Randonner en Suisse du Nord-Est • Suisse Rando Home

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Du paradis au Weinland N° 1051
Langwiesen — Andelfingen • ZH

Du paradis au Weinland

Depuis Langwiesen, la randonnée mène directement au Rhin qu’elle longe jusqu’à l’ancien couvent des Clarisses d’Altparadies. Ce dernier abrite l’impressionnante Bibliothèque du fer de Georg Fischer AG, dont la collection recouvre un éventail de thèmes unique au monde. On y trouve presque tous les ouvrages de littérature actuelle et historique sur le fer et ce qui le concerne. Ces 40 000 précieux trésors bibliographiques proviennent de nombreux pays et sont écrits dans différentes langues. La collection compte des classiques de grands maîtres comme Isaac Newton ainsi que de la littérature spécialisée moderne. Après avoir visité la bibliothèque, il est conseillé d’aller contempler l’église baroque. Son ambiance calme procure un instant de repos parfait pour l’âme et le corps. Le chemin de randonnée passe en dessous de la route principale et traverse la ligne de chemin de fer avant d’arriver à la lisière de la forêt. Une route forestière monte légèrement pour déboucher à la tour d’observation panoramique de Hochwacht. D’ici, on descend au village de Trüllikon jusqu’à son église où l’on peut faire une halte. Ensuite, un sentier panoramique passe au-dessus des vignobles jusqu’à Krähenbuck. On arrive rapidement au lac de Husemer, un paradis naturel au milieu de la forêt qui invite à la baignade, selon la saison. On suit une route forestière pour arriver au Schneitenberg. Une fois à la cabane, on tourne à droite pour se retrouver vers la ligne de chemin de fer qu’il faut suivre jusqu’à la passerelle. Puis, on descend sur la route pour directement remonter après le passage souterrain sur un chemin herbeux. Celui-ci mène et passe en dessous de l’autoroute toute proche. On atteint finalement Andelfingen par un pont en bois.
Randonnée printanière à St. Gall N° 1010
Roggwil TG — St. Gallen • TG

Randonnée printanière à St. Gall

Le car postal part de la gare de St-Gall ou d’Arbon et s’arrête à Roggwill. En descendant du bus au niveau de l’église, une brève visite du château vaut le détour. Puis on suit les panneaux indicateurs jaunes le long de la forêt dont les arbres reprennent des couleurs, jusqu’à la route près du hameau de Watt. Un chemin suit alors une pente raide jusqu’à la chapelle silencieuse de Ruggisberg. L’abbé du monastère d’Obermarchtal fit voeu de construire cette chapelle sur le Danube. C’est ce qu’explique le retable: la bataille de Vienne, sur la colline du Kahlenberg avec la cathédrale Saint-Etienne en arrière-plan, marque la victoire des chrétiens sur les musulmans. Le château de Ruggisberg, érigé dans les années 1950 à côté de la chapelle, servait de résidence secondaire à l’abbé. Non loin de là, le restaurant ravira les gourmets. Un chemin à travers prés mène au hameau d’Unterlören. On poursuit en amont le long de la rivière Sitter jusqu’à Leebrugg, puis on dépasse le stand de tir où, un peu plus haut, se trouve le restaurant Erlenholz. Le café-restaurant avec terrasse est idéal pour faire une pause. Après avoir repris des forces, on monte jusqu’à Gatter, puis on suit une route forestière sur la droite jusqu’à l’université de St-Gall, sur la colline du Rosenberg. De là, un bus descend directement vers le centre-ville. Le randonneur qui a le temps se doit de visiter le vénérable monastère, l’imposante bibliothèque abbatiale et l’agréable vieille ville. La randonnée se poursuit ensuite près de la Kinderfestplatz, la place de la fête des enfants. Tous les trois ans avant les vacances d’été, comme c’est le cas en 2015, quelque 30 000 élèves et adultes participent à la traditionnelle fête des enfants, au cours de laquelle ils dégustent un petit pain paysan avec une saucisse à rôtir et découvrent des broderies saint-galloises. Cette tradition remonte à 1824. Plus à l’ouest, un escalier mène en quelques minutes à la gare centrale.
En passant par le Hüttchopf N° 1056
Fischenthal — Wald (ZH) • ZH

En passant par le Hüttchopf

Au sud-est du canton de Zurich se trouve une région isolée, semi-montagneuse, avec de multiples vallées et ravins, des forêts et des cascades dissimulées. Des chamois vivent dans les montagnes les plus reculées et des aigles tournoient parfois dans le ciel. L’Oberland zurichois se démarque du reste du canton très animé et dont pratiquement chaque parcelle de terrain est utilisée. Cette région est faite pour les personnes souhaitant profiter d’un paysage calme et authentique des Préalpes, l’espace d’une journée. La randonnée allant de Fischenthal à Wald en passant par le Hüttchopf est extrêmement variée. On monte d’abord à travers les prairies, les pâturages et les bois, puis la vue s’étend de plus en plus sur le paysage vallonné. Sur la crête menant au Hüttchopf se trouvent quelques puissants pins qui, malmenés par le vent et les intempéries, ont pris de drôles de formes. Situé à 1232 mètres d’altitude, le Hüttchopf est l’un des points les plus élevés de l’Oberland zurichois. De son sommet herbeux, il offre une vue insolite du Jura au Säntis en passant par la crête des Alpes. Au nord, le paysage s’étend progressivement jusqu’au Rhin. L’Alp Scheidegg n’est pas seulement réputé pour être le restaurant le plus élevé du canton de Zurich: on peut aussi y déguster un savoureux quatre-heures ou des röstis sur la terrasse, tout en profitant de la vue sur les Alpes. Lors de la descente dans la vallée de Jona, on aperçoit le Hundsruggen et ses fermes authentiques. Le dernier temps fort de cette balade est l’itinéraire suivant le cours d’eau Jona, une petite vallée à la fois romantique et sauvage avec une forêt d’arbres noueux et un ruisseau qui se jette d’une falaise, puis serpente vers les canaux et les anciennes exploitations d’eau.
Grandir en un jour N° 1054
Bubikon — Schmerikon • ZH

