Randonner en hiver • Suisse Rando Home

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Sur les traces du café maison N° 0806
Wirzweli • NW

Sur les traces du café maison

Le hameau nidwaldien de Wirzweli est un haut‑lieu du café maison. Chaque auberge de la région prépare cette boisson particulière de toutes sortes de façons. Une belle invitation à partir raquettes aux pieds. De la station supérieure de Wirzweli, on passe devant une chapelle, plusieurs skilifts et auberges avant d’arriver au téléphérique de la Gummenalp. Les bruits joyeux des skieurs cèdent la place à la forêt silencieuse. L’itinéraire passe près d’une tente en forme de tipi, serpente sur une pente raide qui monte au Lang Boden. Pour rejoindre le Dürrenboden et la Chienerenegg, le point le plus élevé de cette balade en raquettes, la topographie réserve des moments fatigants. A la Chienerenegg, le superbe panorama des sommets de Suisse centrale récompense les efforts. L’itinéraire traverse la route du col d’Ächerli, passe par l’Alp Ächerli, puis par une cuvette avant de s’élever en pente douce sur un mamelon où se dresse une impressionnante croix en bois. Après avoir admiré la vue, on poursuit jusqu’à la chapelle de Holzwang, cachée derrière la crête boisée, que les visiteurs ne découvrent qu’au dernier moment. La jolie chapelle et la belle vue qui s’ouvre derrière elle sur Obwald méritent le détour. Revenir par le même chemin à la croix, puis descendre à l’Alp Ächerli et rejoindre l’auberge de Langbodenstubli. Là, vers la fin de l’itinéraire, les raquetteurs peuvent commander un café maison. Bien réchauffés, ils reviennent un peu plus tard vers les premières maisons du village de vacances, en passant par Hinter Husmatt.
Balade dans la vallée de Conches 1 N° 0809
Oberwald — Niederwald • VS

Balade dans la vallée de Conches 1

La vallée de Conches est un vrai bonheur pour les amateurs de randonnées d’hiver relaxantes. C’est une haute vallée vaste et pittoresque, baignée par le soleil du Valais, qui ne connaît ni autoroute ni station de ski. Par-ci, par-là, on y découvre de jolis villages demeurés intacts, dont les hôtels et les restaurants attendent les visiteurs hivernaux affamés (sauf à Geschinen et Selkingen). D’ailleurs, l’hôtellerie suisse a l’une de ses racines dans la vallée de Conches. En effet, le grand pionnier hôtelier Cäsar Ritz, fondateur des hôtels Ritz à Paris, à Londres et à Madrid, et la dynastie hôtelière Seiler viennent d’ici. C’est aussi ici que l’on trouve l’un des plus longs chemins de randonnée d’hiver de Suisse. On peut également passer un week-end à randonner d’Oberwald à Niederwald, en passant la nuit dans l’un des villages. Le départ se situe à Oberwald, qui est bien desservi par le train ou le car postal. De la gare, on se dirige vers le Rhône (au sud) et on suit le cours de la rivière. Il y a quelque 20 km jusqu’à Niederwald et deux chemins, l’un sur les hauteurs, l’autre plus bas, ainsi que des gares sur quasiment tout le trajet. On peut donc, selon l’humeur, effectuer la randonnée en deux étapes d’une journée chacune, ou alors en une seule journée. Münster, le plus grand village de la vallée de Conches, se situe environ à la moitié de la randonnée hivernale. Comme dans les autres villages, on y rencontre nombre de maisons en bois noirci par le soleil, typiques de la vallée. Le nom du village («cathédrale» en allemand) donne à penser qu’il y avait un monastère ici au Moyen Age. Le clocher de l’église paroissiale de St. Maria, qui date du XIIe siècle, pourrait en avoir fait partie.
Balade dans la vallée de Conches 2 N° 0810
Münster • VS

