Randonner en Suisse centrale • Suisse Rando Home

193 entrées ont été trouvées
Randonnée vers le col du Klausen N° 1997
Urnerboden, Dorf — Linthal, Bergli • UR

Randonnée vers le col du Klausen

La randonnée débute à l’Urnerboden, le plus grand alpage de Suisse. Les amateurs de polars reconnaîtront les lieux de la première saison de la série télévisée «Wilder». Sur la première moitié, on longe le ruisseau Fätschbach, en ayant toujours sous les yeux, à gauche, l’étonnante chaîne des Jegerstöck. A la fin de l'automne, des flaques d’eau gelée donnent envie de faire craquer leur surface ou de jouer à la pétanque avec des cailloux. Par temps chaud, on peut barboter à certains endroits et faire des grillades. Après un court tronçon sur la route du col du Klausen, on monte par un sentier dans la forêt. Le sol couvert de verdure évoque une forêt enchantée. Il est souvent difficile de repérer le bon chemin, mais si les enfants s’improvisent détectives, ils le trouveront grâce au balisage. Le chemin traverse deux fois la route du col puis descend par de belles prairies. On a devant soi le panorama impressionnant d’une partie de la vallée de Glaris. Un détour par la cascade rugissante de Berglistüber est incontournable. Son chemin d’accès a été rénové grâce au prix d’encouragement Poste 2021. Vers la fin de l’automne, il vaut mieux faire le parcours dans le sens inverse, le haut plateau de l’Urnerboden n’étant au soleil qu’à partir de midi.
Balade sportive vers la Musenalp N° 1979
Buochs, Post — Musenalp • NW

Balade sportive vers la Musenalp

A préciser d’emblée: cette randonnée alpine ne convient qu’aux personnes sportives et non sujettes au vertige. Que celles-ci en profitent, car la montée d’environ trois heures de Buochs au Guberntossen s’effectue sur la crête, près du ciel! Une première pause s’impose au refuge Ribihuisli: construit en 1914, il est en bois du sol au toit. Les parois en bardeaux sont décorées de bois de cerfs, même les gouttières sculptées sont en bois et la porte est ornée d’un motif de branches. Du Ribihuisli à l’arête, le balisage blanc-bleu-blanc est justifié. Les endroits les plus exposés traversant le Gitzitritt, la bande rocheuse située à 1400 m d’altitude, sont toutefois sécurisés par des câbles en acier. Peu après le Guberntossen, la vue s’ouvre sur le lac des Quatre-Cantons et le panorama montagneux. Mais l’ascension du Buochserhorn se mérite avec 250 mètres de dénivelé supplémentaires. Une longue pause permettant d’admirer la vue est conseillée avant la deuxième partie très attrayante de la randonnée. Après une courte descente vers le Bleikigrat, on atteint les Rätzelen, le deuxième passage balisé en blanc-bleu-blanc. Il est possible de l’éviter en empruntant, plus bas, un chemin de randonnée de montagne. Sur le sentier alpin, la randonnée ressemble à de l’escalade légère: les mains sont toujours en action, c’est un plaisir de grimper et d’anticiper! Les 20 dernières minutes vers la Musenalp mènent par une prairie vers la deuxième croix de sommet de la journée. La célèbre croûte au fromage de la buvette d’alpage se déguste idéalement sur la terrasse.
Cinq remontées, une randonnée N° 1978
Wolfenschiessen • NW

Cinq remontées, une randonnée

La tradition des petites remontées mécaniques de Nidwald est plus que centenaire. Le canton en a compté jusqu’à une quarantaine, contre 23 aujourd’hui. C’est souvent le seul moyen pour relier les fermes ou les alpages à la vallée. Cette randonnée permet d’en emprunter cinq. De l’une à l’autre, à pied et par de beaux sentiers, on franchit un dénivelé d’un peu plus de 1000 mètres à la montée, un peu moins à la descente. Le tour des cinq téléphériques débute par un trajet dans la Brändlenbahn. A sa station supérieure, on suit un chemin carrossable puis un sentier dans la forêt vers Oberrickenbach. A la ferme Schiltli, le chemin monte par les pâturages à Schmiedsboden. Ce domaine n’est desservi que par un téléphérique, qui descend à Oberrickenbach. On emprunte la route jusqu’au hameau de Fell, dans la vallée. Sur la gauche, à côté de la station inférieure de l’installation de la Bannalp, un autre monte au domaine d’Oberspies, où l’on s’assied dans l’installation à ciel ouvert pour l’Alp Sinsgäu. Vient ensuite la pièce maîtresse de la randonnée: à l’alpage de Widderen, le chemin longe les flancs abrupts du Brisen sur la gauche, puis monte en zigzags jusqu’à l’arête. De retour à l’embranchement, on descend vers le Haldigrat et le télésiège jusqu’à l’Alpboden. L’indicateur suivant est placé à la lisière de la forêt, au-dessus de la station inférieure. Suivre la route forestière jusqu’à la bifurcation «Hütti», où l’on emprunte la route de gauche dans la forêt. La route redevient un sentier qui ramène au Brändlen et à son téléphérique.
Sur les alpages d’Emmetten N° 1981
Niederbauen — Stockhütte (Bergstation) • NW

