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Cinq lacs et le Cervin en vue N° 2215
Blauherd — Riffelalp • VS

Cinq lacs et le Cervin en vue

La région des cinq lacs, au-dessus de Zermatt, est l’une des destinations de randonnée les plus appréciées de Suisse. Il suffira toutefois de s’éloigner un peu des itinéraires les plus connus pour y trouver des coins isolés. Notre variante démarre à la station supérieure Blauherd. Au lieu d’emprunter le chemin classique des cinq lacs, il faut prendre à gauche derrière la station. L’ascension abrupte commence aussitôt. Les efforts sont néanmoins récompensés par une belle vue sur les lacs et le glacier de Findelen. Un regard en arrière permet de voir le Cervin. Ce chemin de randonnée de montagne est moins fréquenté que l’itinéraire classique. Il permet de randonner à son rythme, tout en ayant toujours les lacs et le paysage de montagne spectaculaire en vue. Il est toutefois impératif de bien se protéger du soleil, car la randonnée évolue entièrement au-dessus de la limite forestière. Il est possible de descendre au lac Stellisee en bifurquant à droite. C’en est alors fini de la solitude: l’agitation touristique bat son plein. Le lac est une attraction, à juste titre. Le Cervin se reflète à sa surface et offre un sujet photographique prisé. En dépit du monde, l’ambiance reste bonne. Beaucoup de gens voient le Cervin pour la première fois, se réjouissent, sont excités. La randonnée se poursuit en direction de l’alpage Riffelalp. Le chemin longe d’abord un ruisseau avant de franchir une forêt clairsemée. Il est bien aménagé et, régulièrement, le Cervin se dévoile sous un nouveau jour au détour d’un virage. L’accès au lac Grüensee se fait par une réserve naturelle riche en fleurs alpines. Le petit lac, moins couru que le Stellisee, est un bel endroit pour s’octroyer une pause. L’itinéraire continue ensuite à travers une forêt de mélèzes, sur un charmant sentier sinueux. Rares sont les personnes croisées sur cette partie, jusqu’à l’arrivée à la station de Riffelalp. Il est alors possible de monter encore en train jusqu’au Gornergrat, ou de redescendre dans la vallée.
Circuit de randonnée sur le Rinerhorn N° 2217
Jatzmeder • GR

Circuit de randonnée sur le Rinerhorn

La randonnée commence tranquillement avec la montée en télécabine de Davos Glaris à la station supérieure Jatzmeder. Les personnes qui souhaitent manger un morceau avant de marcher trouveront une salle spacieuse et une grande terrasse au restaurant de montagne Jatzmeder, point de départ du chemin de randonnée pédestre du Rinerhorn. Un sentier étroit traverse les alpages jusqu’au restaurant de montagne Hubelhütte. Cela vaut la peine de s’y arrêter: la terrasse joliment décorée offre une vue magnifique sur la vallée en contrebas et sur les montagnes environnantes. Attaquer la montée abrupte qui suit sera aussi un peu plus facile après avoir repris des forces. Le chemin grimpe en zigzag jusqu’au sommet du Rinerhorn. Là, un livre d’or raconte qui en a déjà fait l’ascension. L’itinéraire continue sur un étroit chemin de crête qui monte légèrement en direction du Marchhüreli, avec une vue constante sur ce paysage sauvage où la météo change rapidement et où les nuages filent à côté des sommets. La descente de l’arête est certes étroite, mais peu technique et bien aménagée, de même que le chemin qui traverse ensuite un pierrier et qui est parfaitement balisé. La végétation se fait plus luxuriante à chaque mètre de descente: une fois les superbes rhododendrons des alpes dépassés, le circuit de randonnée touche lentement à sa fin. Un ruisseau clapote. L’itinéraire le franchit, passe sous des arbres offrant un peu d’ombre et revient déjà à la station supérieure Jatzmeder. Le restaurant est un bon endroit pour clore la journée avec un café et un morceau de gâteau avant de redescendre dans la vallée en télécabine.
Sur la crête de la Schratteflue N° 2228
Kemmeribodenbad • BE

Sur la crête de la Schratteflue

Le départ de cette aventure se situe dans le charmant hameau de Kemmeribodenbad, dans le canton de Berne, facilement accessible en voiture ou en transports publics. Dès les premiers pas, on franchit la frontière du canton de Lucerne et on emprunte un large chemin blanc, qui s'élève doucement au pied de la Schratteflue. Depuis la ferme de Schneeberg, la pente se fait plus marquée et le sentier contourne le Böli pour mener au point d’altitude 1762. Là, un choix s’impose pour grimper sur le Schibegütsch : continuer tout droit par un chemin de montagne balisé en rouge et blanc, ou opter, sur la gauche, pour un sentier alpin plus sportif, marqué en bleu et blanc. Ce dernier, réservé aux randonneurs aguerris, serpente entre les rochers et nous fait traverser une ancienne forteresse militaire par une impressionnante série d’échelles. Au-delà de la forteresse, à environ 1900 mètres, le sentier se faufile entre des rochers plus petits, et la vue devient spectaculaire, notamment sur le massif du Hohgant. Quand on arrive au sommet du Schibegütsch, le panorama s’ouvre sur la chaîne du Brienzer Rothorn et sur les Alpes suisses. Une récompense mémorable pour l’effort fourni. Le parcours continue ensuite sur la crête de la Schratteflue, passant par le Türstehäuptli jusqu'au point d’altitude 2033. Sur la droite, la descente par Mattestal en direction de la Chlushütte est rocailleuse, serpentant entre des lapiats. Puis, à partir du point d'altitude 1762, on reprend le chemin de l'aller, mais avec toutefois un raccourci via Under Imbärgli (entre les points 1602 et 1242). En plus de ses panoramas grandioses, cette randonnée permet d’admirer des gentianes des Alpes et, parfois, de surprendre quelques salamandres noires.
Une vue qui se mérite au Niderbauen Chulm N° 2272
Seelisberg, Geissweg — Niederbauen • UR