Balade dans la vallée de Conches 2

Les randonnées à raquettes dans la vallée de Conches ont un charme tout particulier. Leur point de départ est à ciel ouvert, dans la vallée inondée de lumière, mais la plupart d’entre elles nous mènent très vite dans la forêt qui recouvre presque entièrement les versants jusqu’à plus de 700 m d’altitude. La montée, sur une route forestière, est relativement longue et quelque peu ardue. Une expérience relaxante voire méditative. On débouche à l’air libre à environ 2000 m, la vallée dans toute sa longueur à ses pieds et un nombre incalculable de sommets culminant à 3000 m et 4000 m devant les yeux. Un itinéraire assez facile et pas trop long mène de Münster, l’un des plus grands villages de la vallée, jusqu’au refuge de Galmihorn, à 2113 m. Ce dernier a été construit par le Ski Club de Münster en 1934 afin d’offrir une base aux courses de ski populaires au départ des environs du refuge vers Münster. Il a été ravagé par un incendie, puis reconstruit en 1985. La gare de Münster se situe tout en bas du village. Arrivés en haut du village, au-dessous de la chapelle de St. Antonius juchée sur une colline, il est temps de fixer ses raquettes. Il y a deux façons de grimper à travers la forêt de Bawald. L’une passe par de grands virages sur une route forestière jusqu’au point 1887, au niveau du lieu-dit Judestafel. L’autre contourne la colline de la chapelle à l’est et monte à travers la forêt au niveau des deux ponts sur la rivière Minstigerbach, puis elle zigzague jusqu’à Judestafel. On peut passer de cet itinéraire au premier, qui emprunte la route forestière, au point 1637. A partir de Judestafel, la montée se fait sur le dos large de la montagne, au-dessus de l’orée du bois, jusqu’au refuge de Galmihorn. Le dernier virage de la route forestière, au-dessous des paravalanches, n’est pas sûr; et il faut, dans tous les cas, tenir compte du risque d’avalanches.
Hôtels romantiques N° 0619
Rotenboden — Riffelberg • VS

Hôtels romantiques

«Je vais gravir le Riffelberg», dit Mark Twain à son compagnon de voyage Harris lors de son séjour à Zermatt en 1878. La veille, il avait passé la journée à lire des ouvrages d’alpinisme, et l’aventure le tentait. Ses descriptions sont pleines d’humour, et après une expédition couronnée de succès, il nota: «Notre exploit était réalisé – la possibilité de l’impossible avait été prouvée et Harris et moi fîmes fièrement notre entrée dans la grande salle à manger de l’Hôtel Riffelberg, déposant nos cannes de marcheurs dans un coin.» C’est donc Mark Twain qui a inscrit le Riffelberg dans la littérature mondiale. L’histoire du bâtiment remonte cependant à 1854. Au cours des années, l’ancien relais d’alpinistes s’est transformé en un confortable hôtel. La vue sur le Cervin et les montagnes alentour demeure exceptionnelle. On peut rejoindre agréablement l’hôtel depuis la station de Rotenboden (arrêt du train du Gornergrat), par le sentier de randonnée d’hiver préparé ou en suivant la piste «Panorama-Trail», un itinéraire de raquettes balisé. Les deux variantes diffèrent peu l’une de l’autre et en une heure et demie, les marcheurs auront rejoint la terrasse ensoleillée de l’hôtel historique. On peut aussi se luger sur le Riffelberg. Avec la carte d’un jour ou d’une demi-journée, on glisse aussi souvent qu’on le désire sur le tracé préparé qui relie Rotenboden à Riffelberg. Ceux qui ont encore de l’énergie après s’être rendus de Rotenboden à l’Hôtel Riffelberg peuvent descendre en train en quelques minutes du Riffelberg à la Riffelalp, point de départ d’un sentier de randonnée d’hiver balisé qui mène en deux heures environ au centre de Zermatt, en passant par Ritti.
Stelserberg N° 0622
Stels, Hof de Planis • GR

Stelserberg

Le Stelserberg, au-dessus de Schiers, dans le Prättigau, est un but d’excursion idéal pour les raquetteurs. Sur ce vaste haut-plateau, formé par les glaciers, chacun trouvera un parcours à sa convenance. Le point de départ des itinéraires balisés est l’hôtel et le centre de cours Hof de Planis à Stels. A 50 mètres en contrebas se situe le départ – et l’arrivée – de deux pistes au bon enneigement qui passent, en une à deux heures environ, par Nigglisch Wis ou Mottis. D’autres itinéraires plus modestes débutent à l’arrêt du car postal Mottis, non loin de l’auberge du même nom. Ceux qui n’aiment pas se presser choisiront ici une boucle plus ou moins grande sur le vaste haut-plateau du Stelserberg. Les pistes montent légèrement sur de vastes étendues parsemées d’épicéas et de bouleaux. Une boucle très appréciée passe par les zones de hauts-marais protégés de Fulried et du lac Stelser (1668 m), où fleurissent en été des nénuphars blancs, ce qui est unique en son genre en Suisse à cette altitude! En hiver, on évitera de marcher sur la rive fragile du lac en voie de comblement et on optera pour la petite route enneigée qui mène à l’auberge du bord du lac (fermée), via Junker. On peut ensuite emprunter ce qui est une piste de luge et un chemin de randonnée, ou rentrer à l’auberge Mottis en suivant la crête vers le sud-ouest. Tout en cheminant, on profite de vues magnifiques sur les montagnes calcaires sauvages du Rhätikon et les sommets enneigés, au relief plus doux, situés entre le Mattjisch Horn et le Hochwang.
Région d'Aletsch N° 0623
Stn. Moosfluh — Riederalp • VS