Sur les alpages d’Emmetten

Les petites cabines bleues mènent d’Emmetten à la terrasse panoramique de l’alpage de Niederbauen. Celui-ci se compose de cinq terrasses, dont trois produisent et vendent un fromage savoureux. La vue depuis Niederbauen est splendide. La masse rocheuse du Fronalpstock, en face, est majestueuse, le lac d’Uri scintille et la crête d’Oberbauen, but de la randonnée, semble toute proche. Depuis la station supérieure et son auberge, l’itinéraire emprunte une large route d’alpage jusqu’à la bifurcation vers l’alpage Tritt, disposant d’une petite auberge (Tritthütte) qui offre une dernière occasion de déguster un café avant de poursuivre l’ascension du Niderbauen-Chulm. La vue sur les montagnes et le lac porte à 360 degrés, embrassant le Bristen uranais et, à l’arrière, les Mythen, le Rigi et l’Oberbauen. La randonnée continue sous les falaises de l’Oberbauenstock, puis redescend vers le Hundschopf (tête de chien), traverse l’alpage de Niederbauen avant de gravir le Faulberg, de l’autre côté; commence alors le sentier d’observation du gibier, que les randonneurs suivent jusqu’à Wandeli en passant par l’alpage d’Oberbauen. A Wandeli, où se trouve une petite cabane avec des bancs, des tables et un foyer, l’itinéraire oblique à droite. Il mène à travers bois et enjambe des lits de cours d’eau sauvages jusqu’à l’alpage Isital. Peu après, le chemin bifurque à droite. Il prend la direction de Rinderbüel et de l’auberge de montagne Stockhütte, de sa grande place de jeux et du téléphérique du même nom, lequel permet aux randonneurs de redescendre vers la place du village d’Emmetten. Il est exploité sans interruption jusqu’à 17h00.
La crête de Wirzweligrat N° 1980
Grafenort — Wirzweli • NW

La crête de Wirzweligrat

Trois trajets en téléphérique en une seule randonnée. Voilà qui aide grandement à convaincre les enfants de partir en randonnée. D’autant plus que deux d’entre eux sont dotés de petites cabines qui leur garantiront des sensations fortes. La randonnée commence à Grafenort et longe le cours d’eau Engelberger Aa pendant une vingtaine de minutes. Les premières cabines mènent à Bielen, d’où les randonneurs peuvent admirer les parapentistes qui s’élancent dans les airs. La randonnée suit le flanc, parfois raide et majoritairement boisé, de la vallée en restant sur les hauteurs jusqu’à Hinterdiegisbalm et la station intermédiaire du second téléphérique. Les randonneurs l’empruntent pour rejoindre la station supérieure d’Oberalp. Pour les petits téléphériques, il est important de prévoir le montant exact en monnaie. Depuis Oberalp, le chemin grimpe à travers un pré pentu qui se prête parfaitement à une pause pique-nique pour profiter de la vue. Une fois en haut, l’itinéraire rejoint Gummenalp et les randonneurs qui le souhaitent peuvent redescendre à Wirzweli en cabine. Les autres peuvent continuer jusqu’à la croix qui se dresse sur le Gummen. Le chemin longe ensuite la crête de Wirzweligrat en traversant la forêt et n’est jamais exposé. Les plus courageux suivront le petit sentier de terre battue au point 1510 pour s’allonger et jeter prudemment un œil par-dessus la crête. Au bout de celle-ci débute une petite route d’alpage au revêtement naturel qui conduit à la station supérieure de Wirzweli. Les enfants peuvent alors grimper dans la cabine et profiter d’une dernière descente.
La vallée sauvage de l’Erstfeldertal N° 1983
Bodenberg — Erstfeld • UR

La vallée sauvage de l’Erstfeldertal

La vallée sauvage de l’Erstfeldertal est impressionnante. Les 300 chèvres qui passent l’été sur l’alpe Chüeplangg sont elles aussi sauvages. Pendant la journée, les bergers les amènent sur les névés où poussent de délicieuses herbes. Leur fromage de chèvre est excellent. A ne pas manquer: une baignade dans le lac de tourbière Fulensee, situé sous la cabane Kröntenhütte. La randonnée mène vers un panorama alpin grandiose. Elle débute à Bodenberg, accessible en taxi alpin. D’ici, le chemin de la vallée suit le ruisseau Alpbach jusqu’à Mettlen, puis bifurque à droite dans la forêt féerique Sulzwald. Une passerelle permet de traverser le ruisseau juste après la petite alpe. Le chemin monte ensuite en suivant le ruisseau. S’en suit la raide montée vers l’alpe Chüeplangg, où paissent des chèvres. Ensuite, le chemin passe près d’une imposante cascade haute de 100 m. Peu avant la fin de la vallée, le chemin oblique abruptement et monte vers le lac de tourbière Fulensee. L’eau est chaude et invite à la baignade. Au bord du marais se trouve la cabane Kröntenhütte, perchée sur un rocher. Les randonneurs ne souhaitant pas grimper vers la cabane se trouvent alors au point le plus haut de la randonnée (point 1885). Le chemin pentu descend la vallée, par monts et par vaux, jusqu’au point 1332. Le randonneur bifurque alors à gauche en direction du petit alpage, emprunte la passerelle pour traverser le ruisseau et se dirige vers l’aval de la vallée via Oberberg et Rüteli. Il arrive ensuite au hameau Wilerli et prend le petit téléphérique rouge pour descendre vers la vallée de la Reuss. De la station inférieure, il reste une demi-heure de marche en amont le long de la rivière pour arriver à Erstfeld.
Le long du lac jusqu'à la Hohle Gasse N° 1987
Risch, Dorf — Küssnacht am Rigi • ZG