Une vue qui se mérite au Niderbauen Chulm

Quel est le plus beau point de vue sur le lac des Quatre-Cantons? Le Pilate est le plus haut et le Rigi le plus visité. Mais le Niderbauen Chulm possède lui aussi quelques atouts qui en font un excellent candidat. De son sommet, la vue s’étend de l’extrémité montagneuse du lac, près de Flüelen, à son autre extrémité, près de Lucerne. De plus, l’ambiance y est beaucoup plus calme que sur ses deux illustres voisins. L’ascension depuis Seelisberg, du côté uranais, n’est pas une mince affaire avec ses 1200 mètres de dénivelé. Les personnes qui le souhaitent peuvent d’abord prendre des forces avec un café au camping nature Seelisberg, au bord du lac idyllique, non loin de l’itinéraire officiel. Une deuxième pause s’impose au petit château de Beroldingen, ancienne résidence d’une famille de la noblesse uranaise. Près de l’auberge d’alpage Weid, à environ 1300 mètres d’altitude, la moitié de l’ascension est quasiment réalisée. A l’alpe Lauweli, le terrain se fait à nouveau plus plat. Viennent ensuite les choses sérieuses. Après avoir vaincu un éboulis et quelques virages en épingle escarpés, il est temps de grimper un peu – escaliers et chaînes aident à gravir la corniche. Le point d’orgue de ce passage est une échelle d’une dizaine de mètres de long, qui passe à l’intérieur de la montagne dans une galerie inclinée. Il reste ensuite une vingtaine de virages en épingle avant d’arriver au petit col entre le Gütsch et le Niderbauen Chulm. Le sommet n’est plus qu’à quelques minutes. La randonnée se termine en douceur. L’été, il est possible de se restaurer à l’alpe Tritt et d’y acheter du fromage, puis d’observer les parapentistes qui décollent. On prend alors le téléphérique à l’auberge de montagne Niederbauen pour redescendre dans la vallée.
Sur l’arête du Cousimbert N° 2271
Plasselb, Dorf — La Berra • FR

Sur l’arête du Cousimbert

«On ne devrait jamais travailler le lendemain d’un jour de congé», déclare un petit panneau en bois à côté du coin joliment aménagé pour s’asseoir au Muschenegg. Les personnes désireuses de suivre ce conseil n’ont qu’à préparer une tente légère et à s’enregistrer en ligne auprès de Norbert Bächler, via Nomady. L’hôte de l’alpage Cousimbert des Particuliers propose trois emplacements dans la prairie devant son chalet. La randonnée variée, qui démarre au cœur du village de Plasselb, descend d’abord sur la rive de l’Ärgera. Après les deux premiers kilomètres de plat pour se mettre en jambe, le moment est venu de s’attaquer à la partie la plus difficile de l’itinéraire: la traversée des prairies du Gross-Schwand est suivie par celle de la forêt du Burgerwald, puis par un chemin abrupt en zigzag pour gravir le Muschenegg. La suite de l’itinéraire est alors visible: Le Cousimbert et La Berra, destination de la randonnée, se dressent dans le paysage. Le prochain point de vue à la Chrüzflue est rapidement atteint. Le chemin continue agréablement en traversant des tronçons boisés jusqu’à la buvette du Gros Cousimbert. Ce lieu d’excursion apprécié séduit par la vue dégagée qu’il offre sur sept lacs. Pour les personnes souhaitant camper, il s’agit de faire attention: après la bifurcation vers le sommet du Cousimbert, il faut guetter une grosse flèche en bois. Elle est placée à gauche sur la large crête en direction de La Berra et pointe vers le Cousimbert des Particuliers. Les randonneuses et randonneurs qui effectuent cette sortie sur une journée suivent pour leur part le chemin officiel vers La Berra, d’où ils rejoignent la vallée en télésiège ou en télécabine (télémixte).
Explosion de couleurs au Lukmanier N° 2270
Acquacalda • TI

Explosion de couleurs au Lukmanier

Les personnes qui aiment combiner la randonnée et le camping très nature sont à l’endroit parfait dans ce merveilleux petit coin entre le col du Lukmanier et le Val Blenio. Le circuit de randonnée démarre directement au panneau indicateur sur la route principale, devant le Centre Pro Natura Lucomagno d’Acquacalda, qui dispose d’un camping. Il suit d’abord le sentier didactique numéro 5 en direction de Croce Portera. La première demi-heure se déroule en montée constante. Il n’est pas rare de croiser un papillon qui volette dans de légers battements d’ailes. Rapidement, la beauté de l’endroit opère pleinement son charme. Un banc en bois attend les randonneuses et randonneurs à l’arrivée à Croce Portera. Il n’a pas été placé là par hasard: la vue et l’horizon infini remplissent d’une joie dont on a envie de se délecter. Ce panorama reste visible encore un moment sur le chemin vers Dötra, qui descend doucement à travers les prairies alpines verdoyantes et fleuries du haut plateau. La Capanna Dötra assure le ravitaillement en produits locaux. La randonnée se poursuit en descente dans une gorge ombragée, en direction de Campra. Ce paysage de haut marais est l’habitat d’espèces particulières, comme le droséra à feuilles rondes, une plante carnivore, ou la très rare cordulie arctique. Le dernier tronçon grimpe abruptement dans une gorge vers Pian Segno, pour revenir enfin au camping. La clientèle s’y offre volontiers un rafraîchissement à la terrasse du restaurant dans l’après-midi, par exemple une gelato artigianale du Val Blenio.
Pause panoramique à l’alpe Bordstafel N° 2269
Ritzingen • VS

