de s’y rendre. Par exemple celui de la principauté de Liechtenstein, que Georg Schierscher a calculé à l’occasion de l’«Année mondiale des mathématiques 2000». Un bloc erratique de 4,5 tonnes marque ce point sur l’Alp Bargälla, à 1721 mètres. Ses coordonnées? 760 361 / 223 297. La randonnée vers le centre géographique passe par le Plattaspitz, un sommet d’apparence banale qui offre une vue fantastique sur la principauté de Liechtenstein, les Alpes du Vorarlberg et la vallée du Rhin. La randonnée est très diversifiée bien que le temps de marche soit relativement court. Après le départ à Steg, le chemin s’élève rapidement jusqu’à l’auberge de montagne Sücka, actuellement fermée. Peu après, on atteint l’ancien tunnel qui, dès 1864, a considérablement facilité l’accès depuis la vallée aux villages de montagne de Steg et Malbun. On ne le traversera qu’au retour. Il faut d’abord monter au Plattaspitz, sur un chemin de plus en plus étroit. Le sommet, bien sécurisé par des chaînes, n’accueille que deux personnes à la fois pour admirer la vue. Il vaut la peine de faire une halte dans les beaux pâturages autour du col de Bargällasattel. Le détour depuis le col vers le centre géographique est bien signalé et on ne peut pas manquer le rocher imposant au milieu de l’Alp Bargälla. La randonnée sur le chemin du retour vers Steg est un pur plaisir. En traversant des forêts paisibles et en passant par le site Walser de Silum, on se trouve bientôt devant le vieux tunnel qui ramène du versant de la vallée du Rhin dans la vallée de la Samina et au point de départ de la randonnée.
Festival de tours dans les Alpes vaudoises N° 2287
Tête d'Aï • VD

Festival de tours dans les Alpes vaudoises

La randonnée en boucle de la Tour de Famelon fait la part belle aux curiosités géologiques. Le départ et l’arrivée se situent à la Tête d’Aï, que l’on atteint depuis la station de Leysin grâce à un télésiège. Depuis là, une route en graviers permet de rallier le lac de Mayen, où le refuge du même nom propose notamment fondues et bières belges, mais aussi des produits de la ferme en vente directe. Il faut suivre ensuite les panneaux indiquant «Tour de Famelon». En choisissant d’accomplir l’itinéraire dans le sens des aiguilles d’une montre, on accède après un temps au lac Segray, au pied de la Tour de Mayen. En prenant encore un peu de hauteur, la vue de profil de la tour, ainsi que de celle d’Aï un peu plus loin, avec la ligne de crête entre les deux, est magnifique. On poursuit ensuite en direction des Truex, où se dévoile une vue panoramique époustouflante. Commence alors une zone de lapiaz, ces formations karstiques qui donnent au paysage une ambiance lunaire. Ils se présentent comme des roches fissurées, avec des arêtes plus ou moins acérées. Il faut donc avoir le pied sûr et bien observer les marquages au sol, mais il est impressionnant d’imaginer les eaux ruisselantes façonner ce paysage pendant des siècles. Une fois le champ de lapiaz traversé, on arrive au pied de la Tour de Famelon, dont on fait le tour. Celles et ceux qui le souhaitent peuvent monter au sommet. Après avoir fini de la longer, on quitte le terrain rocailleux pour des chemins de pâturage. Le Chalet Les Fers permet de reprendre des forces, avant de rallier le point de départ de la randonnée. Sur ce dernier tronçon, on se retrouve à l’intérieur d’un vaste cirque rocheux, une vue encore une fois impressionnante, d’autant plus avec les couleurs de l’automne qui ornent arbres, arbustes et mousses.
Cueillette de ciboulette sauvage à Samnaun N° 2286
Alp Trida — Samnaun-Compatsch, Dorf • GR