Région d'Aletsch

En télécabine, de Golmenegg, on rejoint aisément la Moosfluh, point de départ et site le plus élevé de cette randonnée d’hiver spectaculaire. Un étonnant panorama attend ici les randonneurs! Tout en bas, on distingue Riederalp, Bettmeralp et la plaine du Rhône. Au loin, on reconnaît le Cervin, le Mont-Rose et le Weisshorn. Lors de la randonnée qui descend à la Riederfurka, on profitera de cette vue sur quelquesuns des sommets suisses les plus élevés. Le chemin est bien tracé, mais passe à des altitudes élevées. Des chaussures stables sont indispensables, des bâtons télescopiques ou de ski sont recommandés. «Vous ne profiterez pleinement de nos chemins de randonnée d’hiver qu’en ayant de bonnes chaussures et des bâtons. Les passages raides peuvent aussi être glissants. Soyez donc particulièrement prudents en les franchissant. Nous vous conseillons de munir vos chaussures de crampons». Le panneau en allemand, à la Moosfluh, est très clair. En fonction des conditions, des raquettes peuvent aussi s’avérer utiles sur le parcours. Le chemin balisé de toutes sortes de manières (du rose vif au jaune en passant par des panneaux en bois) longe principalement la crête et offre d’étonnants contrastes. A gauche, l’infrastructure touristique avec des pistes et des remontées mécaniques, et à droite, la forêt d’Aletsch enneigée qui surplombe le grand glacier. A la Riederfurka, les randonneurs doivent renoncer au calme et descendre le long de la piste de ski jusqu’à la Riederalp, puis rejoindre Mörel en téléphérique.
À raquettes dans la vallée du Kiental N° 0533
Kiental • BE

À raquettes dans la vallée du Kiental

Cinq chemins de randonnée en raquettes sont signalisés dans le Kiental, dont l’un est un circuit de douze kilomètres aller‑retour du village de Kiental au Tschingelsee. Le point de départ est le parking du télésiège Ramslauenen, puis l’on suit les panneaux de couleur rose avec un pictogramme représentant un randonneur à raquettes. Le chemin de randonnée en raquettes qui descend depuis Ramslauenen est situé au bout d’une courte montée. Puis, lorsqu’on en a parcouru un peu plus de la moitié, il bifurque vers Fulbrunni, permettant aux randonneurs fatigués de faire demi‑tour et aux autres d’atteindre le site naturel protégé du Tschingelsee. En été, le car postal fait halte ici, puis continue vers l’alpe de Griesalp. Pendant les mois d’hiver, il est possible de prendre la route payante avec son véhicule particulier depuis le village pour atteindre le parking du mont Tschingel et le Tschingelsee. Ce sont là deux points de départ possibles pour les débutants, qui peuvent faire leurs premiers pas à raquettes autour du lac. En outre, l’espace dégagé autour du Tschingelsee est plus ensoleillé que la partie située dans la vallée.Le parking du Tschingel constitue l’extrémité du circuit. L’itinéraire mène ensuite près de la route, elle longe le lac et rejoint rapidement la bifurcation de Fulbrunni. En redescendant dans la vallée jusqu’au village, on est impressionné par les forêts silencieuses et le murmure de la rivière Gornerewasser. La consigne «Respecte tes limites» vaut pour tous les itinéraires de randonnée en raquettes balisés du Kiental. Un plan d’ensemble des itinéraires respectueux de la faune peut être demandé à l’office du tourisme ou téléchargé sur son site Internet.
A la Lenzerheide N° 0312
Lenzerheide • GR