Grandir en un jour

Le chemin qui va de Bubikon («village des garçons») au Herrenweg («chemin du seigneur»), à Eschenbach (SG) en passant par le Mannenrain («à la lisière de l’homme»), près d’Oberdürnten (ZH) a plus à offrir que l’idée que l’on se fait d’une simple randonnée. Le véritable chemin qui mène du garçon à l’homme est cependant plus difficile et parsemé d’embûches que cette randonnée sur le Plateau, où s’alternent petites montées, forêts plates et pâturages solitaires. Comparé au reste de l’Oberland zurichois plutôt peuplé, le chemin nous emmène en des lieux étonnamment peu fréquentés, offrant une véritable expérience dans la nature (en dehors des incontournables quartiers résidentiels). On y découvre de petites vallées et des bouts de forêts quasi immaculés, traversés par des chemins de randonnée. Première attraction, située à dix minutes de la gare de Bubikon (point de départ de la randonnée): le Ritterhaus. Ce vestige architectural unique du Moyen Age abrite un musée sur les ordres de chevaliers, l’histoire des fenêtres, les herbes et la navigation. Puis, le chemin qui mène d’abord au Mannenrain, puis au Herrenweg, rappelle inévitablement ses propres souvenirs du passage à l’âge adulte. Cette randonnée peut aussi servir de rite d’initiation pour des hommes en devenir. Paysages magnifiques et révélations profondes garantis! Le Mannenrain lui-même est un versant d’une beauté assez banale. Il y a une ferme, de la broussaille, quelques arbres. La destination, au bout du Herrenweg à Eschenbach, n’est pas des plus accueillantes, car elle se situe au beau milieu d’une zone industrielle. Mieux vaut terminer sa balade au Herrenacher à Uznach, à une bonne heure de là. Ou alors, on peut poursuivre son chemin vers le lac de Zurich, jusqu’à Schmerikon, en admirant au passage les cinq tumulus de l’ère néolithique.
Tour panoramique au-dessus de Saint-Gall N° 1035
Stn. St. Gallen-Haggen — Stn. Schwarzer Bären • SG

Tour panoramique au-dessus de Saint-Gall

Par une belle et chaude journée d’été, que souhaiter de mieux qu’une balade facile, située pas trop haut, pas trop éloignée de la civilisation et offrant un délicieux rafraîchissement sur la fin? Alors départ pour Saint-Gall, en prévoyant assez de temps pour un parcours qui saura séduire les enfants. Inutile de s’encombrer de lourdes chaussures de randonnée car l’itinéraire passe en partie dans la ville, sur un revêtement dur. En partant du quartier de Haggen, on traverse le domaine de la ferme de Wilen, où un chien nous accueille aimablement. A la bifurcation pour Riethüsli, on suit le panneau indicateur vers Solitüde, un site idéal pour un premier arrêt, qui offre une belle vue sur les sommets alentour et la ville. Le chemin surplombe la vallée de la Demut et rejoint la forêt (Berneggwald). Nous voici près du premier des trois haut-lieux annoncés aux enfants: la grande balançoire de la Solitüde. Pendant des décennies, sur ces hauteurs, enfants et amoureux se sont balancés sur cette installation avant qu’elle ne soit remplacée, l’an dernier, par un engin plus silencieux et plus sûr. On trouve ici également un emplacement pour les grillades, parfait pour griller du «pain bâton» ou des cervelas. Après cette pause, l’attraction suivante ne se fait pas trop attendre. Au lieu-dit «Drei Weieren», des étangs et des établissements de bains accueillent les baigneurs qui plongent avec bonheur dans l’eau fraîche! Le restaurant Dreilinden, juste à côté, propose d’excellents plats ou une boisson rafraîchissante aux marcheurs. Le troisième point fort de la journée est proche: il s’agit d’un minigolf. Lorsque petits et grands ont fait le tour de la question, il ne leur reste plus qu’à quitter le Chrüzhof pour rejoindre par Ober Kapf le Schwarzer Bären, d’où le RER les ramène en 17 minutes à la gare principale de Saint-Gall.
Schaffhouse et ses tours N° 1045
Beggingen • SH

Schaffhouse et ses tours

On dénombre quatre tours dans la région de Schaffhouse; autant de buts attrayants pour les randonnées en famille. Des parcours agréables et assez courts permettent de les rejoindre aisément. Comme les tours ont été construites sur des collines, il faut affronter des montées plus ou moins raides pour y accéder. Prévoyez assez de temps pour l’aller et plusieurs pauses. Lorsqu’il s’agit de gravir une tour, on constate avec joie que la motivation des enfants est au rendez-vous, quelle que soit sa hauteur. Notre randonnée commence à l’arrêt Beggingen Dorf et se dirige vers la Luckenhalde, où l’on peut entrecouper la montée avec une palpitante recherche de fossiles. Une fois parvenu au-dessous du Hasenbuck, l’ascension est terminée. Jusqu’à Zelgli, un chemin droit longe la route asphaltée à travers une forêt clairsemée. Nous voilà proches de l’emplacement à grillades et de la prairie de Zelgli, parfaite pour les jeux, ainsi que de la tour «Schleitheimer Randenturm», des lieux qui invitent à un arrêt plus long. Le week-end de mi-mars à fin octobre, une buvette provisoire est installée près de la tour. Un élégant escalier en colimaçon de 100 marches exactement mène au sommet de la tour. La plateforme, située à 20 mètres du sol, offre une belle vue sur le Hegau, la Forêt-Noire et les Préalpes suisses. Il existe deux voies pour le retour vers Beggingen: la plus courte et la plus directe descend en virages serrés sur une pente escarpée et est parfaite par temps sec. Sinon, mieux vaut opter pour le chemin deux fois plus long, par le Strickhof, qui suit au début le Schleitheimer Ostweg avant de bifurquer vers Beggingen. Une fois arrivés, on peut acheter une petite récompense aux enfants dans le magasin du village.
Le royaume des orchidées N° 1046
Bargen, Busstation • SH