Cueillette de ciboulette sauvage à Samnaun

Si l’on souhaite ramener un petit quelque chose de sa randonnée, l’Unter Malfrag, au-dessus de Samnaun, est le bon endroit, car c’est dans cette cuvette que pousse la ciboulette sauvage en juillet et en août. De loin, on voit déjà les parties de champs plus sombres vers le Zandersbach. Les conditions marécageuses sont idéales pour cette herbe aromatique. Pour la couper, il est préférable de se mettre pieds nus, le pantalon retroussé. Un couteau bien aiguisé est nécessaire pour ne pas arracher du sol le bulbe de la plante. La randonnée commence par une montée en téléphérique à Samnaun-Ravaisch, comprise dans la carte d’hôte. On s’élève vers l’Alptrider Sattl puis on redescend à l’Alp Trida. On grimpe ensuite à pied au Spatlasattel, nommé «Fuorcla» sur la carte. D’ici, on contourne la cuvette de la vallée d’Unter Malfrag. Comme on arrive sur le versant autrichien de la vallée, il faut avoir sa carte d’identité avec soi. Après la cueillette de ciboulette, on passe par le Matschiberlesattel pour rejoindre le Zanderstal. Le chemin est signalé en rouge-blanc-rouge, mais il faut parfois chercher un peu les balisages. Bientôt, on tourne sur une petite route d’alpage au revêtement naturel qui mène à la Fliesser Alpe en longeant un immense tapis de rhododendrons sur la droite et de nombreuses orchidées sur la gauche. On peut s’arrêter à la petite auberge et acheter du fromage d’alpage, que l’on paie en euros. La petite route continue à descendre dans des prairies fleuries. Peu avant la frontière suisse, plusieurs panneaux indiquent la direction de Bödra. En restant à la même altitude, on suit le chemin culturel vers Samnaun-Compatsch, non sans avoir jeté un coup d’œil à la dizaine de maisons miniatures que le chroniqueur du village Arno Jaeger a construites tout seul. Les maisonnettes, situées à l’extérieur, sont bien visibles.
Les sgraffites de la Basse-Engadine N° 2285
Sent, Sur En — Scuol, Bogn Engiadina • GR

Les sgraffites de la Basse-Engadine

Comme le gâteau aux noix, les sgraffites sont un symbole de l’Engadine. Ces figures et motifs mystérieux ornent les façades des imposantes maisons engadinoises, conférant un charme unique aux villages. Les sgraffites ne sont pas peints mais grattés dans le crépi à la chaux selon une technique traditionnelle qui fait partie du patrimoine culturel de la Suisse. Ils sont nombreux lors de la randonnée entre Sur En et Scuol, qui passe par Sent. Depuis le village de Sur En, le chemin mène au camping en franchissant l’Inn par le pont en bois couvert construit en 1868, suit la petite route naturelle pendant un quart d’heure jusqu’à la gravière, avant que le joli chemin de randonnée de montagne ne prenne le relais sur le versant sud rocheux de l’Inn. Les feuilles jaunes des bouleaux rivalisent d’éclat avec le soleil et la rivière, d’un bleu profond, s’étale au fond de la vallée. On peut penser, à La Fuorcha, que le village de Sent est déjà à portée de pied, mais c’est en fait la partie la plus difficile physiquement qui s’annonce avec la montée le long du torrent par le Val da Muglins. Le sentier étroit et raide serpente vers les hauteurs, et l’on aperçoit par endroits la haute église de Sent et les sommets environnants. Sent, avec ses ruelles étroites, sa grande fontaine et ses façades richement décorées, plaira aux randonneuses et randonneurs, tout comme la suite du parcours. Il descend sur d’agréables chemins naturels jusqu’à Scuol en passant par la ferme de Chauennas, en offrant une vue unique sur la vallée, l’Inn et les montagnes de la Basse-Engadine. Un coup d’œil en arrière permet d’admirer une dernière fois Sent, que le soleil illumine.
Boucle panoramique au-dessus de Ramosch N° 2284
Ramosch, Plaz • GR