A la Lenzerheide

Le magasin de sport Baselgia à Lenzerheide dispose de noms de guides et loue des raquettes. On peut presque chausser celles-ci en sortant du magasin et partir le long de la rivière Aura da Sanaspans jusqu'au point de départ de cette boucle, situé plus bas, près de la piste de ski. L'itinéraire monte parallèlement au remonte-pente. En savourant la magie du lieu, on poursuit, le long du versant, vers Badagnis. L'itinéraire longe alors constamment la lisière de la forêt jusqu'à l'ancien mayen de Sporz. Peu avant Sporz, le tracé tourne déjà en direction de Sporz Davains puis, un peu en aval, dans le Val Sporz. On se croirait au Canada en passant de la forêt aux clairières enneigées, une impression qui ne nous lâche pas jusqu'à ce que le chemin balisé nous ramène au point de départ. Les amateurs d'une variante plus longue (non décrite) doivent se faire accompagner par un professionnel ou alors disposer d'excellentes connaissances de lecture de cartes. L'itinéraire commence au remonte-pente, monte directement à Sporz, passe par Mandeschs puis, moyennant un bon sens de l'orientation, se poursuit vers Porclas. Si l'on se dirige trop nettement vers l'ouest, nous voilà tout à coup sur une bande rocheuse marquée. C'est le dernier moment pour piquer plus au nord, à travers des parties boisées pour rejoindre, plus haut, l'indicateur au niveau du point 1816. D'ici, on rejoint l'Alp Fops soit directement, en suivant le chemin d'été ou, plus haut, en passant par le «Lawinenstein». La vue porte sur le Parpanerhorn, l'Aroserhorn et le Lenzerhorn. Peu après, tout le skiable de Lenzerheide s'étend devant soi. On peut calmer sa faim en mangeant une spécialité des Grisons à la cabane d'alpage de Donat Malär, en bordure de piste, avant de redescendre à Lenzenheide à l'écart des hordes de skieurs.
Pays d'Enhaut N° 0412
Les Mosses — Col des Mosses • VD

Pays d'Enhaut

Quelle est la plus belle saison pour randonner? Le printemps et ses fleurs qui éclosent? L’été? Ou l’automne avec ses journées claires et ses couleurs flamboyantes? Il y a encore quelques années, presque personne n’aurait osé répondre: l’hiver. Bien sûr, il ne s’agit pas de dévaloriser certains mois par rapport à d’autres, mais reconnaissons qu’une randonnée dans un paysage enneigé, sous un ciel bleu azur et un soleil franc, revigore et stimule davantage tous ceux qui vivent sous la nappe de brouillard que n’importe quel week-end de thalasso dans un centre bondé.Les raquettes ont connu un véritable boom et chaque année de nouveaux itinéraires sont tracés. Le Pays-d’Enhaut s’avère être une région idéale pour les balades en raquettes peu difficiles. Il n'est pas connu pour ses 3000 m enneigés, certes, mais si l’on monte un peu, on s’aperçoit vite que ces Préalpes vaudoises n’ont rien à envier à d’autres régions de montagne et qu’elles constituent même une bonne partie des Alpes.Un magnifique circuit, pas très long, mène de la route du Col des Mosses, vers l’est, au petit plateau non boisé de Pra Cornet, culminant à près de 1700 m. Il ne compte que huit kilomètres mais comporte bien des attraits, passant par de larges versants ouverts, aux abords de maisons d’alpage typiques, traversant une forêt et décrivant une large courbe autour d'un haut-plateau. Il offre même de splendides points de vue sur le Tarent et, à l’est, sur la crête abrupte des Arpilles. Si le temps est de la partie et que l’on est entre amis, il se peut bien que dans l’après-midi, autour d’une bière ou d’un café glacé à la terrasse d’un restaurant, on prévoie déjà le circuit du week-end suivant. La semaine au bureau sera bien assez longue et le brouillard... bien assez épais.
Randonner et luger N° 0202
Sparenmoos • BE