Pause panoramique à l’alpe Bordstafel

Le chemin de randonnée traverse le camping: des camping-cars et des tentes sont installés le long du jeune Rhône, près de Ritzingen. A la buvette, juste à côté du pont Ritzibrigge, des campeuses et campeurs encore ensommeillés viennent chercher leurs petits pains pour déjeuner, tandis que les randonneuses et randonneurs prennent déjà de la hauteur avec joie. Près de 600 mètres de dénivelé épuisant séparent le fond de la vallée à l’alpe Bordstafel. L’ascension sportive est récompensée par une vue sur la vallée de Conches et les Alpes valaisannes, bernoises et uranaises. Du Ritzibrigge, l’itinéraire remonte brièvement la rivière avant de bifurquer à droite en direction de Mannlibode et Grathorn. Le chemin s’élève constamment à travers des forêts de mélèzes clairsemées et des pâturages. De l’autre côté de la vallée, la chapelle de pèlerinage de Ritzingen apparaît régulièrement. La randonnée se poursuit au-dessus du Ritzibach, jusqu’à ce que le chemin traverse le ruisseau. Dans cette gorge ombragée, il reste parfois de la neige jusque tard dans l’été. Mais la montée sur la terrasse ensoleillée de l’alpe Bordstafel fait rapidement oublier le souvenir de l’hiver. Les anciens chalets d’alpage sont aujourd’hui des résidences de chasse ou de vacances, mais sans fioritures. Le vrai luxe, ici, est le panorama alpin, qui s’étend du Bettmerhorn au Galenstock, en passant par le Finsteraarhorn. La descente en direction de Selkingen commence par un sentier étroit et raide, puis décrit de larges virages sur une petite route forestière. Quelques vieux mélèzes très impressionnants bordent le chemin. A Zeit, au sud de Selkingen, l’itinéraire retrouve la rive du Rhône. Il remonte alors le fleuve, en passant devant une pisciculture et son restaurant, avant de revenir au point de départ à Ritzingen.
Une baignade qui réveille au Wannisbortsee N° 2268
Furi — Innertkirchen, Innere Urweid • BE

Une baignade qui réveille au Wannisbortsee

Au-dessus du paisible village de Guttannen, dans la vallée bernoise du Haslital, se trouve le lac Wannisbortsee, à 2104 mètres d’altitude. Un lac de haute montagne qui semble sorti d’un livre d’images: glacé, limpide et scintillant dans toutes les nuances de bleu. En été, des rhododendrons des alpes roses fleurissent sur ses rives, tandis que le Ritzlihoren s’élève majestueusement à l’arrière-plan. La randonnée jusqu’au Wannisbortsee dure environ trois heures depuis Guttannen, mais elle peut être raccourcie avec le taxi alpin. Cette variante permet de faire l’impasse sur environ 700 mètres de dénivelé, ce qui est recommandé en cas de poursuite de la randonnée après une baignade rafraîchissante dans le lac, par exemple en direction de l’alpage Bänzlouwialp. Ici aussi, le Rhododendron ferrugineum fleurit de tous les côtés, créant un contraste saisissant avec les montagnes gris-vert. Un haut plateau idyllique s’étend près d’Ober Homad, sur lequel poussent des pins de montagne et des myrtilles. Dans la descente vers Bänzlouwialp, le chemin traverse des massifs de fougères. On atteint l’alpage après la traversée du ruisseau Bänzlouwibach. Le chemin monte et descend ensuite en douceur en direction de l’alpe Blatten, côtoyant moutons, chèvres, vaches et même chevaux. Attention, l’itinéraire traverse une zone avec des chiens de protection des troupeaux, qui est indiquée. La vue sur la chaîne de montagnes est magnifique tout au long de la randonnée. Après avoir quitté l’imposant Ritzlihoren, le regard porte désormais sur le Gallouwisteck et jusqu’au Wetterhorn. L’imposant massif des Engelhörner trône au sud-ouest et Innertkirchen se distingue déjà dans la vallée. La descente depuis l’alpe Blatten est relativement raide. On perd donc rapidement de l’altitude dans les lacets et les virages, près de 900 mètres jusqu’à la vallée du Haslital et à l’arrêt de bus Innertkirchen, Innere Urweid.
Le glacier du Rhône par le Nägelisgrätli N° 2267
Grimsel Passhöhe • BE