Le long du lac jusqu'à la Hohle Gasse

Ce cimetière est peut-être le mieux situé de Suisse. En descendant du bus à Risch, il ne faut que quelques minutes pour rejoindre la chapelle de la paroisse Sainte-Vérène, entourée d’un petit cimetière. D’ici, la vue sur le lac de Zoug est splendide. Quelques bateaux glissent calmement sur l’eau, les oiseaux gazouillent, les moutons bêlent. On ne saurait imaginer un lieu plus paisible. Le sentier s’éloigne du lac, passe derrière les premières villas et pénètre dans la forêt, où le chemin monte un peu au niveau de ce que l’on appelle le Chilchberg, avant de traverser de vertes prairies. Le chemin se dirige brièvement vers l’autoroute mais bifurque ensuite vers le lac. Des fermes traditionnelles en bois superbement décoré côtoient d’imposantes villas. En direction d’Itelfingen, les maisons redeviennent plus modestes avant que l’on n’atteigne la presqu’île de Chiemen. Ici, tous les efforts sont récompensés. Le sentier qui longe le lac porte à juste titre le nom de «Wurzelweg» (chemin des racines). Il s’agit d’un ancien chemin romantique, des fois un peux rocheux, disposant de plusieurs jolis sites de grillades et de lieux de baignade protégés. A Baumgarten, on quitte le sentier et on peut encore se restaurer au «Baumgärtli» avant de parcourir le reste de la randonnée sur des petites routes goudronnées. En passant par Immensee, on arrive à la Hohlen Gasse. Avec un peu de chance, on apercevra encore le Rigi avant d’arriver à la gare de Küssnacht am Rigi. Si l’on a assez marché, on empruntera le bus à la Hohle Gasse.
Dans la région de l’éboulement de Goldau N° 1963
Arth-Goldau • SZ

Dans la région de l’éboulement de Goldau

Le 2 septembre 1806, 30 à 40 millions de mètres cubes de roche se détachent du Rossberg et s’effondrent dans la vallée. Trois villages détruits, 457 victimes. Deux siècles plus tard, les traces de la catastrophe sont encore bien visibles: ligne de rupture au sommet du Gnipen, blocs de pierre et rochers sur la pente et éboulis en bas de la vallée, où se trouve aujourd’hui le parc naturel et animalier de Goldau. L’itinéraire quitte la gare d’Arth-Goldau pour suivre le chemin de randonnée vers Härzigwald. Il traverse une zone urbaine et monte sur une pente de plus en plus raide. Ici et là, on voit depuis la forêt le Rigi et le lac de Zoug. Au printemps, le tapis de feuilles vertes et le parfum intense de l’ail des ours sont un enchantement pour la vue et l’odorat. Le point culminant est atteint à tout juste 1000 mètres d’altitude. On entre alors latéralement dans la zone de l’éboulement. Un panneau rappelle l’événement de 1806 et les victimes. Les amateurs de botanique peuvent faire ici une courte boucle supplémentaire pour découvrir peut-être un sabot de Vénus, l’une des plus belles orchidées. Dans la descente, le chemin serpente à travers de gros blocs de roche en direction de Goldau.
Vue étendue sur l’arrière-pays lucernois N° 1931
Wauwil — Alberswil, Dorf • LU

Vue étendue sur l’arrière-pays lucernois

C’est ici que le canton de Lucerne est le plus large. Là où, autrefois, il y avait un lac, asséché au milieu du XIXe siècle, s’étend aujourd’hui l’immense plaine du Wauwilermoos. Une partie de cet ancien site marécageux, devenu terre agricole, est une réserve d’oiseaux d’eau et de migrateurs d’importance nationale. Une tour d’observation offre une bonne vue d’ensemble. Depuis le château de Kastelen, la vue sur la région est encore plus étendue. La randonnée entre Wauwil et Albersil passe près de ses ruines. Chemin faisant, on admire le Rigi et le Pilate, et, en arrière-plan, les sommets des Alpes glaronnaises, uranaises et bernoises. L’itinéraire traverse d’abord le Wauwilermoos jusqu’à Schötz, puis passe par des prairies légèrement vallonnées jusqu’à la colline boisée du château. L’ancienne fortification, lieu de résidence des comtes de Kyburg, fut endommagée pendant la guerre des paysans puis tomba en ruine. Le site a été restauré au tournant du millénaire. A cette occasion, une tour d’observation en acier a été intégrée à l’édifice en pierre. De sa plateforme supérieure, une vue spectaculaire s’ouvre, au-delà des remparts, sur le Wauwilermoos et les Alpes.
Randonnée en boucle et vue sur le lac N° 1905
Flüeli-Ranft, Dorf — End point • OW