Le royaume des orchidées

Le Tannbüel est une terre isolée près de Bargen, à la pointe nord de la Suisse. Or, il s’agit d’une des régions les plus connues du pays pour les botanistes. Les amateurs d’orchidées viennent ici au printemps, pour voir fleurir des milliers de sabots de Vénus. A la fin du XIXe siècle, le Tannbüel est acquis par la ville de Schaffhouse. La population secouée par les crises économiques et la famine part s’installer dans les villes ou en Amérique et vend toutes ses possessions. Lorsque la ville achète le terrain, elle y plante des pins pour s’assurer de juteux bénéfices. Le bois est alors une matière première précieuse et la plus grande source d’énergie. Cependant, la forêt ne se développe pas aussi bien que prévu, les pins restant plutôt rares. Néanmoins, la forêt qui a poussé est intéressante d’un point de vue botanique. Elle présente un mélange de feuillus assez dense tout en restant suffisamment clairsemée pour que les orchidées, dont des sabots de Vénus, puissent idéalement s’y développer. En 1961, la région est mise sous protection par la Ville de Schaffhouse. Puis elle prend depuis des mesures d’entretien pour que la forêt ne se densifie pas trop. En effet, les sabots de Vénus et autres orchidées qui poussent au Tannbüel nécessitent un apport de lumière très particulier. En général, les sabots de Vénus fleurissent de fin mai à début juin et attirent des milliers d’amateurs d’orchidées dans le Tannbüel. Combinée à une randonnée dans le Hoher Randen, le long de la frontière, cette excursion dans la forêt de hêtres printanière, avec vue sur la Forêt-Noire, est une expérience très spéciale.
Joyau sur le Wannenberg N° 1047
Guntmadingen — Stn. Wilchingen-Hallau • SH

Joyau sur le Wannenberg

La promenade dans la réserve du Winterihau, ancien site d’extraction du fer pisolithique du Wannenberg, commence dans le petit village de Guntmadingen. Le chemin pédestre traverse d’abord des prairies flanquées de forêts. Dans la forêt, la pente devient très vite plus raide. Entre Schneeschmelzi et Erlenboden, le parcours passe sur la frontière entre la Suisse et l’Allemagne. Il se poursuit sur des chemins plats jusqu’à la Wasenhütte; où une place de pique-nique bien aménagée invite à des grillades. Le biotope n’est pas facile à trouver. Le mieux est de suivre la petite route forestière (non balisée en tant que chemin de randonnée) qui se dirige vers le nord à partir de la Wasenhütte. Après un trajet de 2 kilomètres assez plat mais riche en contours, on découvre un petit bloc erratique au bord du chemin (coordonnées: 681 050/281 100). Ici, il faut suivre un étroit sentier pédestre qui quitte la route sur la gauche. Voici déjà les premières fosses creusées il y a plusieurs siècles pour extraire le minerai de fer. La forêt devient rapidement plus clairsemée et cède la place à une végétation mixte et colorée. Plusieurs fosses sont remplies d’eau. Ces mares constituent l’espace vital de grenouilles, crapauds, salamandres et de diverses plantes aquatiques. Le sentier traverse le biotope en faisant mille et un détours avant de déboucher sur l’itinéraire de randonnée menant de la Wasenhütte à Wilchingen. Cette route de forêt est un peu monotone. Elle descend à travers le Wannenrain pour re* joindre la clairière d’Armenfeld où se trouve la bifurcation pour Wilchingen. Après une brève montée dans la forêt, on atteint le point de vue de Stuel. En traversant la forêt d’Oberholz, on arrive rapidement à Wilchingen.
Mystérieux Kesslerloch N° 1048
Thayngen, Bahnhof — Herblingen, Post • SH

Mystérieux Kesslerloch

Le public a découvert l’existence du Kesslerloch grâce au diorama du Museum zu Allerheiligen à Schaffhouse créé en 1939. La planche murale no 30 d’Ernst Hodel réalisée en 1941 comporte elle aussi des similitudes avec le Kesslerloch. Ces deux représentations ont donné une certaine vision du quotidien des chasseurs de rennes pendant des décennies. Croyant qu’ils habitaient dans des cavernes, on leur donna le nom d’«hommes des cavernes». Mais on se trompait. Cette randonnée permet de voir l’évolution des connaissances historiques. Aucun chemin de randonnée ne mène à la grotte de Kesslerloch. On peut s’y rendre au cours d’une randonnée jusqu’à Herblingen, mais il faut marcher une demi-heure sans croiser de panneau indicateur jaune, et de plus, principalement sur des routes. De la gare de Thayngen, on prend la direction de la marche du train. On traverse d’abord un passage souterrain, puis on passe devant une carrière de calcaire désaffectée et une ancienne cimenterie avant d’arriver à la grotte. Sur place, table et banc invitent à se ravitailler. A gauche de la grotte, un sentier mène aux places de parc réservées aux visiteurs et à la route pour Thayngen. Elle n’est pas très fréquentée, mais est sinueuse et les voitures y roulent vite. Le deuxième sentier suit la route en direction de Lohn. A la hauteur du chemin du Churzloch, le sentier pédestre balisé tourne à gauche. Il traverse ensuite le Langloch par une voie naturelle en forêt. Le chemin rejoint bientôt la route qu’il suit en descendant à gauche jusqu’à Hindere Feldbrunne. Il suit alors la lisière du bois avant de pénétrer dans le Schlossholz. Le dernier bout jusqu’à Herblingen se fait en rase campagne.
Appenzell sous la neige N° 0911
Schwägalp — Kronberg • AR

