• Le chemin des cerises du Fricktal porte bien son nom.

    Le chemin des cerises du Fricktal porte bien son nom..

  • Une pause dans les ruines d’Alt Tierstein.

    Une pause dans les ruines d’Alt Tierstein..

    Salhöhe — Frick • SO

    Entre le pied sud du Jura et le Fricktal

    A Wittnau, le panneau du banc en bois massif, de quelque 2,5 mètres de long et 50 centimètres de haut, nous apprend que la quantité de bois utilisée pour le fabriquer pousse en 20 secondes seulement dans la forêt argovienne. Notre accompagnatrice, surprise, pense que la forêt doit être bien grande. Près de la moitié de la randonnée va en effet traverser la forêt, caractérisée par une grande variété d’espèces. Après le départ de la Salhöhe, d’où l’on voit la Wasserflue, le Jura plissé et le Jura tabulaire, nous piétinons de l’ail des ours. L’aspérule odorante est en fleurs, un oiseau chante. Des panneaux signalent des espèces peu courantes comme l’aulne glutineux, le troène vulgaire et le pin sylvestre. A la sortie de la forêt, les pommiers et les cerisiers bordent le chemin. Au printemps, ils croulent sous les fleurs. Après deux heures environ, nous atteignons Wittnau, l’estomac dans les talons, et faisons un détour de cinq minutes pour aller manger au Landgasthof Krone, en découvrant le vieux moulin au bord du Bruggbach, en face de l’ancienne serrurerie. C’est d’ici que vient la farine du pain du Parc du Jura argovien. La randonnée se poursuit même au restaurant car la terrasse et les toilettes sont indiquées par les célèbres panneaux jaunes. Nous renonçons à la glace maison car une bonne montée (de 404 à 670 mètres) nous attend. Nous nous élevons sur le versant ensoleillé, entre les vignes. Les prairies fleuries invitent à la sieste, mais nous grimpons plutôt vers la ruine d’Alt Homberg. Le site est exposé, les douves sont impressionnantes mais les murs sont plutôt cachés. Une demi-heure plus tard, voici la ruine d’Alt Tierstein où l’emplacement des anciennes chambres est bien visible. On peut grimper sur les murs et jeter un coup d’œil dans le vieux puits. Après un passage sur le Fricktaler Chriesiwäg (chemin des cerises), nous voici à Frick. C’est le moment d’acheter à la boulangerie Kunz une glace aux cerises locales et un pain du Parc du Jura argovien.

    Information

    On accède à la Salhöhe en bus en passant par Aarau, Olten ou Gelterkinden. De Frick, le train mène à Brugg.

    Parc du Jura argovien, secrétariat de Linn (Bözberg), 062 877 15 04, www.jurapark-aargau.ch
    Waldgasthaus Chalet Saalhöhe, 062 844 10 14, www.chalet-saalhoehe.ch
    Landgasthof Krone, Wittnau, 062 871 12 22, www.krone-wittnau.ch
    Platanenhof, Frick, 062 865 71 71, www.platanenhof.ch

    Randonnée n° 1373

    Publié sur 2017 ‒ Présenté par Suisse Rando

    Mia Hofmann

    Parcours de la randonnée

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    Salhöhe
    0:00
    0:00
    Burgfluh
    0:50
    0:50
    fireplace
    Lammetholz
    1:15
    0:25
    Altenberg
    2:00
    0:45
    Wittnau
    2:20
    0:20
    Ruine Alt Homberg
    3:05
    0:45
    fireplace
    Ruine Alt Tierstein
    3:40
    0:35
    fireplace
    Frick
    4:50
    1:10

    Propositions de randonnées

    Vestiges de la Première Guerre N° 1530
    Langenbruck — Waldenburg • BL

    Vestiges de la Première Guerre

    Les montagnes du Jura dans la région de Hauenstein sont idylliques au printemps. Difficile d’imaginer qu’une guerre aurait pu éclater jadis dans ce paradis vert. Pourtant, un immense bastion militaire comprenant des bunkers, abris, réservoirs et centrales téléphoniques y fut construit lors de la Première Guerre mondiale pour servir de défense contre une éventuelle attaque de la France ou de l’Allemagne. La plupart des installations militaires sont encore en bon état et rappellent cette sombre époque. Certaines d’entre elles se dressent au bord du chemin de randonnée; d’autres sont plus éloignées de son tracé officiel et par conséquent plus difficiles à trouver, bien qu’il suffise parfois de parcourir quelques mètres pour les apercevoir. La carte figurant dans la proposition de randonnée en ligne, disponible sur www.randonner.ch, aide à les localiser. On accède aux installations de Hauenstein depuis le village de Langenbruck. Le chemin monte gentiment en direction de l’est jusqu’au col de Spaleneggli, où il s’enfonce dans la forêt. On découvre des traces de la Première Guerre mondiale près des falaises de Gwidem: des positions d’artillerie et un poste d’observation. D’autres installations sont visibles au col de Gwidemhöchi et surtout dans les alentours de la Belchenflue: la route sud dynamitée dans la roche, un réservoir d’eau et la colline même, qui servait de poste d’observation et qui fut aussi dynamitée, ce qui explique sa forme actuelle. Au col de Chilchzimmersattel, près de la colline de la Spitzenflüeli et de la Lauchflue, on aperçoit de nombreuses autres constructions. De la Lauchflue, un chemin exigeant descend jusqu'aux ruines de Waldenburg, en passant par la crête du Rehag. La vue sur la commune de Waldenburg, destination de la randonnée, y est remarquable.
    L'art ancestral des charpentiers N° 0701
    Boltigen — Erlenbach im S. • BE