Le glacier du Rhône par le Nägelisgrätli

Le col du Grimsel est marqué par le trafic, les centrales électriques et les lignes à haute tension. C’est pourtant un endroit fascinant: modelé par les glaciers pendant des millénaires, exposé aux conditions rudes à 2164 mètres d’altitude, mais doucement éclairé par la chaude lumière du sud. Au niveau du col, motards, randonneuses et promeneurs se retrouvent au lac Totesee autour d’un café matinal. Les personnes motorisées repartent ensuite en descente, tandis que celles à pied peuvent encore aller plus haut. Le panneau indicateur se trouve derrière le restaurant Alpenrösli et pointe vers la crête Nägelisgrätli et le glacier du Rhône. Après un petit lac sans nom près de la route du col, le chemin grimpe déjà à pic. En partie aménagé comme un chemin muletier, il mène jusqu’au Nägelisgrätli en direction du Vorder Gärstenhorn. Les traces des glaciers disparus depuis longtemps sont visibles partout. La crête n’est jamais étroite ou particulièrement escarpée. Le lac Grätlisee est l’un des premiers temps forts de la randonnée. Il est abrité dans une cuvette creusée dans la roche par la glace. Souvent, le Galenstock enneigé et les autres sommets imposants de plus de 3000 mètres se reflètent à la surface de l’eau lisse. Après le lac, le chemin de randonnée continue à travers des éboulis jusqu’à ce que le glacier du Rhône apparaisse dans toute sa splendeur. La coulée de glace de 9 kilomètres peut être admirée comme depuis un balcon. Elle s’étend du bassin versant à la langue et au lac glaciaire toujours plus grand, près de la route du col de la Furka. Le chemin de randonnée officiel s’arrête ici, au point 2651. Les balisages vont toutefois encore plus loin et permettent de descendre en toute sérénité jusqu’à la moraine. Il est ensuite recommandé de revenir au col du Grimsel par le même itinéraire.
Chasse aux cristaux à l’Oberaar N° 2266
Grimsel Passhöhe — Berghaus Oberaar • BE

Chasse aux cristaux à l’Oberaar

En 1719, la découverte d’une grande faille de cristal au pied du Vorder Zinggestock déclencha l’euphorie dans le Haslital. Les années suivantes, des cristalliers purent extraire quelque 50 tonnes de cristaux de cette grotte de 40 mètres de long. Ils vendirent à Milan et à Paris les pierres, transformées en bijoux et en objets d’art. Trois cristaux sont visibles aujourd’hui au Musée d’histoire naturelle de Berne, les cristalliers les ayant cédés au canton de Berne en guise d’impôt. On ne fera pas de grande découverte lors de la randonnée familiale entre le col du Grimsel et l’auberge de montagne Oberaar, mais avec un peu de persévérance, on trouvera ici ou là un petit bout de cristal transparent à poser chez soi sur une table de nuit. Le mieux est d’emporter un marteau, un burin et un tournevis. La seule montée importante est celle du début. Le lac Totesee et le col du Grimsel sous les yeux, on grimpe en virages serrés à la Hüsegghütte, où l’on a bien mérité la collation emportée avec soi. Le sentier de granit suit alors le flanc du Sidelhoren à une altitude constante. On voit bientôt le Vorder Zinggestock et le lac du Grimsel, sur la rive droite duquel se trouve la faille de cristal vide et inaccessible. On apprécie d’autant plus la rudesse des montagnes, d’où les centrales hydroélectriques de l’Oberhasli tirent du courant. Les lacs Triebteseewli et de l’Oberaar ont en effet des barrages. Les remontées mécaniques construites pour les employés sont aujourd’hui publiques. Cette randonnée commence ainsi par le trajet en téléphérique du Sidelhorn, depuis l’hospice du Grimsel, jusqu’au sommet du col (le car postal y mène aussi) et se termine par la descente avec le téléphérique de l’Oberaar. L’auberge Oberaar est là pour conclure la randonnée. On peut y manger, voire y dormir si l’on souhaite, le lendemain, faire une brève randonnée vers la porte du glacier de l’Oberaar.
Deux jours dans le décor du glacier de l’Unteraar N° 2265
Grimsel, Hospiz • BE

Deux jours dans le décor du glacier de l’Unteraar

Peu avant que le car postal n’atteigne le col du Grimsel après un trajet sinueux au départ de Meiringen, une vue impressionnante s’ouvre sur la droite, sur une longue vallée profondément encaissée. Le lac de barrage verdâtre du Grimsel scintille entre les flancs polis de la vallée et, en arrière-plan, le Finsteraarhorn s’élève dans le ciel. Ce paysage ancestral, néanmoins aussi marqué par les humains, peut facilement être exploré et découvert sur une randonnée de deux jours qui va jusqu’à la cabane Lauteraarhütte avant de revenir. Elle commence à l’hôtel Grimsel Hospiz et longe la rive nord du lac de Grimsel. Ce tronçon est certes long, mais il surprend régulièrement avec ses petits marais, ses ruisseaux tumultueux et quelques aroles majestueux. Les traces des glaciers autrefois majestueux sont visibles sur les versants rocheux. La marge proglaciaire du glacier de l’Unteraar commence à l’extrémité ouest du lac de Grimsel: un vaste paysage alluvial riche en gravier et en sable, où serpente le jeune Aar. Arbustes et arbres ont déjà pu s’enraciner à certains endroits, tandis que des mousses recouvrent le jeune sol à d’autres. Sous l’effet du changement climatique, le glacier a considérablement reculé au cours des dernières décennies et perdu une grande partie de son épaisseur. On atteint la Lauteraarhütte du CAS après une montée d’environ une heure, techniquement facile. La construction traditionnelle en pierre repose sur une petite saillie à près de 2400 mètres d’altitude et offre une vue impressionnante sur les sommets de 4000 mètres: Finsteraarhorn, Lauteraarhorn et Schreckhorn. La terrasse, qui fait quasiment le tour du bâtiment, est l’endroit idéal pour se reposer et, avec un peu de chance, apercevoir quelques chamois. Le deuxième jour, il suffit de reprendre le même itinéraire jusqu’au col du Grimsel.
Dans les pas de Robert Walser jusqu’à Saint-Gall N° 2264
Herisau — St. Gallen, Bahnhof • AR