Appenzell sous la neige

Au sud du Pays d’Appenzell, au relief tout en collines, l’imposant massif de l’Alpstein, dont le Säntis est le sommet le plus élevé, évoque l’immense mur d’une forteresse. Il ressemble à une longue chaîne de tours, de créneaux et de crêtes et à certains endroits, les couches calcaires qui se sont créées lors du plissement des Alpes sont si compressées qu’elles s’élèvent tout droit dans le ciel. Le point de départ de cette randonnée sur la Schwägalp est très proche de ces parois calcaires, tandis qu’une fois arrivé sur le Kronberg, situé plus en avant, on jouit d’une belle vue dégagée sur le massif. L’itinéraire est bien fréquenté et balisé et si la neige tient bien, nombreux sont ceux qui le parcourent en chaussures de marche, sans raquettes. De l’arrêt du car postal de la Schwägalp, le chemin traverse une petite plaine parsemée de quelques fermes et étables, jusqu’à la cabane Chammhalden du CAS. Sur le tronçon suivant, qui traverse le Brugger Wald vers le nord, il faut impérativement suivre les balisages roses pour ne pas déranger la faune. On trouve une carte des sites de protection de la faune sur le site www.respecter-cest-proteger.ch. Après une descente d’une vingtaine de minutes suit une montée de tout juste 400 mètres sur le Kronberg. A côté de l’auberge se trouve la station supérieure de la télécabine, qui descend à Jakobsbad. Ceux qui le souhaitent peuvent aussi descendre à pied, sur l’itinéraire balisé qui mène à Gontenbad en passant par Scheidegg, Chlepfhütte et Blattersegg. Jakobsbad comme Gontenbad sont desservis par les petits trains rouges de la ligne de l’Appenzeller Bahn.
Le Mausacker à Steinebrunn (TG) N° 0928
Amriswil — Muolen Bahnhof • TG

Le Mausacker à Steinebrunn (TG)

Jambon, boudin, saucisse au foie: si l’on ne connaît pas la cochonnaille bio de Hans Oppikofer, on a manqué quelque chose. Encore faut-il aimer ce plat généreux servi un peu partout en Thurgovie à partir d’octobre. Le Mausacker, la ferme au bourgeon bio de Hans Oppikofer, affiche toujours complet. En février, lorsqu’il sert du Stockfisch (morue séchée), l’affluence est encore plus grande. Hans Oppikofer est agriculteur mais aussi un grand connaisseur des fruits de la région dite «Mostindien». Il possède surtout des arbres à haute tige, dont de nombreuses variétés anciennes de ProSpecieRara comme la reine des reinettes ou la rose de Muolen. Il en fait du moût et des liqueurs qu’il vend dans sa buvette et sur les marchés de la région. Ce Thurgovien a tant à faire que c’est un miracle qu’il nous ait accompagnés lors de la randonnée qui traverse (surtout par des chemins bétonnés) l’un des plus beaux vergers de la région. Elle part d’Amriswil, passe par le Leimatwald et longe le Wilerbach en direction de Bilche. Un détour par le château de Hagenwil s’impose. Rudolf von Hagenwil, un chevalier qui participa aux croisades, fit construire au XIIIe siècle cet édifice entouré d’eau. Aujourd’hui, la famille Angehrn possède ce site fortifié considéré comme l’un des mieux conservés de Suisse. On peut aussi rejoindre le château par une voie plus directe depuis Amriswil en empruntant le Mittelthurgau Schlossweg. Une fois sur place, on peut se restaurer mais aussi visiter le musée du château. Les arbres à haute tige connaissent une renaissance en Thurgovie. En plus d’être beaux, ils of* frent un milieu naturel important aux oiseaux et aux insectes, notamment. Ce n’est pas le cas des cultures à basse tige, d’un entretien beaucoup plus facile, qui permettent d’automatiser la récolte. Une idée qui ne viendra jamais à l’esprit de Hans Oppikofer. Il préfère, comme son père avant lui, monter sur une échelle pour récolter les fruits à la main.
Circuit à Eglisau N° 0942
Eglisau • ZH