    L'art ancestral des charpentiers

    Dans le canton de Berne, le bois est une matière première très estimée. Pas seulement pour les ponts, mais aussi pour les maisons. Dans l’Oberland bernois, deux chemins thématiques, les sentiers des maisons du Simmental (Wimmis‑Boltigen) et de l’Obersimmental (Boltigen–Zweisimmen–Lenk), présentent de somptueux témoins de l’art et de l’artisanat locaux. Les itinéraires sont signalisés par des panneaux bruns; certaines maisons portent de petites plaques d’information numérotées. Notre itinéraire emprunte certains tronçons du sentier des maisons du Simmental; au départ de Boltigen, il longe d’abord le Stampfibach, puis passe par Tubetal avant d’arriver à Adlemsried. Dans ce hameau, on mentionnera en particulier la ferme* construite en 1655 par le maître­charpentier Stäfen Bärgman (n° 21 du sentier des maisons), dont la façade est ornée de sculptures et de peintures. Peu après, le chemin descend sur la droite dans la forêt, passe par Eichstalden et Wüestebach avant d’arriver à Oberwil i. S. et Büel. La Vennerhaus* de 1757 (n° 26) frappe immédiatement par sa façade aux couleurs sublimes. Depuis l’auberge Bären à Buusche, on descend en direction de Weissenburg, au‑dessus de la Simme et à travers le «Moos», jusqu’à la Knuttihaus* (n° 17; 1756). En passant par Därstetten et Steinibrügg, on arrive à Erlenbach i. S., où l’on peut admirer la maison «Agenstein»* (Musée de la vallée; 1766; n°. 39), la «Platzhaus»* (env. 1780; n° 38) et la maison «Ründi»* (1766; n° 35). Pour terminer, on recommandera une visite de l’église* à laquelle mène un escalier couvert conçu comme un pont de bois.
    La géologie dans le Jura tabulaire N° 0262
    Kienberg — Rümlingen • SO

    La géologie dans le Jura tabulaire

    L'excursion commence à l'arrêt de bus du restaurant Hirschen, à Kienberg, avec une montée à Schafmatt. Comme la Salhöhe proche, la Schafmatt est un point de passage du Jura que connaissaient déjà les Romains. La géologie est particulièrement intéressante sur le premier tronçon de cette randonnée: de Schafmatt, la transition du Jura tabulaire au Jura plissé est parfaitement visible, là où l'extrémité sud du plateau du Jura tabulaire s'est soulevée sous la pression des masses du Jura plissé, devenant ainsi apparente. A la maison des Amis de la nature de Schafmatt, un remarquable panorama attend le randonneur. La vue sur le Mittelland nous accompagne ensuite sur le chemin des crêtes du Jura, en direction de l'ouest. Entre Leutschenberg et Bergmatten, le chemin oblique en direction de Zeglingen à travers des collines aux formes bizarres - l'occasion d'admirer des couches de Muschekalk, fréquentes dans la région. La profonde gorge de l'Eital, qui apparaît soudainement face au randonneur, est typique du Jura tabulaire. Cette rupture entre le plateau de Wenslingen et celui de Rünenberg est une conséquence de l'effondrement du fossé rhénan. Sur ses deux flancs, la forte pente boisée se termine par une arête supérieure quasi‑horizontale. Le chemin continue jusqu'à Eibach près de Zeglingen, puis il faut suivre les indicateurs de Egg/Häfelfingen. Il y a maintenant longtemps que les arbres fruitiers (pruneaux et cerises) dominent le paysage, surtout au printemps, pendant la floraison des cerisiers. A cette époque, le «tableau» du Jura tabulaire enthousiasme tout randonneur. Il suffit ensuite de contourner le Hornberg pour arriver à Rümlingen, célèbre en raison du viaduc ferroviaire sur l'ancienne ligne du Hauenstein.
    Rheinfelden N° 0249
    Magden — Rickenbach (BL) • AG

    Rheinfelden

    Les points forts de cette randonnée dans le Jura bâlois et argovien sont la tour panoramique du Sunnenberg et la ruine de Farnsburg. On s'y rend depuis Rheinfelden, la plus ancienne ville fondée par les Zähringer enSuisse. Son histoire est mouvementée : en 1844, on y construisit deux salines et peu après, on institua les bains dans la saumure naturelle. Aujourd'hui, l?espace bien‑être "Sole uno" invite à la détente, alors que le musée du Fricktal révèle une foule de connaissances sur l?histoire de la région. Les ruelles de la vieille‑ville invitent à s'y attarder et par l'ancien pont sur le Rhin, on peut passer la frontière pour faire un crochet dans la Rheinfelden allemande. Quelques minutes en car postal et c'est l'arrivée à Magden. L'ascension, qui commence dans les vignes, débouche sur le Sunnenberg, un but d'excursions prisé. Par temps clair, la vue depuis la tour s'étend du Jura aux Vosges, en passant par la Forêt noire. Le dimanche et les jours fériés, les Amis de la nature de Möhlin ouvrent la buvette du Turmstübli. Au Chlei Sunnenberg, nous bifurquons vers le sud et longeons l'orée de la forêt de Schönenberg jusqu'au petit village de Buus. Ensuite, nous découvrirons la ruine de Farnsburg, qui surplombe l'auberge du même nom et ses pâturages où broutent des boeufs Galloway et des bisons. Le château de Farnsburg, érigé en 1330, était jadis l'un des forts les plus importants de la région. Pour les enfants, en sillonner les vestiges revient à être transporté à l'époque des chevaliers et des gentes dames. Par un escalier rocheux en colimaçon, on accède aux remparts d'où, tels des vigiles, on épie ce qui se passe loin à la ronde. Enfin, en 40 minutes, on rejoint Rickenbach, d'où part le car postal pour Rheinfelden.

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