Boucle panoramique au-dessus de Ramosch

Les épiceries de village luttent pour leur survie, tout particulièrement dans les régions de montagne. Or, pour les habitantes et habitants des localités concernées, ces magasins ont un rôle central: non seulement ils leur permettent de faire leurs courses sans avoir à trop se déplacer, mais ils maintiennent aussi le lien social. Menacé comme tant d’autres, le petit magasin d’alimentation de Ramosch a entamé une nouvelle vie en 2023, grâce à une collaboration étroite entre la population locale et les autorités communales de ce village de Basse-Engadine niché à 1233 mètres d’altitude. Les randonneuses et randonneurs attaquent les 400 mètres de montée relativement raide vers Vnà juste en face de l’épicerie Butia. Au besoin, le petit bus Ramosch–Vnà permet de s’économiser cet effort. Arrivé au hameau, il vaut la peine d’admirer les vieilles maisons en pierre décorées de sgraffiti. Puis les marcheuses et marcheurs s’engagent sur la Via Engiadina (itinéraire 87 de La Suisse à pied) en direction de Tschlin. Durant une bonne heure, ils suivent cet agréable chemin panoramique, qui offre une vue imprenable sur les sommets montagneux marquant la frontière entre la Suisse, l’Autriche et l’Italie. Plusieurs bancs invitent à faire une pause. Quant aux mayens de Chant Sura et, un peu plus loin, de Chant Dadaint, ils constituent de précieux témoins de l’agriculture traditionnelle de la Basse-Engadine. Au point 1731, il ne faut pas oublier de quitter la Via Engiadina et prendre le sentier pédestre redescendant en direction de Ramosch. Le village de Tschlin est bien visible sur la gauche, plus loin dans la vallée. Revenu à Ramosch, si l’horaire du car postal le permet, on sera bien inspiré de retourner à l’épicerie Butia, qui fait aussi office de café. L’occasion de savourer un cappuccino bien mérité et d’acheter une tourte aux noix à ramener en plaine.
Le brame du cerf dans le Val Mingèr N° 2283
Scuol, Val Mingèr — Tarasp, Fontana • GR

Le brame du cerf dans le Val Mingèr

Le Parc national suisse compte deux régions dans lesquelles on peut observer le roi des forêts. La plus célèbre est le Val Trupchun, facile à atteindre depuis S-chanf. Et la plus belle est le Val Mingèr, une haute vallée retirée au fond de l’Engadine. De mi-septembre à mi-octobre, les chances sont bonnes d’assister au rut du cerf, ou du moins d’entendre son brame. Et si ce n’est pas le cas, le paysage naturel intact avec ses forêts de pins, ses torrents de montagne et ses pics rocheux sauvages offre une belle consolation. De fin mai à mi-octobre, un car postal grimpe de la station thermale de Scuol dans le Val S-charl jusqu’à la bifurcation avec le Val Mingèr, ce qui évite de longs kilomètres de marche sur la route. A l’arrêt, le panneau indique «Sur Il Foss», un but intermédiaire de ce parcours. Le chemin de randonnée quitte la route et longe le cours d’eau dans le Parc national. En automne, dans les forêts de mélèzes et de pins du fond de la vallée et sur les versants du Piz Mingèr et du Piz dals Cotschens, les cerfs font bruyamment la cour aux biches. Il y aurait peut-être de meilleurs postes d’observation mais on ne peut pas quitter les sentiers dans le Parc national. Quant aux pique-niques, ils ne sont autorisés que sur les aires de repos prévues à cet effet. De plus, les chiens sont interdits d’accès. Le chemin s’élève constamment jusqu’au col de Sur il Foss, à 2316 mètres. C’est aussi la limite du parc. Derrière s’ouvre une autre magnifique vallée, le Val Plavna, où, contrairement au Val Mingèr, l’économie alpestre est présente. En suivant l’indicateur en direction de Tarasp Fontana, le chemin de randonnée passe devant l’Alp Plavna et redescend dans la vallée principale de l’Engadine. Un car postal relie Tarasp Fontana à Scuol.
Sur les traces des frères noirs dans le Val Verzasca N° 2282
Sonogno — Lavertezzo • TI

Sur les traces des frères noirs dans le Val Verzasca

Le livre «Les frères noirs» de Lisa Tetzner raconte l’histoire de Giorgio, originaire de Sonogno dans le Val Verzasca, et se fonde sur des faits véridiques. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, des enfants de familles très pauvres des vallées tessinoises étaient vendus à Milan pour y travailler comme enfants-ramoneurs, et c’est le sort que connut Giorgio. Il parvint par chance à fuir son triste destin et à revenir au Tessin, des années plus tard, en tant qu’instituteur. La randonnée qui part de Sonogno et longe la Verzasca suit les chemins empruntés par ces enfants-ramoneurs qui partaient à Milan. D’imposants blocs de roches lissés par l’eau sur la rive et dans le lit du torrent n’ont pas bougé depuis cette époque. Certains passages caillouteux recouverts de feuilles mortes exigent un pied sûr et de l’attention. Près de Lavertezzo, le but de la randonnée, le sentier passe sur le fameux pont en arc de pierre. Ses murs latéraux sont inhabituellement bas. Ils ont été volontairement construits à hauteur de genoux pour que les sacs de bât des ânes aient suffisamment de place. L’eau limpide sous le pont et les formations rocheuses spectaculaires sont des sujets de photo très appréciés.
Randonnée près de lacs et mélèzes lumineux N° 2281
Pontresina — Sils/Segl Maria • GR