Circuit à Eglisau

De la gare d’Eglisau, on traverse d’abord le grand pont sur le Rhin duquel, l’été, des jeunes bourrés d’adrénaline mettent leur courage à l’épreuve en se jetant à l’eau d’un saut téméraire. L’ascension commence alors qu’on est encore dans la localité. En grimpant, le regard s’étend, d’un côté, sur les plaines zurichoises et, de l’autre, jusqu’au pays voisin. Après avoir dépassé la ferme située sur l’Eggberg, la route asphaltée se transforme bientôt en un joli chemin à travers champs qui rejoint l’orée de la forêt pour ne plus la quitter pendant les 25 minutes suivantes de la balade. Une fois sur l’Honegg, un paysage de verdure s’étend à perte de vue. Le paysage de collines et de champs fait naître un sentiment de nostalgie. La prochaine ferme indique aux promeneurs qu’ils arriveront bientôt à Buchberg, petit village pittoresque que l’on traverse en direction du Rhin. Il est possible de se ravitailler à l’épicerie du village avant de gagner le vignoble. Sur la «Holigass», on emprunte la bifurcation à gauche afin de se rapprocher du fleuve en descendant par la forêt. Dans le bois, d’étroits sentiers couverts de racines mènent à une colline sablonneuse qui surplombe le niveau de l’eau d’environ 10 m en aval. C’est la richesse de son terrain qui fait l’intérêt de cette randonnée: on marche à travers champs, sur l’asphalte, les graviers et même le sable. Bientôt, on rejoint la rive en contrebas. Le long du fleuve, de petites baies invitent au repos et à la baignade. La dernière partie de la randonnée se poursuit entre le Rhin et le vignoble jusqu’à Eglisau. En observant ainsi le fleuve, on se dit que la fréquente comparaison avec l’Amazone n’est pas exagérée. On emprunte la route, admirant au passage de belles maisons à colombages, puis un escalier à gauche qui nous ramène au bord du fleuve, sur un chemin de gravier. L’itinéraire passe devant le «Flussbadi» où, l’été, depuis 20 ans, se tient une course de pirogues, puis traverse Eglisau par la «Burgstrasse» et de nouveau le pont pour rejoindre la gare.
Une rive sans obstacles N° 0880
Rapperswil (SG) — Schmerikon • SG

Une rive sans obstacles

Rapperswil-Schmerikon: c’est l’un des chemins sans obstacles mis en place l’an passé par SuisseMobile et destiné - en particulier, mais pas seulement bien sûr - aux personnes à mobilité réduite. Un chemin plat à souhait, en bonne partie en gravier, qui débute à proximité de la gare de Rapperswil (SG). Très vite, il rejoint la rive nord du lac de Zurich. Les dernières maisons de Rapperswil passées, c’est la campagne: ses champs, ses cultures maraîchères, ses vergers. Et ses surprises. Elles ne manquent pas tout à long de ces rives paisibles. L’histoire est là, bien racontée par les panneaux didactiques qui jalonnent la route. C’est le couvent cistercien de Mariazell-Wurmsbach fondé en 1259 qui apparaît tout d’abord. Le site abrite une école privée réputée. Un peu plus loin, l’ancienne petite gare de Bollingen attire la curiosité. Et encore plus loin, l’église de Saint-Pancras, un témoin du XIIe siècle, domine le hameau de Bollingen. Quelques pas encore et l’on passe à proximité, sans vraiment le voir, car il est caché dans la verdure, du petit château - la tour de Bollingen - construit par le célèbre psychiatre suisse Carl Gustav Jung et qui lui servait de lieu d’écriture. La randonnée se poursuit. Coincé entre le lac, la voie de chemin de fer et la route, le chemin est un peu ennuyeux. Par chance, une petite oasis pointe son nez: la Wirtschaft zum Hof. Le restaurant donne l’occasion de faire une dernière une halte avant Schmerikon, tout en admirant la jolie chapelle de Saint-Meinrad, construite au XIIIe siècle, un lieu idéal pour les photos de mariage.
Chasse aux citrouilles à Pfungen N° 0886
Pfungen — Tössegg • ZH

Chasse aux citrouilles à Pfungen

La région de Pfungen détient un record du monde: Beni Meier cultive des citrouilles géantes dans sa pépinière. Cet horticulteur originaire du weinland zurichois a raflé ses premiers prix aux Championnats suisses de pesée de citrouille il y a quelques années. En 2013, il a présenté à la balance une cucurbitacée d’une circonférence de 5 m et d’un poids de 1053,5 kg. La randonnée familiale commence à Pfungen, que le S-Bahn de Winterthour dessert. De la gare, on suit le quai jusqu’au croisement, puis on se tourne vers la Töss et on traverse une passerelle au-dessus de la rivière. Un crochet à droite mène à l’exploitation de Beni Meier. Le chemin grimpe ensuite dans la forêt pour rejoindre les hauteurs de l’Irchel et la ferme Oberhueb par la campagne. Un coup d’oeil en arrière, sur la ville de Winterthour, vaut la peine. La randonnée continue sur une route forestière jusqu’à la clairière de Breitmatt. La cabane romantique en rondins invite à la détente. Les chemins forestiers, bien balisés, mènent à la tour d’Irchel, haute de 28 m, controversée à une époque en raison de son antenne. Au sommet, une vue dégagée s’offre au randonneur sur le weinland zurichois jusqu’à la chaîne volcanique de l’Hegau. Les chemins et les sentiers forestiers alternent en direction du point de vue Hochwacht. Là aussi, la vue s’étend de la plaine de Rafzerfeld et du village d’Eglisau jusqu’à une grande partie de la Forêt-Noire. Puis la descente depuis le mont Hörnli mène au village viticole de Teufen. La randonnée peut se terminer ici, à l’arrêt du car postal. Mais il est conseillé de continuer jusqu’à la jonction de la Töss et du Rhin (1,5 km de plus). L’itinéraire passe devant de somptueuses maisons à colombages et rejoint le restaurant d’excursion Tössegg.
Entre le Toggenburg et le Fürstenland N° 0853
Flawil — Uzwil • SG