Randonner et luger

En parcourant le Simmental, on passe près de quelques biens culturels importants. A Wimmis, à l'entrée de la vallée: l'église et le château qui trône sur sa colline. A Erlenbach: la paroisse et l'église ainsi que l'Agensteinhaus, qui abrite aussi un musée. A Därstetten, Oberwil et Boltigen, on admirera d'imposantes fermes puis, à Zweisimmen, l'église protestante et la paroisse. Mais pour une fois, l'itinéraire proposé ne veut pas mettre l'accent sur les biens culturels. Il vise à conjuguer une randonnée d'hiver avec une descente en luge. Pour ce faire, on emprunte à la Place de la gare le bus qui monte de Zweisimmen à l'hôtel Sparenmoos. Les randonneurs amateurs de luge suivent alors, dans le sens des aiguilles d'une montre, le chemin balisé qui passe par Hüsliberg, Neuenberg, Schiltenegg et Tolmoos et revient à l'hôtel. Après quelques minutes déjà, on peut profiter d'une vue splendide, près d'un banc ou assis sur celui-ci? Le panorama est d'ailleurs magnifique tout au long de cette promenade en boucle sur un plateau situé à 1650 mètres. Un prospectus décrivant l'itinéraire est disponible à l'office du tourisme ou sur le site Internet. Si les conditions d'enneigement sont bonnes, les marcheurs peuvent louer une luge à la fin de leur balade et descendre à Zweisimmen. Cette aventure est particulièrement belle de nuit. Le soir, la piste est éclairée pour permettre aux amateurs de sensations fortes de glisser jusqu'à 22 heures 30 (se renseigner préalablement auprès de l'office du tourisme ou de l'hôtel Sparenmoos!).
La Vue des Alpes N° 0205
Vue des Alpes • NE

La Vue des Alpes

Dans le Jura, le col de la Vue des Alpes relie les villes de Neuchâtel et de La Chaux-de-Fonds, c'est-à-dire le chef-lieu du canton et la ville horlogère. Deux randonnées balisées à effectuer en raquettes débutent sur le parking du col. L'accès est donc aisé et le lieu convient bien aux personnes qui chaussent des raquettes pour la première fois. On peut en effet louer raquettes et bâtons à l'office du tourisme situé sur place. Une boucle facile passe par la Tête de Ran. Du parking, on monte d'abord, sur quelques mètres, en haut du skilift. Puis, en suivant les indicateurs rose vif «Sentiers Raquettes», on entre dans la forêt. Les panneaux indicateurs de l'itinéraire national n°5, le «Chemin des crêtes» nous mettent eux aussi sur la bonne voie. De la forêt enneigée, située sur la crête, la vue porte ici et là sur les sommets jurassiens mais aussi, plus bas, jusqu'à La Chaux-de-Fonds. Après une heure et demie de randonnée environ, on rejoint l'hôtel de la Tête de Ran, au pied de l'élévation du même nom. Par beau temps, les repas sont servis sur la grande terrasse, d'où l'on a une belle vue sur le Chasseral. Du sommet de la Tête de Ran, la vue alentour est tout simplement grandiose. Devant soi, on voit même la France. Mais ce panorama se mérite puisque l'ascension jusqu'au point le plus élevé, à 1422 mètres, dure un bon quart d'heure. Le chemin du retour passe d'abord le long du sentier de randonnée d'hiver, près de la route, puis arrive au restaurant «Les Gümmenen». Là, le promeneur en raquettes opte soit pour l'itinéraire qui suit le sentier de randonnée d'hiver, soit monte, à droite, une pente raide sur quelques mètres pour retrouver le sentier pour raquettes balisé. Celui-ci retourne par la crête et la forêt jusqu'au col de la Vue des Alpes.
Chemins des Walser dans la région d’Obersaxen N° 2207
Obersaxen, Meierhof Post — Obersaxen, Friggahüs • GR

Chemins des Walser dans la région d’Obersaxen

Les montagnes de la Surselva scintillent sous le soleil du matin, mais la région d’Obersaxen est encore à l’ombre. Cette ombre, associée aux bonnes conditions d’enneigement, sont idéales pour cette randonnée hivernale. Elle mène du hameau de Meierhof à celui de Friggahüs et n’est que l’une des nombreuses randonnées hivernales et en raquettes qu’Obersaxen peut offrir. L’itinéraire permet d’admirer la culture architecturale typique des Walser. En effet, Obersaxen a été peuplée au Moyen-Âge par des Walser et reste aujourd’hui encore une enclave germanophone dans la Surselva, qui est romanche. La randonnée débute sur la Meierhoferstrasse en direction du hameau de Markal. Ici, le chemin fait un virage en épingle et descend vers Chlinga, où il franchit le St. Petersbach avant de grimper vers le hameau de Giraniga. Là, le chemin traverse la route. Il monte ensuite en contours réguliers à Ober Huot. On descend sur la route forestière préparée pour la randonnée hivernale jusqu’à l’arrêt de bus de Friggahüs, près du hameau de St. Martin, caractéristique du style des Walser.
Sur un chemin historique dans le Muotatal N° 2205
Hoch-Ybrig, Talst. Laucheren — Oberberg St. Karl • SZ