Randonnée près de lacs et mélèzes lumineux

En 1929, Annemarie Schwarzenbach, alors âgée de 21 ans, décrivait ses sentiments pour une autre femme, dont elle était tombée amoureuse lors de ses vacances dans un hôtel de Saint-Moritz. Cette révélation sous forme littéraire, pour laquelle l’écrivaine faisait fi des normes sociales, n’a été publiée qu’en 2008, bien après sa mort, sous le titre «Voir une femme». Après de nombreux voyages, Annemarie Schwarzenbach s’établit en Engadine, à Sils-Baselgia, où elle mourut à l’âge de 34 ans des suites d’un accident de vélo. De la gare de Pontresina, la randonnée mène à travers le Stazwald jusqu’au Lej da Staz, d’une beauté presque irréelle. Les mélèzes colorés et les sommets environnants se reflètent dans ses eaux calmes. Chemin faisant, des mésanges noires et des mésanges huppées attirent l’attention et espèrent recevoir des noisettes. Elles ont l’habitude, depuis des générations, d’être nourries par l’homme dans cette région. En longeant des paysages marécageux aux couleurs automnales, tout près de Saint-Moritz, la randonnée se poursuit sur des chemins qu’Annemarie Schwarzenbach a certainement connus. Depuis les rives du Lej da Champfèr et du Lej da Silvaplauna, on aperçoit déjà Sils au loin.
Une zone de détente proche de Zurich N° 2280
Zollikerberg — Stettbach • ZH

Une zone de détente proche de Zurich

«Fremde Hände», le premier roman de Petra Ivanov, est le début d’une série mettant en scène le couple d’enquêteurs Flint et Cavalli. Dans le premier volume, l’enquête se déroule dans le milieu de la prostitution à Zurich, la relation complexe entre l’avocate de district et l’inspecteur de la police judiciaire venant s’ajouter à l’intrigue. La promenade commence au Zollikerberg, à la périphérie de Zurich. Après quelques pas seulement dans le quartier, en descendant vers le Wehrenbach, la ville semble déjà bien loin. La rencontre avec un éléphant dans le Stöckentobel est tout à fait inattendue. À la fin du XIXe siècle, la société d’embellissement de Zurich fit ériger cette sculpture dans le lit du ruisseau. Sur la rive, un foyer avec des sièges à l’abri des intempéries invite à la détente. Le chemin de randonnée monte au Lorenchopf en passant devant les installations sportives de Witikon. On doit à la même société d’embellissement la tour panoramique d’où l’on voit les Alpes, les Vosges et la Forêt-Noire. Il y a ici aussi des places accueillantes pour faire des grillades et des pique-niques. La descente passe par la forêt jusqu’à Gockhausen, lieu où se retire le couple d’enquêteurs Flint et Cavalli, et se termine à Stettbach.
De la région du Napf à l’Entlebuch N° 2279
Trub, Löwenplatz — Escholzmatt • BE

De la région du Napf à l’Entlebuch

«Giftnapf», écrit par Paul Wittwer et non traduit, se déroule dans les collines du Napf. C’est à la fois un roman policier et un roman du terroir. Lorsque le médecin du village de Trub meurt soudainement, un médecin assistant de Berne vient le remplacer. Il aspire à un peu de calme dans l’Emmental après quelques années de travail éprouvantes. Mais des événements étranges et des décès mystérieux le rendent méfiant et curieux, et le voilà bientôt lui-même en danger. La randonnée débute sur la place du village de Trub. Les lieux rappelleront quelque chose à celles et ceux qui ont vu «L’enfance volée» et «Les mamies ne font pas dans la dentelle», deux films tournés dans les environs. L’itinéraire longe brièvement la Trueb, puis monte par le Risiseggchnubel vers une large crête offrant une belle vue. Les fermes sont ici très éloignées les unes des autres, ce qui était un avantage pendant la persécution des anabaptistes. Sur le territoire de la commune de Trub, des paysans furent en effet nombreux à cacher des adeptes de ce mouvement. Peu avant Bock, le point culminant de la randonnée, le chemin passe du canton de Berne à celui de Lucerne. La descente vers Escholzmatt offre une belle vue sur les Alpes et sur le sommet Beichle tout proche.
Ambiance mystique en passant par la Homberglücke N° 2278
Hauenstein, Löwen — Olten • SO