Entre le Toggenburg et le Fürstenland

De la gare de Flawil, la randonnée commence par traverser tout droit la localité. Au croisement, il vaut la peine de faire quelques pas sur la gauche pour admirer les maisons richement peintes et l’emblème de Flawil, un grand fer à cheval constitué d’anciens fers à cheval. A la hauteur des dernières maisons, le panneau indique de monter à gauche vers le cloître Magdenau. Ce lieu paisible, créé en 1244 par le chevalier Giel De Glattburg, mérite qu’on s’y arrête. Aujourd’hui, les 16 sœurs cisterciennes qui y vivent accueillent volontiers randonneurs et randonneuses chez elles pour la nuit, que ce soit pour découvrir la vie du cloître ou simplement acheter un de leurs produits. Les nonnes proposent également des visites guidées aux groupes. Il est possible de se régaler en face, au restaurant Rössli, construit en 1792, et d’y admirer la salle de fête avec ses fresques historiques. Après cette halte méditative, l’itinéraire se poursuit le long de la grande scierie qui appartient également au cloître. C’est là que se situe la chapelle dédiée à Sainte Verena. On emprunte alors un chemin de forêt qui redescend en direction de la route que l’on traverse peu après le Weiler Buebental, avant de remonter, toujours par la forêt, jusqu’au restaurant panoramique d’Eppenberg. Une vue fantastique sur le Fürstenland récompense les efforts des marcheurs. La promenade continue à travers la forêt jusqu’à la ferme Eberwies, puis longe la route jusqu’au Weiler Bisacht. Là, une somptueuse ferme aristocratique du début du XVIIIe siècle, transformée aujourd’hui en résidence, attire l’attention. L’itinéraire se poursuit à travers la forêt et descend vers Oberuzwil et la gare d’Uzwil.
Une vue sans limite N° 0847
Heiden • AR

Une vue sans limite

Une situation internationale, le canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures? C'est ce qu'illustre une randonnée au Fünfländerblick. La promesse de voir cinq pays depuis un point n'est plus remplie aujourd'hui, le Bade, le Wurtemberg et la Bavière n'étant plus des Etats souverains depuis 1871. Mais avec l'Allemagne et l'Autriche, ce sont toujours trois pays que le promeneur aperçoit depuis ce point de vue, et le panorama est toujours aussi renversant qu'à l'époque. Le point de départ de la randonnée est la place de la poste à Heiden. L'itinéraire commence en direction de Grub/AR. Une fois le hameau de Frauenrüti traversé, le promeneur poursuit sa route à travers le Mattenbachtobel en direction de Grub/AG. Seule une petite montée à travers la forêt le sépare alors du Fünfländerblick («vue sur cinq pays» en allemand). Le restaurant «Rossbüchel» a été reconstruit en 2014, après un incendie avait détruit la moitié de la maison en novembre 2009. Quelques bancs sont par contre toujours à disposition des pique-niqueurs. La balade continue ensuite par Landegg, puis mène jusqu'à Wienacht. Sur le chemin, le promeneur peut voir le chêne planté en 1913 pour marquer les 400 ans d'appartenance des demi-cantons à la Confédération. Il vaut la peine de faire un crochet par le hameau de Tobel pour y admirer les maisons en bois, protégées, datant du XVIIe siècle. Pour retourner à Heiden, le promeneur longe Schwendi par le haut, puis continue sur la droite après la gare. Vers la gare, deux choix se présentent au randonneur: retourner à Heiden ou descendre à Rorschach, sur les rives du lac de Constance. Le chemin menant au lac traverse toutefois en grande partie des zones habitées.
Au cœur de l’Alpstein N° 0924
Ebenalp — Wasserauen • AI

Au cœur de l’Alpstein

Le massif de l’Alpstein offre une vue à couper le souffle à ceux qui quittent l’Ebenalp pour rejoindre Wasserauen. La randonnée parcourt un cercle, ce qui permet de profiter de l’impressionnant panorama depuis tous les côtés. A la station supérieure d’Ebenalp, on peut prendre un petit quelque chose à l’auberge avant de se rendre au célèbre Wildkirchli. Cette suite de grottes préhistoriques se compose d’une caverne transformée en 1657 en chapelle, où se dresse un autel, de la «Kellerhöhle», où vécurent des ermites entre le XVII et le XIXe siècles et enfin de la grotte transformée aujourd’hui en un restaurant. Ces grottes ne furent jamais habitées par l’homme, mais par des ours des cavernes, jusque vers 90 000 avant J.-C. Ces ours étaient si grands que les hommes qui découvrirent leurs ossements au Moyen Age pensèrent d’abord qu’il s’agissait de vestiges de dragons. A voir le paysage, on pourrait presque le croire. Après la visite des grottes, les randonneurs peuvent affronter la montée assez raide vers le Schäfler. Là-haut, au cœur du somptueux décor de l’Alpstein se trouve une auberge isolée, qui accueille depuis près de 100 ans des hôtes assoiffés et affamés. La marche se poursuit de manière spectaculaire sur la crête, entre le Schäfler et Lötzlisälpli. La cuvette où se trouve le lac de Seealp semble menacée par les sommets alentour. Le but de la dernière grande montée à travers un paysage rocheux est l’auberge Mesmer. On redescend ensuite à nouveau vers le lac de Seealp, en suivant un trajet raide, avec, devant soi, le bleu de l’eau et les montagnes qui semblent monter la garde sur la vallée. Le lac de Seealp est un lieu idéal pour se baigner, faire un tour en bateau à rames ou manger à l’auberge Seealpsee. L’auberge Alpenrose de Wasserauen offre la dernière possibilité de prendre des forces.
Asperges et vignes du Weinland zurichois N° 0857
Buchberg — Dorf • SH