Randonnée en boucle et vue sur le lac

De Flüeli-Ranft, le chemin s’élève au-dessus de la gorge de la Grosse Melchaa jusqu’au Hohe Brücke, le plus haut pont couvert en bois d’Europe. De l’autre côté, des petites routes et des sentiers montent vers le charmant haut-plateau de Béthanie, site d’un monastère de sœurs dominicaines. Le lieu offre un très beau coup d’œil sur le lac de Sarnen et les montagnes environnantes. Par St. Niklausen, on arrive à la chapelle Müsli, d’où un nouvel escalier, glissant par temps humide, descend en contours à la Grosse Melchaa. Après les intempéries de 2005, le fort glissement de la pente raide avait nécessité la construction d’un nouveau tracé. Le pont en acier bâti en 2017 au-dessus du torrent remplace un pont en bois arraché lors des crues. Ainsi, la partie historique du sentier, par laquelle passent les itinéraires nationaux Via Jacobi et Trans Swiss Trail, est à nouveau accessible aux pèlerins et aux randonneurs. De la chapelle inférieure du Ranft, on rejoint en quelques pas la chapelle supérieure où, au XVe siècle, l’ermite et conseiller Nicolas de Flüe vécut dans une cellule. Un chemin en zigzags remonte depuis ce lieu propice à la contemplation vers Flüeli-Ranft et la civilisation.
Sites marécageux au col du Glaubenbielen N° 1908
Glaubenbielen — Flühli LU, Post • LU

Sites marécageux au col du Glaubenbielen

Entre l’Entlebuch lucernois et le canton d’Obwald s’étendent les plus vastes sites marécageux de Suisse, que cette randonnée traverse. Du col du Glaubenbielen, à la frontière cantonale, après un court tronçon sur un revêtement dur, un sentier passe au milieu de superbes marécages peuplés ici et là de quelques pins et épicéas. La vue est magnifique: ici, la chaîne du Rothorn de Brienz, derrière laquelle on reconnaît les Alpes bernoises, là, les Alpes de Suisse centrale avec le Titlis et l’impressionnant Schlossberg, ou, plus bas, la vallée du lac de Sarnen et le Stanserhorn pointu à l’arrière. A partir du Sattelpass, le chemin de montagne descend par endroits très abruptement vers les gorges du Rotbach et du Seebach. Le lieu est sauvage, la forêt escarpée et les torrents écumants. Pas étonnant que le vieux pont en bois ait subi des dégâts lors d’inondations et de glissements de terrain. Le nouveau pont suspendu, de 62 mètres de long et 40 mètres de haut, offre une traversée sûre et de belles vues à pic sur le Chessiloch. Au bout du pont, un détour vers la cascade du Chessiloch s’impose. Il ne reste ensuite plus qu’à rejoindre tranquillement Flühli, en partie sur un revêtement dur.
Göscheneralp par le Lochberglücke N° 1890
Tiefenbach (Furka) — Göscheneralp, Dammagl. • UR

Göscheneralp par le Lochberglücke

40 étapes, 53 000 mètres de dénivelé, 360 kilomètres: pas de doute, l’Urner Alpenkranz fait partie des chemins de grande randonnée les plus spectaculaires de Suisse, voire d’Europe. Il révèle toute la diversité du canton, des zones préalpines aux paysages de rochers, d’éboulis, de neige et de glaciers. Ce sont les propriétaires des cabanes et auberges qui ont mis sur pied l’Urner Alpenkranz. En 2017, les Urner Wanderwege lui ont donné une nouvelle vie. Il n’est pas nécessaire d’effectuer les 40 étapes en une fois. Il est possible d’effectuer des randonnées d’une journée, par exemple de la route du col de la Furka à Göscheneralp. L’itinéraire traverse le Lochberglücke: de catégorie T4, c’est une randonnée alpine difficile. Le chemin est escarpé, exigeant et demande un bon sens de l’orientation, car on cherche souvent un sentier en vain, grimpant sur des rochers et traversant des névés. Le début est toutefois facile. On atteint la cabane Albert-Heim en suivant un solide chemin et en admirant les nombreux sommets glacés de 3000 m, les ruisseaux sauvages et les cascades. Peu après, les choses sérieuses commencent avec le balisage blanc-bleu-blanc. Le chemin n’est jamais dangereux, mais il faut souvent s’aider de ses mains. Le paysage de haute montagne récompense tous les efforts. Après avoir parcouru la longue, abrupte et glissante descente entre le lac Älprigensee et Älprigenplangge, le dernier tronçon longeant le lac de barrage de Göscheneralp ressemble presque à une promenade de santé.
L’Entlebuch par champ, forêt et prairie N° 1777
Finsterwald b. Entlebuch • LU