Dans les pas de Robert Walser jusqu’à Saint-Gall

«La promenade m’est indispensable», écrivait Robert Walser il y a plus de 100 ans dans l’une de ses œuvres les plus connues, La Promenade. L’écrivain suisse, également connu comme le «roi des promeneurs», s’est beaucoup déplacé. Durant ses nombreuses années passées à l’institution psychiatrique de Herisau en particulier, il n’a cessé de randonner à travers les collines et vallées d’Appenzell et de Saint-Gall. «Sans la promenade, je serais mort», a écrit Robert Walser dans son récit. Grâce à Carl Seelig, son mécène et protecteur, bon nombre de ses promenades, ou plutôt randonnées, peuvent encore être retracées aujourd’hui. L’une des plus belles relie Herisau à Saint-Gall en passant par le point de vue de Solitüde. Depuis la gare de Herisau, il faut suivre le panneau indicateur en direction de Sturzenegg et passer d’abord devant le cimetière où Robert Walser est enterré. L’itinéraire descend ensuite jusqu’au terrain de sport puis remonte jusqu’à Sturzenegg, où une ravissante auberge de campagne invite à faire une pause. Le chemin mène alors dans le ravin de l’Urnäsch, jusqu’à son embouchure dans la Sitter, où un imposant viaduc ferroviaire et un vieux pont en bois s’étirent au-dessus du cours d’eau. Un peu plus loin en direction de Störgel vient l’impressionnante traversée du pont en treillis d’acier long de 355 mètres et haut de près de 100 mètres jusqu’à Haggen, un quartier résidentiel de Saint-Gall. Le chemin monte ensuite au point de vue de Solitüde, d’où le panorama s’étend du lac de Constance au Säntis. La descente passe par le quartier de Riethüsli avant de remonter vers la forêt de Bernegg et le château et restaurant Falkenburg, fraîchement rénové. Enfin, le funiculaire Mühleggbahn ou le chemin des gorges de Mülenen permettent d’accéder directement à l’abbaye de Saint-Gall, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en raison de sa célèbre bibliothèque, de son couvent et de sa collégiale. La gare n’est alors plus très loin.
Sur un chemin historique au Pilate N° 2263
Alp Lütholdsmatt • OW

Sur un chemin historique au Pilate

Pendant la Seconde Guerre mondiale, des internés polonais ont créé une pépite dans l’art de la construction de chemins, du côté obwaldien de la chaîne du Pilate. Le chemin pavé, qui serpente à travers les alpages, ressemble à une version miniature de la route de la Tremola du col du Saint-Gothard. Le Polenweg, ou Chemin des Polonais, est le cœur d’un circuit de randonnée qui démarre à l’alpage Lütholdsmatt. Le début est un peu morne: l’itinéraire suit une petite route d’alpage bitumée sur pas moins de 2 kilomètres. A Märenschlag, celle-ci se transforme en un chemin gravelé. A partir de Balismatt, l’itinéraire devient vraiment beau: le tracé du Polenweg est pavé de pierres naturelles non taillées et accompagné d’ouvrages d’art. Il s’agit notamment d’un pont à voûtes en maçonnerie et d’un tombino, une grille d’évacuation des eaux. L’inventaire des voies de communication historiques de Suisse attribue au tronçon une importance nationale. Il vaut la peine de prendre son temps sur le Polenweg pour observer d’une part l’aménagement du chemin et, d’autre part, le paysage. Il n’y a certes pas de grands panoramas, mais la vue sur les contreforts ouest de la chaîne du Pilate est belle, avec les sommets de la Stäfeliflue et de la Blaue Tosse, ainsi que sur le Widderfeld dans la direction opposée. Au sud, la vue s’étend sur le lac d’Alpnach et le Stanserhorn. A Steinstössi, l’itinéraire quitte le Polenweg pour continuer sur un chemin pédestre facile vers Gschwänt et descendre ensuite jusqu’à Rischigenmatt en passant devant les chalets de l’alpage Älggäu. De là, une petite route recouverte de gravier, puis de bitume, mène à Fachsboden et à la bifurcation de Rossstand, où se trouve une aire de repos bien aménagée. Le chemin retourne à l’alpage Lütholdsmatt en passant par la ferme Stock.
Face au Titlis dans la vallée d’Engelberg N° 2262
Grafenort — Engelberg • OW

Face au Titlis dans la vallée d’Engelberg

Cette randonnée passe par les Alpes nidwaldiennes, bien au-dessus de la vallée d’Engelberg. Elle permet d’admirer le Titlis, les Spannörter et les Wendestöcke. Le lieu de départ, l’Alp Lutersee, au pied du Steinigberg, se situe entre le Stotzigberg et le Widderfeld Stock. Le terrain escarpé est parsemé de blocs rocheux. Pas facile pour le vacher qui garde les bêtes l’été. Au début de la saison, il installe des clôtures pour réduire les risques sur ce terrain difficile. Après l’été, il pose poteaux et fils de fer au sol, pour éviter que des avalanches ne les emportent ou que la faune sauvage ne se blesse. Les limites du pâturage se voient aux traces de pas horizontales sur le terrain. Là où il n’y en a pas, l’herbe est fauchée. Sur l’Alp Lutersee, il s’agit de la zone située au-dessus de la clôture. C’est le royaume des chamois et de celles et ceux qui font les foins à flanc de montagne. Pour rejoindre l’Alp Lutersee, on suit la rive gauche de l’Engelberger Aa vers l’amont de Grafenort à Mettlen. C’est là que se trouve la station inférieure du petit téléphérique vers Rugisbalm, où l’on monte dans une autre modeste installation jusqu’à l’Alp Lutersee. Ici débute la randonnée proprement dite, qui parcourt tout l’alpage, du bas vers le haut. Le Lutersee, qui donne son nom au lieu, est un petit lac au cœur d’une zone karstique qui n’a ni affluent ni écoulement et souvent peu d’eau. En passant devant le Salistock, on rejoint le chemin escarpé qui descend à l’Alp Zingel. Le tronçon suivant est plus facile. Il mène vers l’intérieur de la vallée par le Zingelschafberg, sur un terrain ouvert puis dans la forêt. Là où le chemin bifurque, on part à gauche pour passer par les alpages de Staldeli et Staldirain. Une fois le fond de la vallée atteint, on longe l’Engelberger Aa jusqu’à Erlen. La gare est assez proche.
Les trésors naturels cachés du Val Piora N° 2261
Piora • TI