Ambiance mystique en passant par la Homberglücke

Dans son recueil de nouvelles, «Le roi d’Olten», Alex Capus fait une déclaration d’amour à sa ville. Son ouvrage décrivant les jolis coins, les odeurs de chocolat, la population attachante mais lunatique de la petite cité, sans oublier le roi d’Olten, un chat noir, a été un vrai succès de librairie. L’itinéraire pédestre part de Hauenstein et suit une courbe panoramique en passant par les hauteurs de Challhöchi, Homberglücke et Rumpelhöchi, avant de descendre à Olten, où se déroulent les histoires de Capus. Il est impératif de vérifier avant la randonnée si le chemin est praticable près de la place de tir de Spittelberg. La descente par la forêt requiert un pied sûr et de la prudence, le sol étant jonché de feuilles mortes. Le chemin de randonnée traverse des quartiers verdoyants puis rejoint la vieille ville d’Olten, où le roi se faisait courtiser, fréquentait les restaurants et s’offrait des siestes réparatrices dans les librairies et des bureaux. Ses sujets ont érigé un monument à la mémoire du chat aujourd’hui décédé. Pour l’admirer, le parcours dévie brièvement du chemin officiel. On rejoint ensuite la gare en quelques minutes en franchissant un vieux pont en bois.
Forêts colorées et roches de molasse N° 2277
Hindelbank, Post — Schönbühl • BE

Forêts colorées et roches de molasse

Dans le roman en allemand de Christine Brand «Kalte Seelen», une journaliste se fait enfermer dans l’établissement pénitentiaire de Hindelbank pour un reportage. Lors de ses recherches, elle découvre de sombres secrets qui sont aussi liés à son propre passé. Peu après le début du parcours à Hindelbank, le chemin passe devant les clôtures de l’unique prison pour femmes de Suisse alémanique. Chaque année, la cour du château baroque accueille le vendredi et le samedi précédant le premier dimanche de l’Avent un marché de Noël ouvert au public. Par des champs puis dans la forêt, l’itinéraire mène à la colline de Mooshubel. Devant les sommets alpins visibles au loin se dresse sur l’autre versant de la vallée l’établissement pénitentiaire de Thorberg, destiné aux hommes. Près de Krauchthal, joliment situé dans la vallée du Chrouchtalbach, se dressent de remarquables falaises. Le matériau de construction de la collégiale de Berne a été extrait de carrières de molasse de la région. Si l’on a assez marché sur un revêtement dur, on peut terminer la randonnée à Krauchthal ou à Hub, ou poursuivre par de petites vallées marquées par l'ère glaciaire, le long de forêt colorées, jusqu’à Schönbühl.
Les gorges de Douanne, près du lac de Bienne N° 2276
Twann, Bahnhof — Twann • BE

Les gorges de Douanne, près du lac de Bienne

Pour son premier roman policier, «Le juge et son bourreau», Friedrich Dürrenmatt trouva les lieux parfaits dans la région dans laquelle il vivait, au bord du lac de Bienne. Des scènes dramatiques se déroulent à Douanne, Lamboing et Gléresse entre le commissaire Bärlacher et son adversaire Gastmann. Les frontières entre le bien et le mal s’estompent alors. La randonnée débute à Douanne et traverse les charmantes gorges du même nom et ses formations rocheuses impressionnantes. On y voit de petites cascades et des arbres recouverts de mousse. La commune prélève la modeste somme de deux francs à l’entrée des gorges, qu’elle consacre à l’entretien du chemin de randonnée. Après la montée, on voit sur le plateau au pied du Mont Sujet le village de Lamboing, où le commissaire, lors de ses recherches, est mordu par un chien de garde. Après Prêles, le chemin pénètre à nouveau dans la forêt, passe près de la Fontaine de Velou, entourée de légendes, puis descend vers La Neuveville. Le parcours suit le Chemin de Saint-Jacques et offre de belles vues sur le lac de Bienne, jusqu’aux Alpes. Il passe par le vignoble aux teintes dorées, puis près de l’église de Gléresse, appréciée comme lieu de mariage, avant de rejoindre Douanne.