L’Entlebuch par champ, forêt et prairie

L’Entlebuch est composé à 97 % de forêts, de marais et de surfaces agricoles. Seuls 3 % de sa surface totale sont habités. En outre, plus de la moitié de la biosphère UNESCO de l’Entlebuch est une réserve naturelle, permettant ainsi à la nature de se développer en toute quiétude. Les différentes caractéristiques des sols assurent aussi la diversité incomparable de la flore et de la faune. Rien d’étonnant à ce qu’on soit ici envahi d’une sensation de calme et qu’on puisse apprécier la nature dans toute sa richesse. Il suffit de quitter l’arrêt de bus Entlebuch, Kirche Finsterwald pour plonger déjà dans ce merveilleux monde apaisant. Le chemin de randonnée pédestre longe des prairies fleuries, des forêts et passe occasionnellement à côté de fermes isolées. C’est une randonnée des sens: l’ail des ours qui poussent en bordure de chemin vient chatouiller les narines. À la fin de l’été, les myrtilles invitent à une cueillette impromptue. Le chemin monte et descend légèrement, mais constamment. Il existe quelques rares passages plus raides, où il faudra avoir le pied sûr. Toute l’énergie peut ainsi être consacrée à l’admiration de la nature, en particulier du panorama qui se dessine après l’Alpiliegg. Il est ici possible de raccourcir la randonnée en allant directement au but intermédiaire de la ferme Dietenwart-Gräben. Les randonneurs qui ne veulent rien rater du paysage vallonné et idyllique de l’Entlebuch, qui resplendit de couleurs particulièrement vives au printemps, suivent ici le panneau indicateur en direction de Schwarzenberg. La marche se poursuit à travers champs et longe des ruisseaux parfaits pour un bain de pieds rafraîchissant. Un dernier petit tronçon plus raide vient clore le circuit, mais la destination est alors quasiment atteinte, après une belle randonnée d’environ cinq heures.
Randonnée en famille à Engelberg OW N° 1877
Fürenalp — Engelberg, Fürenalpbahn • OW

Randonnée en famille à Engelberg OW

Ce village est mythique grâce sa longue tradition de fromages. C’est ici que se situe l’Alpkäse-Trail sur lequel on croise huit fromageries dans lesquelles on peut tout apprendre sur le fromage et sa fabrication. A l’alpage Surenen par exemple, on peut découvrir comment Florian Spichtig produit son fromage primé avec beaucoup de passion. Dans la vidéo de cette proposition de randonnée, il séduit petits et grands avec sa délicieuse production. La randonnée sur l’Alpkäse-Trail offre un décor aussi magnifique que spectaculaire, à l’instar de l’étape adaptée aux familles entre la Fürenalp et l’Alp Surenen. Pour que la randonnée soit plaisante même pour les plus petits, on conseille d’emprunter, entre Usser Äbnit et Stäfeli, un des « Buiräbähnli » si typiques de la région. Ceux qui préfèrent marcher, suivent les panneaux indicateurs vers Usser Äbnet et Stäuber. D'ici, le chemin redescend agréablement le long du cours d’eau Stierenbach. Le long du chemin se trouvent les auberges de montagne Stäfeli et Alpenrösli, puis, le cours d’eau change de nom. Il vous restera certainement suffisamment de temps pour plonger les pieds dans la rivière froide ou construire un cairn au bord de l’Aa d’Engelberg. La marche se poursuit jusqu’à la station inférieure du téléphérique de Fürenalp où l'on peut prendre le bus-navette gratuit jusqu'au centre d'Engelberg.
Les charmes de l’Entlebuch N° 1871
Schüpfheim, Landbrücke — Escholzmatt • LU

Les charmes de l’Entlebuch

La randonnée commence par la traversée de la Petite Emme par le pont Landbrücke à Schüpfheim. Après 300 mètres sur la route principale, une légère montée, à droite, mène à travers un charmant paysage vallonné. D’abord sur un revêtement dur, comme sur plusieurs autres tronçons de la randonnée, puis, après avoir pris à droite, en longeant l’orée du bois. Dans la forêt Luswald, la lumière perce à travers les arbres et met en valeur, entre deux ombres, le vert clair de la mousse. Un peu comme si la nature plaçait ses charmes sous le feu des projecteurs. Et ce que l’on voit est non seulement beau, mais aussi bon, aux dires et faires du chef étoilé Stefan Wiesner d’Escholzmatt, friand d’expérimentations. Dans ses plats, il mélange mousse, lichen, écorce, et tout ce que la nature de l’Entlebuch a à lui offrir d’autre. Dans le hameau de Brand, le ruisseau montre le chemin. Un sentier forestier en copeaux de bois serpente ensuite à travers les arbres. Les randonneurs approchent cette contrée avec sérénité. Mais aussi avec respect, en gardant à l’esprit qu’ils traversent un garde-manger ainsi qu’une réserve de biosphère protégée par l’UNESCO. A mi-chemin, le sentier devient escarpé: des marches descendent par endroits jusque dans les gorges où coule la Bocke. Dans la tourbière de Tellenmoos, la vue s’ouvre au loin et sur le paysage karstique préalpin de la Schrattefluh. Après la forêt Tällemooswald, on atteint une grande place de grillade avec un couvert. On parvient finalement à Escholzmatt en traversant des champs, des routes et des quartiers résidentiels. Pour goûter la saveur de l’Entlebuch, rendez-vous dans le magasin de la biosphère à la gare.
Autour du Rämisgummehoger N° 1859
Wiggen, Egghus • LU