Les trésors naturels cachés du Val Piora

La diversité des merveilles naturelles du Val Piora est légendaire. Une géologie particulière a créé une multitude de paysages et d’habitats. Outre les sédiments du synclinal de Piora, la roche cristalline du massif du Gothard, le gneiss et le schiste de la nappe du Lukmanier s’entrechoquent ici. Un filon de dolomie traverse le synclinal. Dans cette roche friable, des formes karstiques fascinantes se sont formées. Dolines, grottes, gouffres et gorges fossiles sont bien visibles autour du Lago Cadagno. Les bosses et les creux arrondis de la roche cristalline formés par les glaciers, dans lesquels se nichent de très jolis lacs, contrastent avec les formes dentelées. On se croit parfois dans un paysage de fjords, surtout à l’arrivée au Lago Ritóm, auquel on accède par l’un des funiculaires les plus raides au monde. Un sentier didactique biologique d’une dizaine de kilomètres longe la rive sud du Lago Ritóm jusqu’au Centre de Biologie Alpine proche de la fromagerie Alpe di Piora. Là, il rejoint sans transition le sentier didactique sur la microbiologie autour du Lago Cadagno. De Cadagno di Fuori, on retourne au Centre par la piste carrossable qui passe devant la Capanna Cadagno en direction du Passo del Sole. Au point 1981, on bifurque à droite et on poursuit vers le Passo Forca. Le sentier d’altitude offre de belles vues sur les lacs et les pavés de l’ancien sentier muletier sont en partie conservés. Au niveau du beau lieu-dit Pinett, on quitte l’itinéraire d’altitude vers la droite pour descendre au Rifugio Lago Ritom. Le retour jusqu’au funiculaire se fait par la route de montagne en 25 minutes environ.
Le vallon de Valsorey et son paysage morainique N° 2260
Bourg-St-Pierre • VS

Le vallon de Valsorey et son paysage morainique

La randonnée débute à Bourg-Saint-Pierre, dernier village du district d’Entremont et dernière localité avant le col du Grand-Saint-Bernard. Autrefois, ce petit village était un goulet d’étranglement entre la Suisse et l’Italie, traversé par les Sarrasins, les Romains et les soldats de Charlemagne et de Napoléon Bonaparte. Aujourd’hui encore, des vestiges historiques, tels qu’une colonne romaine, témoignent de ces époques. Le sentier quitte le village en montant doucement et rejoint le chemin balisé en blanc-rouge-blanc à l’alpage de Cordonne. A partir de là, la randonnée est accompagnée de sifflements de marmottes, du murmure de la rivière glaciaire torrent du Valsorey et des cloches des vaches. Après un certain temps vient la traversée du torrent de Penne, sans pont, mais avec l’aide d’une corde en cas de fort débit. Puis le chemin de randonnée de montagne se divise: l’un mène à la cabane de Valsorey CAS, l’autre à la cabane du Vélan CAS. Ce dernier permet de découvrir une marge proglaciaire, qui se distingue par ses torrents glaciaires sinueux et sa riche flore alpine. Ensuite, la montée s’intensifie et la cabane du Vélan, qui trône sur une moraine, est bientôt en vue. Le chemin, bordé de rhododendrons des Alpes et de gentianes, gravit la montagne en quelques virages. La cabane est atteinte après un passage devant les fondations de l’ancienne cabane, qui a brûlé en 1991. De là, une superbe vue s’étend sur le Mont Vélan, le glacier du Tseudet et le versant sud du Grand Combin. Le chemin du retour, un peu exposé sur l’arête de la moraine, mène jusqu’au versant opposé. À la bifurcation suivante, il faut rester sur le chemin de randonnée de montagne et ne pas prendre le chemin de randonnée alpine à gauche. Depuis Chalet d’Amont, le chemin du retour est le même qu’à l’aller.
A la rencontre du Verbier sauvage N° 2259
Versegères, Le Liappey — Verbier • VS