Asperges et vignes du Weinland zurichois

Dès la fin avril, ça y est! Les asperges de Flaach sont là, il est temps de laisser sur les rayons des magasins celles qui ont été importées de pays lointains. Le Flaacherfeld est une plaine de plusieurs kilomètres carrés, proche de Rüdlingen, délimitée par deux cours d’eau, la Thur et le Rhin. Au début de la randonnée, près de l’église de Buchberg, un village situé sur une élévation, la vue s’ouvre sur ce vaste paysage agricole. Les rives du Rhin en pente sont couvertes de vignes, et la mosaïque colorée de champs du Flaacherfeld s’étend vers le nord‑est. A fin avril, le jaune des champs de colza étincelle, peu avant que le vent du début de l’été ne berce les champs verts d’orge et de blé qui brilleront de leur éclat doré en juillet et en août. Seuls les champs d’asperges sont gris, car ici, on cultive avant tout les asperges blanches, dont les pousses délicates se dissimulent jusqu’à leur récolte dans la terre sablonneuse. L’itinéraire traverse le pont sur le Rhin au niveau de Rüdlingen, puis passe à côté du nouveau centre de visiteurs de la réserve naturelle de Thurauen. Il s’agit du plus important projet de revitalisation des prairies du Plateau suisse. De lourdes machines de chantier ont permis de dégager un espace plus vaste sur le dernier tronçon de la Thur. Le chemin décrit un grand arc de cercle près du confluent de la Thur et du Rhin, puis se poursuit à travers champs jusqu’au village de Flaach. Là, le caractère de l’itinéraire se modifie du tout au tout et prend un nouveau visage. Pendant une heure environ, le chemin traverse une bande de forêt et l’on entend en permanence le gargouillis apaisant d’un ruisseau. Sur la droite, des champs s’étendent paisiblement.
Là-haut, près des chèvres N° 0782
Urnäsch — Kronberg • AR

Là-haut, près des chèvres

La chèvre blanche est un signe distinctif de la région, au même titre que le bouvier de l’Appenzell ou la saucisse à bouillir. Après s’être maintenu très longtemps à un faible niveau, l’effectif caprin appenzellois est maintenant en lente augmentation, grâce à l’appétit retrouvé des Suisses pour le lait et le fromage de chèvre. Un troupeau de ces sympathiques bêtes vit sur l’alpe Blattendürren, en dessous du Kronberg, un sommet qui offre l’une des plus belles vues de la région d’Appenzell. Pour aller voir ces jolies chèvres, il faut quitter Urnäsch, rejoindre d’abord l’alpe Ober‑Guggeien et tourner sur la gauche pour monter à l’alpe Blattendürren. Après avoir repris des forces – et fait quelques caresses aux chèvres –, compter encore deux heures de pente assez raide pour monter au Kronberg. De l’auberge de Blattendürren, tourner à droite et rejoindre le sommet en passant par Grossbalmen et Kleinbetten. La vue panoramique fait oublier la fatigue de l’ascension. Ceux qui souhaitent marcher davantage peuvent emprunter un chemin en pente douce qui descend par la Scheidegg en direction d’Appenzell ou rejoindre Jakobsbad par une pente plus raide. Et si les efforts de la montée sont jugés suffisants, il suffit d’emprunter la télécabine du Kronberg qui descend toutes les demi‑heures dans la vallée.
Randonnée de l'après-midi à Zurich N° 0827
Albisrieden — Albisgütli • ZH

Randonnée de l'après-midi à Zurich

L’Uetliberg, avec ses innombrables chemins de randonnée, est une zone récréative de proximité variée. La plus connue est la randonnée panoramique sur le «Chemin des planètes», depuis la station Uetliberg de l’Uetlibergbahn jusqu’à la station de montagne du téléphérique d’Adliswil–Felsenegg. Ce chemin, adapté aux poussettes et aux sandales d’été, est très fréquenté. Mais tous ceux qui recherchent le calme en pleine nature ne le trouveront que là où aucun train ne les mène. Le point de départ de cette randonnée sur l’Uetliberg, sur des sentiers peu empruntés, est la station terminus du tram d’Albisrieden. Le chemin de randonnée monte en direction de la forêt et longe celle‑ci sur la droite. Ici déjà, une jolie vue sur la ville s’offre aux randonneurs. Pourtant ces derniers lui tournent le dos et montent de manière abrupte sur les hauteurs à travers la forêt, en passant sous la route et en traversant les rails du train Uetlibergbahn. Une grande aire de jeux avec un emplacement pour grillades et des tables invitent les randonneurs à faire une pause. Ceux qui n’ont pas emporté de pique‑nique pourront se ravitailler à la buvette «Teehütte Fallätsche» (ouverte dimanches et jours fériés). La grande montée est désormais terminée. A partir de là, le chemin monte tranquillement et l’on peut voir la ville et le lac en contrebas. Quelques marches conduisent à la tour panoramique et à l’Hôtel‑Restaurant Uto Kulm qui porte fièrement la mention «Top of Zurich». En fonction du temps, le randonneur pourra s’offrir une vue sur le lac et la région ou bien observer le sommet de l’Uetliberg se dresser au soleil au‑dessus de la mer de brouillard. Les randonneurs empruntent à présent une partie du «Chemin des planètes» pour quitter ce dernier et sa foule presque aussitôt et s’attaquer à la descente abrupte sur le Laternenweg. Les lanternes qui ont donné leur nom à ce sentier fonctionnaient à l’origine au gaz et n’ont été électrifiées qu’en 2003. Le but de cette randonnée est la station terminus du tram d’Albisgüetli.
Le Säntis: non-sportifs s’abstenir! N° 0779
Brülisau — Ebenalp • AI

Le Säntis: non-sportifs s’abstenir!