Sur un chemin historique dans le Muotatal

Certaines voies de communication s’empruntent depuis la nuit des temps. L’une d'entre elles est l’«Alte Schwyzerweg», qui mène d’Einsiedeln à Schwytz. Cette randonnée hivernale la suit entre Oberiberg et l’Ibergeregg. En été, le chemin traverse des zones marécageuses entourées de forêt. Il est donc sécurisé par des structures spéciales. Mais en hiver, il est couvert de neige. Les marais offrent alors un abri à la faune sauvage. Des panneaux rappellent de respecter l’habitat des animaux et de ne pas quitter les pistes et les chemins. Sur l’Ibergeregg, les familles s’adonnent au ski avec grand plaisir. L’ «Alte Schwyzerweg» mène directement à Schwytz tandis que cette randonnée hivernale, offrant de belles vues, conduit à St. Karl en passant par Oberberg et s’achève par deux trajets en téléphérique. Le premier relie la station supérieure de St. Karl à Illgau, d’où une courte marche permet de rejoindre la station supérieure du téléphérique Illgau-Ried.
Randonnée panoramique par des hauts-marais enneigés N° 2204
Zweisimmen, Sparenmoos — Zweisimmen, Site Alp • BE

Randonnée panoramique par des hauts-marais enneigés

Zweisimmen est la porte d’entrée de la région mondialement connue de Gstaad-Saanenland. Au-dessus de ce joli village se trouve le site de Sparenmoos, sur une terrasse aux collines allongées. La randonnée hivernale sur le haut-marais, qui offre de belles vues, commence à l’arrêt de bus de Zweisimmen, Sparenmoos. Elle monte légèrement en direction de Hüsliberg. De ce tronçon, la vue sur le Simmental, le Saanenland et les Alpes vaudoises est spectaculaire. En suivant le chemin qui s’élève vers le Hüsliberg, on voit l’imposante crête du Hundsrügg se dresser devant soi. C’est le premier tournant de la randonnée. Des hauts-marais et d’imposants sapins en habits d’hiver s’offrent au regard. Le long de la forêt et à travers des tourbières enneigées, on revient à l’arrêt de bus Sparenmoos et on suit la crête du même nom jusqu’au Site Alp, un endroit idéal pour une pause agréable. Le restaurant, aménagé de façon rustique et confortable, sert des spécialités typiques comme la fondue au fromage. D’ici, on jouit d’une vue magnifique sur les sommets enneigés du Wildstrubel, du Wildhorn et des Diablerets et l’on est proche du but de la randonnée, l’arrêt de bus Zweisimmen, Site Alp.
En Raquettes dans un domaine skiable fribourgeois N° 2202
Les Paccots, Les Rosalys • FR

En Raquettes dans un domaine skiable fribourgeois

La région des Joncs – Corbetta plaît à toutes les générations. Les enfants aiment y luger et apprendre à skier tandis que les plus expérimentés d’entre eux se font tirer par une assiette jusqu’au-dessous du sommet de la Corbetta. C’est là que les adultes grimpent en raquettes depuis le sud. Le parcours en raquettes montant à la Corbetta est agréable. Depuis le terminus du bus Les Rosalys, il s’élève vers le restaurant du même nom. On entend vite des voix d’enfants qui trahissent la proximité du domaine skiable. Peu après le parking, l’itinéraire quitte la route sur la droite et traverse les champs. Là où l’on voit un chalet d’alpage, il emprunte la trace à gauche, descend vers la forêt puis suit la petite route à droite vers la cabane d’alpage de la Tornare. Une centaine de mètres plus loin, il monte en ligne droite jusqu’à celle de la Vuichouda et continue jusqu’au sommet. La vue s’étend maintenant du Moléson au Mont-Blanc et au Chablais en passant par la Dent de Lys. Lors de la descente de la Corbetta, le parcours passe par le domaine skiable et ses remontées mécaniques puis se poursuit vers le lac des Joncs. On rejoint la station de bus en passant par Les Rosalys.
En hiver sur les traces du dahu N° 2201
Anzère, télécabine