A la rencontre du Verbier sauvage

A quelques encablures de l’effervescence de la station de Verbier, la randonnée qui y mène au départ de Prarreyer est d’une autre atmosphère: tout est sauvage, calme et silencieux. Le parcours longe par ailleurs des cultures de plantes aromatiques et médicinales, bien présentes dans la région. Camomille, calendula, thym, menthe ou mélisse poussent en effet facilement dans les Alpes et sont déclinés en herbes aromatiques, tisanes ou baumes. Le départ se fait à l’arrêt de bus Versegères, Le Liappey. Après avoir traversé la scierie et longé quelques minutes le cours d’eau la Dranse de Bagnes, le parcours emprunte des sentiers forestiers. On atteint après environ une heure de marche le village de Sarreyer, qui compte de vieux mazots en bois d’un charme certain. Le Café du Mont-Fort permet de manger un morceau avant de poursuivre la randonnée. En quittant le village, on surplombe la parcelle de démonstration de la productrice d’herbes aromatiques Isabelle Gabioud. La vue depuis les hauts de Sarreyer est à couper le souffle: on peut y admirer la chaîne des Dents du Midi, au nord-ouest, ainsi que les Grand et Petit Combin au sud. Après une montée à flanc de pâturage, on accède à la hauteur du Plan Varjay, d’abondantes prairies fleuries redonnent un peu de baume au cœur après l’ascension ardue. Le point culminant du parcours se situe juste avant le hameau de Clambin, duquel on voit déjà se profiler la station de Verbier. Là, l’établissement Chez Dany permet de se restaurer. Il ne reste ensuite qu’une demi-heure de marche pour rejoindre Verbier, où les télécabines permettent soit de redescendre dans la vallée, soit de prendre encore plus de hauteur.
Randonnée panoramique vers le Mont Brûlé N° 2258
La Pasay • VS

Randonnée panoramique vers le Mont Brûlé

On gagne de l’altitude depuis Le Châble, vite fait bien fait. En télécabine puis en télésiège, sur des sièges confortables, on passe depuis le bas du val de Bagnes de 821 mètres à 2167 mètres. Et si l’on a le souffle coupé, ce n’est pas dû à l’air qui se raréfie, mais au spectacle que l’on découvre quand, après la forêt et les prairies, on atteint la station supérieure et que les montagnes et leurs glaciers se dressent devant soi. Ce décor de rêve ne disparaît pas lorsqu’on suit le chemin de crête vers le sud-est, en passant sous la Tête de la Payanne, jusqu’au Mont Brûlé. A gauche et à droite de la crête paissent des vaches, surtout des noires de la race d’Hérens. Au Mont Brûlé, le massif des Combins, le Mont Vélan, les Grandes Jorasses et le Mont Blanc s’ajoutent à la liste. Lors de la brève descente vers le col de Mille, on passe devant les panneaux du Sentier des énergies et les explications des différentes formes de production d’énergie. La cabane située au col permet de se restaurer et de dormir. Si l’on y passe la nuit, il est vivement conseillé de faire un crochet par le sommet du Mont Rogneux (montée 2 h, chemin de randonnée alpine T4), d’où l’on a une superbe vue panoramique. Du col de Mille, on emprunte le chemin qui descend vers le nord, puis on traverse un alpage jusqu’à un chemin rural. On passe devant les Ecuries de Mille, où les vaches sont traites, jusqu’au virage en épingle suivant. Là, on quitte la piste carrossable et on suit sur la gauche le sentier de randonnée qui passe par Les Golassons et le chemin de crête pour revenir au début du parcours, à la station supérieure de La Pasay.
Le Grand Combin sous les yeux N° 2257
Les Ruinettes — Fionnay • VS

Le Grand Combin sous les yeux

Le Grand Combin n’est pas seulement une montagne, mais aussi un massif, un pont entre le massif du Mont Blanc et les 4000 du Haut-Valais. C’est à lui que cette randonnée est dédiée. Elle mène de Verbier au bout du val de Bagnes et offre constamment une vue grandiose sur le Grand Combin. La randonnée débute à la station supérieure des Ruinettes, que l’on atteint en télécabine depuis la station de Médran/Verbier. Elle mène d’abord à l’alpage de La Chaux et au bisse de Levron. C’est un ample et bel alpage dont la beauté a été malmenée par les pistes de ski et les remontées mécaniques. La cabane Mont Fort est perchée sur un éperon rocheux, 300 mètres au-dessus du chemin. C’est le point de départ idéal si l’on trouve l’approche trop longue et que l’on préfère passer une nuit en montagne. Peu après les bâtiments d’alpage, le chemin, transformé en sentier, mène sur le flanc du Bec des Rosses, exposé à l’ouest, et du Bec Termin. Et là, c’est le plaisir à l’état pur. On passe par des pâturages d’altitude où les fleurs s’épanouissent en juillet et en août. Le chemin exige de l’attention car il passe sur un terrain escarpé. En début d’été, il peut encore y avoir des champs de neige, ce qui requiert une prudence particulière. Au col Termin, le sentier se ramifie. Cette randonnée suit un moment le flanc ouest puis descend vers le lac de Louvie. Il est conseillé de faire une petite boucle pour passer devant les îtres, les bâtiments d’alpage historiques typiques du val de Bagnes. Mais aussi de faire une halte à la cabane de Louvie, au bout du lac. Car maintenant, le chemin, exposé au soleil, descend en pente raide et en de nombreux virages vers Fionnay.
Sur les traces des fossiles N° 2256
Meride, Paese — Serpiano (funivia) • TI

Sur les traces des fossiles

À la découverte du Monte San Giorgio, inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, à travers un itinéraire reliant les sites culturels de Meride, Tremona et Arzo. Ce parcours unique permet d’explorer les carrières d’Arzo, d’anciens vestiges et des panoramas spectaculaires, tout en s’immergeant dans la nature et l’histoire paléontologique de cette région fascinante. Le parcours débute à Meride, point de départ idéal pour explorer le Monte San Giorgio, avant de traverser le Parc archéologique de Tremona et les carrières d’Arzo, un lieu chargé de mémoire présenté à travers un itinéraire jalonné de panneaux didactiques. L’aventure se poursuit à travers des sites d’une grande importance historique et scientifique, comme la terrasse panoramique de la Val Mara, Camino Spinirolo, Acqua del Ghiffo et l’Aula di Carpanee, avant de s’achever à la mine des Trois Fontaines. Tout au long du chemin, de nombreux points informatifs et portails interactifs, accessibles via l’application MSG Triassic Park, proposent des expériences immersives en réalité augmentée et des vidéos 360°. Une occasion unique de remonter le temps et de plonger dans la mer préhistorique pour percer les mystères de ce territoire d’exception.
Sentier du Monte San Giorgio N° 2255
Tremona — Meride, Paese • TI