Avec son altitude de 2502 mètres, le Säntis domine toute la région du lac de Constance. C’est un passage obligé si l’on effectue un itinéraire de deux jours dans le massif de l’Alpstein! La randonnée débute à Brülisau, mène par une pente raide au r estaurant du Plattenbödeli, puis au lac de Sämtis, où les marcheurs peuvent se rafraîchir. Le chemin passe ensuite par la Widderalp et sa cabane, où l’on peut reprendre des forces, puis par la croupe de la Widderalpsattel pour rejoindre l’auberge du col du Rotstein. Le lendemain, il s’agit d’affronter l’ascension du Säntis par le Lisengrat. Le passage par cette crête magnifique a été creusé dans la montagne en 1904 et 1905, et exige du marcheur qu’il ait le pied sûr et ne souffre pas du vertige. Du sommet du Säntis, par beau temps, six pays sont visibles: la Suisse, bien sûr, mais aussi l’Allemagne, l’Autriche, le Liechtenstein, la France et l’Italie. Après une pause bien méritée, il faut descendre en pente raide, par le Öhrli, vers le Schäfler, un site panoramique. Le but de la randonnée de deux jours, l’Ebenalp, dont la télécabine descend à Wasserauen, est proche.
Passage de la Hundwiler Höhi N° 0780
Hundwil — Appenzell • AR

Passage de la Hundwiler Höhi

Le pays d’Appenzell est en fête cette année. Il y a 500 ans, il était le 13e canton à rejoindre la Confédération. Les Appenzellois célèbrent ce demi‑millénaire avec une série de fêtes et d’événements. La randonnée de Hundwil à Appenzell commence à la place de la Landsgemeinde de Hundwil (qui se prononce «Hondwil»), là où sera représenté le spectacle musical «Le Treizième Lieu». La montée vers la Hundwiler Höhi met les mollets à rude épreuve, mais vaut la peine non seulement pour la vue sur l’Alpstein et les vertes collines appenzelloises, mais aussi pour la récompense culinaire: une saucisse à bouillir appenzelloise que l’on ne saurait manquer de déguster. Sur le sommet proprement dit de la Hundwiler Höhi, juste à côté de l’auberge, la borne indique que l’on quitte Rhodes‑Extérieures pour fouler le sol de Rhodes‑Intérieures. Par une longue arête qui offre des deux côtés une vue dégagée sur les vallées, le sentier descend par Himmelberg et ses fermes dispersées, pour atteindre finalement le village affairé d’Appenzell. Le chemin aboutit directement sur la place de la Landsgemeinde qui, contrairement à son pendant de Hundwil en Rhodes‑Extérieures, est toujours utilisée.
Un chemin à parcourir pieds nus N° 0781
Jakobsbad — Gontenbad • AI

Un chemin à parcourir pieds nus

Depuis près de 400 ans, les personnes en quête de repos fréquentent les établissements de cure de l’Appenzell. Le chemin à parcourir pieds nus entre Jakobsbad et Gontenbad passe devant deux bâtiments historiques, et tient lieu lui aussi de cure de bien‑être pour nos pieds. Composé de copeaux de bois, de bains Kneipp, de passages dans une douce prairie et de boue dans laquelle on s’enfonce, ce chemin convient à toute la famille. Son point de départ se situe à la station inférieure de la télécabine du Kronberg. Bien indiqué, on ne peut guère le manquer. Au niveau du «Toobeschopf» (un musée gratuit sur l’extraction de la tourbe pratiquée autrefois en ces lieux), on peut aussi tremper ses bras dans un bain rafraîchissant aménagé selon la méthode du Dr Kneipp. L’itinéraire se poursuit par des prairies tendres en direction du golf, puis vers Gontenbad. A l’arrivée, on se lave les pieds dans un bassin installé sur la place située devant le home pour personnes âgées. La gare se trouve juste à côté. Cette excursion se combine bien avec une visite de la petite ville d’Appenzell ou, pour les plus sportifs, avec un parcours de cordes à la station inférieure de la télécabine de Kronberg.
Le printemps sur le Seerücken N° 0776
Weinfelden — Altnau • TG

Le printemps sur le Seerücken

Lorsqu’avril touche à sa fin et que le mois de mai pointe le bout de son nez, que pommiers et poiriers se transforment en grands dômes blancs lumineux et que les collines du Seerücken sont enveloppées de myriades de petits points, la saison des randonnées est arrivée. Ce spectacle exceptionnel, mais bref, mérite le déplacement. Il faut bien choisir son jour et sa destination. Cette randonnée à travers la Thurgovie, «pays des pommes», débute à Weinfelden, aisément accessible en train. En traversant la petite ville le long de la Rathausstrasse, un petit crochet par la Frauenfelderstrasse vaut la peine: c’est ici que sont implantés les plus beaux bâtiments de la localité. A la sortie de la ville, le chemin monte vers l’Ottebärg. Là se dévoile un beau panorama, avec les Alpes encore recouvertes de neige, du Vorarlberg au Säntis en passant par la Suisse centrale. Et, devant ce paysage encore hivernal, les vastes collines qui s’étalent vers la frontière de la Thurgovie jusqu’au canton de Saint‑Gall. On traverse quelques villages coquets avant de poursuivre sur le Seerücken, sans aucune ascension ou pente digne d’être mentionnée. A l’entrée ouest de Birwinken, le chemin de randonnée traverse le verger d’Ueli Glauser, qui a remporté plusieurs prix pour son verger d’arbres à haute tige cultivés dans le respect de la nature. La dernière étape du tour, avant l’arrivée à Altnau, permet de distinguer l’immense surface du lac de Constance entre les pommiers. En fonction de son envie, le randonneur peut poursuivre sa route jusqu’au lac, d’où il peut prendre le train ou le bateau.