En hiver sur les traces du dahu

Le dahu est une créature mythique. Il ressemble aux chamois et se caractérise avant tout par la longueur inégale de ses pattes, qui sont plus courtes sur une moitié du corps et lui permettent de bien tenir sur les pentes montagneuses. La légende distingue les dahus gauchers (lévogyre) des dahus droitiers (dextrogyre). Ici, à Anzère, une randonnée hivernale est consacrée à cet étrange animal. Elle débute et se termine au terminus de la ligne de bus Sion-Anzère. Parfaitement balisé, le parcours suit les routes forestières et alpines enneigées jusqu’aux alpages d’Ayent et d’Arbaz tout blancs. L’itinéraire revient finalement au point de départ, à Anzère, en passant par Les Grillesses. Le long du parcours, les personnes pratiquant différents sports d’hiver se partagent la même voie. Le chemin de randonnée hivernale traverse régulièrement les pistes et la prudence est alors de mise. Selon les conditions d’enneigement, ces tronçons de piste peuvent en effet être durs et gelés. Il est alors préférable d’utiliser des bâtons ou des crampons.
Randonnée en raquettes sur le Chasseron N° 1200
Les Rasses, village • VD

Randonnée en raquettes sur le Chasseron

Après avoir passé le téléski et un quartier de maisons de vacances sur le chemin de raquettes, on entre dans une tranquille forêt hivernale. Des traces dans la neige indiquent la présence de lièvres, de renards et d’écureuils. La forêt se fait de plus en plus clairsemée et la vue plus nette. Et sans les arbres, le vent se ressent davantage. Il a même soufflé presque toute la neige à certains endroits. Selon l’orientation de la bise, il faudra la défier pour atteindre l’hôtel du Chasseron en suivant la crête dépouillée. Une fois que l’on aura dégusté une fondue au Mauler ou l’une des délicieuses tartes qui font la réputation du restaurant, on arrivera sans problème à bout des cinq dernières minutes de marche jusqu’au point culminant. Si le dos du Chasseron est doux à la montée, la contre-pente se montre bien escarpée de son côté. Ce sommet de 1607 m n’est pas particulièrement vertigineux, mais il offre une vue grandiose, qui se déploie sur le Säntis, les Alpes savoyardes, les hauteurs du Jura, les Vosges et la Forêt Noire. Les Romains déjà ont su tirer bénéfice de ce panorama en érigeant une tour de guet à proximité du sommet. On a même trouvé des pièces de monnaie romaines en construisant l’hôtel, il y a plus de cent ans. Au retour, on surplombe le lac de Neuchâtel, derrière lequel se dressent les sommets alpins enneigés. Des tiges sèches de gentianes qui, en été, décorent les prairies de leurs pétales dorés, pointent çà et là. On retourne aux Rasses en traversant des pâturages jurassiens et une forêt de sapins clairsemée.
Sentier panoramique à Obwald N° 1183
Langis • OW

Sentier panoramique à Obwald

La description du sentier panoramique qui mène au sommet du Jänzi n’a rien d’exagéré car la vue y est tout bonnement féérique, surtout sur la fin, lorsque l’on traverse les larges crêtes jusqu’à la croix. Des montagnes parmi les plus belles de Suisse centrale, y compris les sommets bernois qui culminent à plus de 3000 mètres, se montrent ici dans leur plus belle tenue hivernale. L’itinéraire de randonnée à raquettes balisé commence à l’arrêt du car postal à Langis. Les deux premiers kilomètres traversent une forêt de pins clairsemée en suivant les méandres tranquilles de la rivière Grosse Schliere. Avec un peu d’imagination, on peut même apercevoir des trolls, des fées et d’autres lutins dans certains arbres noueux recouverts de neige. À une dizaine de minutes de là, l’auberge de montagne Schwendi-Kaltbad offre une première possibilité de restauration. À la tombée de la nuit, l’ambiance devient même romantique: le chemin est éclairé de lanternes depuis Langis jusqu’ici. La route se poursuit sur de petits ponts, on croise parfois la piste de ski de fond, jusqu’à ce que le sentier parte à droite au point 1409, puis monte modérément jusqu’à Egg. On continue alors notre chemin à travers des clairières ensoleillées dans un paysage varié pendant une trentaine de minutes, jusqu’à la croix du sommet. La montée se faisant du côté nord-ouest, il arrive que le chemin soit plongé dans l’ombre le matin jusqu’à Egg. Puis, on redescend à toute vitesse dans des champs dégagés jusqu’à Siwellenbrunnen et, plus loin, Wolfetsmatt. Mais quelles sont les histoires à l’origine de ces noms? Au niveau d’Huebermettlen, on atteint la route d’alpage profondément enneigée qui monte et qui descend légèrement jusqu’à la route Glaubenbergstrasse. Attention, le dernier quart d’heure de marche de retour vers Langis se fait sur une route goudronnée et dégagée, fréquentée par de nombreux excursionnistes motorisés. Arrivé à Langis, le randonneur pourra réchauffer ses membres fatigués au restaurant devant une petite douceur, en attendant l’arrivée du car postal.
Toute la journée dans la neige N° 1122
Atzmännig SSA — Atzmännig, Schutt • SG