Autour du Rämisgummehoger

Rämisgummen. A l’évocation de cette colline à la frontière entre l’Emmental bernois et l’Entlebuch lucernois, les amoureux de la nature bourdonnent de plaisir. Au printemps, à partir de mars, le Rämisgummehoger est tapissé de crocus. Il y en a tant que l’on ne sait plus où regarder. Les humains ne sont pas les seuls à être attirés par ces fleurs au tube évasé: les abeilles aussi raffolent des crocus, les premières fleurs à éclore dans l’année. Elles représentent un aliment copieux essentiel pour les insectes, disponible tout au long de l’année. Dans les fleurs, les abeilles recueillent le pollen pour nourrir leurs petits et le nectar pour leur propre énergie. En outre, elles fécondent 80% de nos plantes alimentaires et à fleur, nous permettant de bénéficier d’une table garnie de fruits, de légumes et de baies. Pour que cela perdure, les abeilles ont besoin de notre contribution, telle que des prés fleuris et des jardins désordonnés. Le Rämisgummehoger n’est pas si simple d’accès, surtout lorsque l’on part de Wiggen, côté lucernois. Il faut gravir deux fois le Binzberg, au début et à la fin du circuit. C’est un passage obligé pour atteindre Schärligbad, départ de la randonnée. Ce dernier mène au restaurant de montagne du Geisshalden sur des hauteurs panoramiques et au-devant d’imposantes fermes, avant de rejoindre les prés semés de crocus du Rämisgummehoger. La plupart des fleurs ne poussent pas là, mais sur les prés du Hinterrämisgummen, à une vingtaine de minutes de marche. En passant par le Pfyffer et le Balmegg, après une descente abrupte dans la forêt, on rejoint Schärligbad et la boucle est bouclée. Il faut toutefois encore rendre une deuxième visite au Binzberg pour terminer la randonnée.
Le Wildspitz en fleurs N° 1860
Steinen — Sattel-Aegeri • SZ

Le Wildspitz en fleurs

Jadis, une mer d’arbres fruitiers s’étendait entre Steinen et le Lauerzersee. Ce devait être magnifique! Mais l’urbanisation et l’élevage de bétail ont causé la disparition des arbres. Les milieux politiques ont aussi leur part de responsabilité. La production d’eau-de-vie était trop importante, et sa consommation encore plus. Ainsi, il ne reste aujourd’hui plus que quelques îlots de vergers qui fleurissent en avril. Leur visite au cours d’une randonnée de montagne vaut toutefois la peine. A la gare de Steinen déjà, les marcheurs peuvent s’émerveiller devant les cerisiers et les pommiers en fleurs. Après les premiers 400 m sur le trottoir, le randonneur oblique à droite et entre dans la forêt pour monter en direction de l’école de logopédie Steinen. Le sentier à suivre est le second sur la droite. Il convient d’être attentif quelques mètres, afin de ne pas manquer le chemin sur la droite. Celui-ci quitte bientôt la forêt et mène entre des arbres fruitiers en fleurs. Après un bref tronçon sur la route, le randonneur remonte par un chemin naturel. D’ici, on voit bien les Mythen. Bientôt, le chemin passe sous un pont ferroviaire puis monte le long de prés et de forêts jusqu’à la charmante chapelle Obhegkapelle. Il reste une dernière montée pour atteindre le Wildspitz. La vue est magnifique depuis ce sommet isolé et une pause dans l’auberge Wildspitz permet d’en profiter plus longtemps. Le chemin qui redescend longe la crête, face aux Mythen. A Langmatt se trouve une jolie place de grillade, juste en dessous de l’auberge d’alpage Halsegg. Le chemin est maintenant raide et le but, la gare de Sattel, est presque en vue. Mais avant, à l’alpage Schuelersstock, il reste des arbres fruitiers en fleurs à admirer.
Le canton de Lucerne côté campagne N° 1849
Adligenswil, Dorf — Meierskappel, Dorfplatz • LU

Le canton de Lucerne côté campagne

Lors de cette randonnée aux portes de Lucerne, la vue sur le Rigi, reine des montagnes, les lacs des Quatre-Cantons et de Zoug enchante les marcheurs. Ils suivent par des collines au doux relief une étape du «Chemin panorama alpin», passant par des terres cultivées ensoleillées offrant de belles vues ou par des zones habitées, souvent sur un revêtement dur. Du départ, à Adligenswil, on accède à une première élévation pour admirer bientôt une vue magnifique sur les montagnes de Suisse centrale. Le sentier mène par des prairies d’un vert tendre et des vergers en fleurs à Udligenswil. Chemin faisant, on passe près de fermes qui vendent leurs produits et de cafés qui invitent à s’attarder. La randonnée continue jusqu’à Michaelskreuz, une colline avec une petite chapelle. Elle doit son nom à une croix en bois, à l’emplacement de laquelle fut construite en 1436 une chapelle en bois, remplacée plus tard par un édifice en pierre récemment rénové. La chapelle trône sur le Rooterberg, qui offre une vue imprenable sur le lac de Zoug et les montagnes alentour. Après avoir profité du vaste panorama, on descend par le chemin pédestre jusqu’à Meierskappel en apercevant encore ici ou là le lac de Zoug.
Randonnée automnale diversifiée N° 1637
Luthern Bad • LU