Sentier du Monte San Giorgio

Inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, le Monte San Giorgio est un joyau naturel et historique reconnu dans le monde entier pour ses fossiles exceptionnels datant du Trias moyen. L’itinéraire débute au Parc archéologique de Tremona, où il est possible explorer un ancien village médiéval grâce à des lunettes 3D qui plongent le visiteur dans le passé. En poursuivant, on atteint Meride et son Musée des fossiles, conçu par Mario Botta. Ce lieu fascinant expose des spécimens marins remarquablement conservés, qui ont contribué à inscrire cette région au Patrimoine mondial. Depuis Meride, une large route muletière traverse une forêt dense et mène à la localité de Cassina. Le sentier grimpe ensuite vers Forello, d’où un léger détour permet d’atteindre le sommet du Monte San Giorgio (1097 m). L’ascension finale est assez raide, mais la récompense est à la hauteur : un panorama à couper le souffle. Le retour suit un sentier qui serpente à nouveau à travers forêts et prairies, passant par l’église San Cristoforo, avant de boucler ce voyage exceptionnel à Meride.
Sentier du Monte Generoso N° 2254
Bellavista • TI

Sentier du Monte Generoso

Un itinéraire qui mêle nature et histoire au cœur de l’un des plus spectaculaires panoramas du canton du Tessin. Depuis la station intermédiaire de Bellavista, accessible en train à crémaillère, le sentier traverse de pittoresques alpages et des sites empreints de tradition, comme les fascinantes nevère, d’anciens réfrigérateurs naturels autrefois utilisés pour conserver le lait. En suivant ce parcours en boucle, on s’immerge dans un paysage de haute montagne qui culmine au sommet du Monte Generoso (1701 m). Un panorama grandiose embrasse la région des lacs et les Alpes, s’étendant du Gran Paradiso au Monte Rosa, du Cervin à la Jungfrau, jusqu’au massif du Gothard. Un peu plus bas se dresse l’imposante Fiore di pietra, l’iconique création de l’architecte Mario Botta, qui accueille les visiteurs avec un restaurant et un espace d’exposition. Un itinéraire incontournable pour ceux qui recherchent l’alliance parfaite entre nature préservée et traditions locales. La journée peut s’achever en douceur par un retour à bord du train à crémaillère, en service depuis 1890, reliant Capolago, sur les rives du lac de Lugano, au sommet à travers les paysages enchanteurs du parc naturel du Monte Generoso.
Sentier du Monte Bisbino N° 2253
Sagno, Paese • TI

Sentier du Monte Bisbino

Le Monte Bisbino a joué un rôle stratégique pendant la Première Guerre mondiale, lorsque des routes et d’imposantes fortifications furent construites dans le cadre de la Ligne Cadorna, témoins encore visibles d’un passé militaire marquant. Depuis le centre du village de Sagno (691 m), une route muletière serpente à travers des châtaigniers centenaires jusqu’au cippo frontalier de la zone I Crusétt, où se dresse une ancienne guérite en bois. À partir de là, le sentier devient plus doux et traverse une forêt de bouleaux et de chênes pubescents. Au fil de la montée, la végétation s’efface peu à peu pour laisser place aux pâturages, révélant un panorama grandiose sur les Alpes, la Valle di Muggio et le Monte Generoso. Depuis La Sèla, une montée d’environ vingt minutes mène au sommet du Monte Bisbino (1325 m), en territoire italien. La cime abrite le sanctuaire de la Bienheureuse Vierge, un restaurant et une station météorologique. Par temps clair, la vue y est tout simplement spectaculaire! Pour le retour, l’itinéraire rejoint La Sèla, puis descend en suivant la route forestière sur le flanc droit de la crête. La descente passe par l’oratoire de San Martino, avant de rejoindre Sagno en quelques minutes.
Randonnée dans le Parco del Laveggio N° 2252
Stabio, Dazio Vecchio — Capolago, Posta • TI

Randonnée dans le Parco del Laveggio

S’étendant de Stabio à Riva San Vitale, le Parco del Laveggio suit le cours de la rivière éponyme et relie, au cœur d’un territoire fortement urbanisé, les derniers espaces naturels préservés. Véritable havre de tranquillité, il s’étire des sources du Laveggio, à Stabio, jusqu’à son embouchure dans le lac de Lugano, à Riva San Vitale. Facilement accessible en transports publics, le parc est un cadre idéal pour se promener, courir ou simplement se détendre. Tout au long du parcours, on traverse des zones de grande valeur naturelle et l’on découvre plusieurs points d’intérêt culturel. Pour enrichir l’expérience, des contenus didactiques accessibles via des codes QR dévoilent des informations captivantes sur l’histoire, la culture et l’écosystème local. En suivant l’itinéraire officiel depuis l’église Santa Margherita de Stabio, le sentier serpente sur un tracé plat et non goudronné, traversant champs et forêts en direction de Ligornetto et Genestrerio. En approchant de Rancate et Mendrisio, le paysage devient plus urbain, avec le Laveggio qui s’écoule entre usines et infrastructures routières. La promenade s’achève à l’embouchure du cours d’eau, à Riva San Vitale.