Toute la journée dans la neige

Le télésiège amène tranquillement les randonneurs à la station de montagne. Là-haut se trouve le point de départ des deux chemins de randonnée à raquettes du domaine d’Atzmännig. Mais avant de commencer, c’est l’occasion pour les personnes en manque de vitamine D d’admirer la vue sur les Alpes et sur la mer de brouillard qu’elles viennent de traverser. Le chemin balisé débute derrière le télésiège, il commence par descendre un petit bout, puis monte en se faufilant entre les sapins. On peut admirer l’alignement du Rigi, des Churfirsten, du Säntis et des montagnes autrichiennes. Cet itinéraire panoramique longe la forêt jusqu’à une large crête avant d’arriver dans une grande clairière. C’est là, à Hinteren Rotstein, que les deux chemins se séparent: le chemin le plus long, qui part à droite, continue de monter et passe ensuite par Chrüzegg et Oberchamm. L’autre chemin, qui part à gauche, descend assez abruptement, c’est l’occasion parfaite d’accélérer le rythme et de traverser en courant les tourbillons de neige. On effectue quelques incursions dans la forêt avant d’apercevoir un splendide feuillu, seul mais majestueux, au milieu de la neige. Hinteraltschwand et le restaurant Altschwand ne se situent plus qu’à deux minutes. Le chemin de randonnée à raquettes continue de l’autre côté de la route, sur environ 600 mètres, dans la neige profonde. Puis l’on traverse à nouveau la route, qu’il faudra suivre sur 200 mètres. Selon les conditions d’enneigement, il vaut mieux enlever les raquettes. Mais pas pour longtemps, car on les remet à Mittelaltschwand, à la hauteur de la vieille maison sur la droite. Le chemin longe sur de la neige vierge la route peu fréquentée jusqu’à la station inférieure d’Atzmännig. Les randonneurs qui ont encore suffisamment d’énergie peuvent prendre la piste de luge ou faire quelques descentes à ski.
Vue imprenable sur le Hochalp Trail N° 1596
Urnäsch, Anker • AR

Vue imprenable sur le Hochalp Trail

La colline de Hochalp (1529 m) jouit non seulement d’une vue panoramique sur le massif de l’Alpstein, mais propose aussi une cuisine conviviale dans l’auberge du même nom. En hiver, mieux vaut se renseigner au préalable sur les horaires d’ouverture. Cette randonnée en raquettes débute à Urnäsch, un village appenzellois typique d’environ 2300 âmes. La localité se trouve sur la route menant à la Schwägalp et perpétue la tradition des masques de la Saint-Sylvestre (Silversterkläusen). Depuis l’arrêt de bus «Urnäsch, Anker», le chemin grimpe légèrement en direction de la forêt de Bruggerenwald, traversant de charmants bois et de vastes prairies enneigées parsemées de chalets traditionnels. Durant toute la balade, le randonneur balaie du regard le paysage vallonné typique de l’Appenzell. À mi-chemin de Bruggerenwald se dresse le restaurant Alpenblick, qui offre une vue imprenable sur le massif du Säntis et les Préalpes. Une fois dans la forêt, le chemin de randonnée en raquettes marqué en rose emprunte une crête boisée en direction de Rossmoos. La pente orientale suffit à mettre les poumons à rude épreuve. Il y a plus de 350 mètres de dénivelée jusqu’à Hochalp. Du sommet, on aperçoit le majestueux Säntis, les dents ciselées des Churfirsten de même que, à l’opposé, le lac de Constance et la région du Fürstenland. Le chemin longe ensuite la crête de la cuvette du Rossmoos, puis tourne le dos à l’Alpstein avant de redescendre en zigzags dans la vallée, rejoignant le chemin de Bruggerenwald. Au retour, on pourra peut-être même emprunter les traces laissées dans la neige à l’aller.