Randonnée automnale diversifiée

Le Napf offre l’embarras du choix: petite boucle ou longue randonnée? Et pourquoi pas une nuitée dans l’hôtel de montagne et son lever du soleil? Le circuit de randonnée présenté ici peut être modifié et rallongé à l’envi. Il suffit de vérifier les correspondances du car postal à l’avance, car l’horaire n’est pas toujours très dense. Luthern Bad, le point de départ, comporte arrêt de car postal, auberge, petit magasin de spécialités, église, chapelle de pèlerinage et bien sûr, source thérapeutique. «Jakob Minder découvrit la source de Badbrünnli en 1581, dans un songe. Les bains autrefois bien fréquentés n’existent plus, mais l’attrait et les vertus thérapeutiques de l’eau, elles, demeurent.» C’est ce qu’indique le panneau d’information du bain de pieds et de bras qui a été aménagé à côté de la chapelle sous la forme d’une grotte. Cette eau à 6 °C aurait guéri Jakob Minder de la goutte. Après une heure de montée, on atteint Niederänzi par Ober Badegg. Là, la vue s’ouvre vers le sud et offre un aperçu du cirque des sommets. Contournant les abrupts Eyflue et Napfflue lucernois par le sud, le chemin vallonné mène au Grüebli, puis au Napf. Le large plateau au sommet se prête à merveille à la détente. On retourne à Luthern Bad par Alp Trachselegg et Mitteley. Des chemins mènent également à Romoos Holzwäge, Hergiswil am Napf, Fankhaus, Bramboden ou Menzberg. Les personnes qui souhaitent passer plus de temps dans la région du Napf peuvent s’essayer à l’orpaillage dans la Fontanne, visiter la mine de charbon ou la fromagerie de démonstration, ou tout simplement profiter des innombrables possibilités de randonnées.
Frontière panoramique N° 1793
Grafenort — Wirzweli • NW

Frontière panoramique

Pour cette randonnée, il faut avoir les nerfs solides. Le chemin des crêtes entre le col Storeggpass et Ächerli offre sans cesse de nouvelles perspectives sublimes sur la vallée de l’Engelberg, les Alpes bernoises, le lac des Quatre-Cantons, le Pilate, le Rigi ou le Titlis. Avant d’en profiter, il faut toutefois surmonter le Wagenleis ou le Charren, comme disent les gens du pays. Ici, les masses rocheuses sont soudainement verticales et si fortement érodées entre deux qu’on dirait qu’une charrette géante a été tirée sur la crête, laissant des sillons profonds. Pour les randonneurs, cela représente une petite escalade. Bien que le passage-clé soit entièrement sécurisé par une corde, il est important d’avoir le pied sûr et de ne pas être sujet au vertige. L’adrénaline monte d’un cran dès le début: après une promenade le long du ruisseau Engelberger Aa, de la gare de Grafenort à Mettlen, les intrépides empruntent une petite télécabine («Buiräbähnli» en suisse allemand) qui longe les parois rocheuses jusqu’à Eggen. Ici commence la montée au Storeggpass, avant que le chemin panoramique de Nidwald et d’Obwald suive la crête qui marque la frontière entre les deux cantons. On passe par la crête de Lachengrätli, le Schluchberg, le Gräfimattstand et la crête d’Arvigrat. Ensuite, à Ächerli, le sentier descend jusqu’à la destination de vacances de Wirzweli. Les randonneurs se sentant encore d’attaque peuvent ajouter 400 mètres de dénivelé et continuer jusqu’au Stanserhorn. Dans les deux cas, un téléphérique facilite la descente vers la vallée.
Du col de l’Oberalp au Gothard N° 1794
Oberalppass — Gotthard Passhöhe • UR

Du col de l’Oberalp au Gothard

Il aura fallu des pionniers comme Willy Garaventa pour que le téléphérique du Gemsstock voie le jour. Il avait préparé la construction de la première télécabine des semaines durant, dans la glace et la neige. Cette installation n’étant pas exploitée l’été, tout est calme et serein sous le Gemsstock, en direction du col du Gothard. La randonnée débute au col de l’Oberalp, où l’on suit la route sur un petit kilomètre. Puis le chemin bifurque et mène au haut-marais de Trutg Nurschalas, au pied du Pazolastock. D’ici, la montée au Lai da Tuma, le lac de Toma, la source du Rhin antérieur, est une bonne option. On descend ensuite vers le Lai Urlaun pour poursuivre et pénétrer dans le Val Maighels. Au point 2373, le chemin monte au col de Maighels et, de l’autre côté, descend dans le Vermigeltal, vers la Vermigelhütte. Le lendemain, il n’y a parfois aucun sentier sur l’itinéraire blanc-bleu-blanc. De la Vermigelhütte, partir vers le sud-ouest. Après 300 mètres déjà, le chemin se ramifie. Suivre le parcours blanc-bleu-blanc de droite vers l’Alp Gafallen et continuer en légère montée jusqu’à 200 mètres sous la station supérieure du téléphérique du Gemsstock, où le chemin se dirige vers le sud-ouest. En montant entre le Sankt Annahorn et le Rothorn, on atteint le Gafallenlücke, le point culminant de la randonnée. Il faut descendre sur des blocs pierreux et des prairies entre le Chastelhorn et le Rotstock au lieu-dit «Im hinteren Loch», puis affronter la dernière montée au Gloggentürmli, une étonnante tour rocheuse pointue. Après être descendu au Lago della Sella, on rejoint le sentier de randonnée de montagne, qui mène surtout par des routes goudronnées au col du Gothard.
Wellenberg, dans la vallée d’Engelberg N° 1681
Oberrickenbach, alte Post — Grafenort • NW

Wellenberg, dans la vallée d’Engelberg

Si le discret Wellenberg est célèbre, c’est parce qu’il fut question d’y stocker des déchets radioactifs en 1987. Après des polémiques et huit votations, la dernière datant de 2018, le dossier a été classé sans suite. L’avenir du site comme lieu de randonnée semble assuré. La montée à l’Eggiliberg traverse des bas-marais d’importance nationale et des prairies sèches protégées. Ici le foin est encore rassemblé en meules. Il est conseillé de faire un bref détour par le sommet du Wellenberg, auquel on accède par le flanc sud, un peu exposé, équipé de marches et de chaînes. Ceux qui se sentent mal à l’aise peuvent faire demi-tour. Le chemin quitte ensuite la forêt pour rejoindre le sommet et sa croix, où l’on s’assied pour admirer la vue dégagée sur la vallée d’Engelberg. Le retour à l’Eggiliberg a lieu par le même chemin. Il faut alors gravir une pente assez raide dans la forêt puis traverser un terrain dégagé et d’autres zones marécageuses jusqu’à la chapelle Saint-Théodule (St. Joder) du XVe siècle. Le parcours traverse encore la forêt ainsi que des prairies et emprunte parfois la route vers Grafenort. Là, ne pas manquer la chapelle octogonale Sainte-Croix de 1689, considérée comme un haut-lieu d’énergie… sans rayonnement radioactif.
Douce randonnée d’altitude N° 1630
Glaubenberg — Sörenberg • OW

Douce randonnée d’altitude

Selon l’Inventaire fédéral, le site marécageux de Glaubenberg qui s’étend sur 130 km2, est «d’une beauté particulière et a une importance nationale» – c’est d’ailleurs le plus grand de Suisse. Les marais, les forêts et les alpages s’alternent rapidement, offrant une base vitale et un habitat à de nombreux animaux sauvages. Le grand tétras, le tétras lyre et même le lynx y sont de retour. Une raison suffisante d’aller explorer ce paysage situé entre les cantons de Lucerne et d’Obwald au cours d’une randonnée. Le point de départ se situe au col du Glaubenberg, très populaire, qui relie les communes d’Entlebuch et de Sarnen. La première partie du chemin se déroule sur une route d’alpage jusqu’au passage entre Sewenegg et Trogenegg. Puis on monte et on descend le long de la crête, devant une vue splendide sur la couronne des Alpes bernoises et de Suisse centrale. Du col Sattelpass, la montée est raide jusqu’au sommet du Bärenturm, dont le nom laisse à penser qu’on a pu y apercevoir des ours autrefois. Tout près de là, on fabriquait du verre il y a 250 ans. Des vitres, des bouteilles vertes, des verres, des vases et des flacons de pharmacie de formes et de couleurs diverses. Des quantités de bois étaient nécessaires pour la fusion du sable, de la potasse, du calcaire et de la soude. La randonnée se poursuit à ciel couvert jusqu’à Looegg, puis dans une clairière, jusqu’au sommet Haldimattstock et à des alpages marécageux, avant d’arriver à Nünalp. Il est possible d’ajouter un autre sommet à la randonnée, le Nünalpstock, qui culmine à 1900 m. Ensuite, on ne fait plus que descendre les 600 m de dénivelé jusqu’à Sörenberg, où les randonneurs pourront prendre le car postal et un rafraichissement dans l’une des nombreuses auberges.
Belle vue, lieu sacré et site touristique N° 1627
Niederrickenbach — Klewenalp • NW

Belle vue, lieu sacré et site touristique

La légende raconte qu’au temps de la Réforme, un jeune berger sauva une statue de Marie et la cacha dans le creux d’un érable de l’alpage. À la fin de la saison, impossible de sortir la statue. On décida alors d’édifier une chapelle à côté de l’arbre et il fut enfin possible de dégager la statue du tronc pour la placer dans le lieu saint. La chapelle Heilige Maria im Ahorn (Sainte-Marie de l’érable), nommée ainsi en souvenir de l’événement, devint bientôt un lieu de pèlerinage prisé. Au XIXe siècle, on bâtit à côté le couvent de bénédictines Maria Rickenbach. Mais outre ces édifices religieux, ce haut lieu énergétique est aussi apprécié pour sa magnifique situation au-dessus de la vallée d’Engelberg. Le chemin de randonnée de montagne monte en douceur jusqu’à l’alpage Ahorn. De plus en plus raide, il traverse prairies, forêts et pierriers. Après plusieurs virages, le plateau d’Unter Musenalp surprend avec sa superbe vue sur les massifs du Brisen, du Risetenstock et du Schwalmis. Le tronçon escarpé qui redescend par Bärenfallen est bien sécurisé grâce à des marches et des rampes. Le chemin ne présente ensuite plus aucune difficulté. Longeant des prés pentus, observé de temps à autre par quelques vaches, le randonneur arrive à Tannibüel, puis remonte tranquillement jusqu’à l’alpage de Klewenalp. Là, il peut profiter de plusieurs restaurants et places de jeux et d’une vue imprenable sur le lac des Quatre-Cantons, le Rigi, les Mythen et bien d’autres sommets.